Plaidoyer et réquisitoir sur le texte des misérables de Victor Hugo

 Hannoun Noam

Mr Peltan

Le 24/01/2017

Sujet d'invention – Jean Valjean

Les Misérables 

Le procureur est appelé à la barre où il commence son discours.

« Je voudrais tout d’abord vous demander quelque chose, à vous, Messieurs, Mesdames les jurés. Pensez-vous qu'un être aussi violent que Jean Valjean a le droit de se trouver libre, mettant ainsi en danger la vie de tant de citoyens ou la votre ? Je ne le pense pas. En effet, cet homme à sauvagement cassé la vitre et la grille protégeant le commerce d'un modeste boulanger en utilisant son poing, puis il est entré par effraction pour dérober du pain

Il s'est ensuite enfuit à toutes jambes, de peur de se faire attraper. Imaginez le choc pour ce commerçant de voir un corps affamé et sans pitié, débarquer dans son lieu de travail -alors qu'il se préparait à se coucher- et lui dérober le fruit de son dur labeur. Il a ensuite été dans l'obligation de le pourchasser de nuit, fatigué par sa journée, sans savoir qui il était, pour pouvoir récupérer ce qui lui permettait de gagner sa vie. Suite à cette poursuite, Jean Valjean s'est débarrassé du pain, qui devint donc invendable. Il est donc évident que ce  voleur devra rembourser à la victime le prix de vente de ce pain. De plus, je tiens à rappeler que l'homme que nous avons devant nous portait un fusil dont il savait se servir et qui représentait un véritable danger. En effet, cet homme a déjà été interpellé pour braconnage, il n'est donc pas méconnu de la justice. Ce misérable voleur a donc dérobé, cassé, et détruit les biens appartenant à Maubert Isabeau.

C'est pourquoi, je pense que, pour la sécurité de tous, cet homme doit être condamné à 5 ans de galère et doit rembourser la victime. »

Suite à cela, l'avocat chargé de la défense de Jean Valjean répondit :

«Mesdames et Messieurs les jurés. Je pense que cet homme qui a comme le dit le procureur « sauvagement cassé un commerce et volé un pain», n'est pas autant coupable que celui-ci le prétend et ne doit pas être accusé par quiconque n'a pas subi ce que lui a subi. En effet, il faut prendre en considération que mon client fait vivre sa sœurs et ses sept enfants par le seul mérite de son travail. Je tiens également à préciser que le travail de mon client n'est pas un metier facile : il est    .Cet hiver, Jean Valjean a volé un pain qui aurait peut-être permis de faire survivre sa famille. Il n'avait pas le choix. Rendez-vous compte ! pendant que vous êtes confortablement installés chez vous, certaines personnes, comme lui, se battent pour survivre malgré le froid et la faim qui menacent de les tuer. Quiconque aurait été dans son cas aurait agi de la même façon. Cet homme n'est donc pas un sauvage sans pitié. En effet, ses actions prouvent qu'il n'est pas violent : il était armé d'un fusil qu'il savait manier, mais il ne s'en est pas servi. Il n'a pas fait usage de violence physique de quelques manières que ce soit. Il n'est donc certainement pas un danger pour la société. Je tiens toutefois à vous dire que je pense qu'il faut aider les personnes dans son cas plutôt que les punir. Si ce pauvre homme était mieux payé et avait un foyer, il n'aurait jamais commis ce délit. Il l'a fait car il y était obligé. C'est pourquoi, je pense qu'il ne doit pas être condamné mais plutôt aidé, et j’espère que vous, les jurés, ferez le bon choix.

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