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Objet d’étude : le personnage de roman du18e siècle à nos jours

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Par   •  4 Mai 2018  •  Commentaire de texte  •  2 187 Mots (9 Pages)  •  703 Vues

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Objet d’étude : le personnage de roman du18e siècle à nos jours

La princesse de Clèves : Mme de Lafayette Première partie  (1678)

intro : Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette est une femme de lettres française né en 1634 à Paris et décédée en 1693 dans cette même ville. Elle issu d’une famille aisée de petite noblesse qui gravite dans l’entourage du cardinal de Richelieu. Sa mère, fille d’un médecin du roi, est au service de la duchesse Rose-Madeleine d'Aiguillon. Son père, Marc Pioche, espère faire oublier ses origines bourgeoises en se faisant appeler « de La Vergne », il est écuyer du roi et meurt alors que sa fille n’a que 15 ans.

1) portrait élogieux de mademoiselle de Chartres.

Champ lexical de la beauté : « beauté » ; « beauté parfaite »  (3x le mot beauté L.1→9),  « Il parut », « Elle donna de l’admiration » 

hyperboles : « attira les yeux de tout le monde » ; « une beauté parfaite »

portrait flou et peu détaillé : « blancheur du teint » , « cheveux blond », « traits réguliers », « plein de  grâce et charmes » → signes de noblesse mais aucun détail.

Héroïne issu de la noblesse : « Elle était de la même maison que le Vidame de Chartres » ; « une des plus grandes héritières » ; « Cette héritière était alors un des plus grand partis qu’il y eût en France »

portrait moral : le narrateur nous décrit d’abord l’enfance de Mademoiselle de Chartres « son père était mort jeune » Elle a grandi loin de la cour auprès de sa mère « elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour » Sa mère lui a appris à « cultiver son esprit et sa beauté » et a travaillé « à lui donner de la vertu et la lui rendre aimable »

2) une éducation hors du commun.

Mme de Chartres élève seule sa fille, elle la prépare a la vie de la Cour et aux risque qu’elle comporte. Elle prévient sa fille des dangers de l’amour « La plupart des mères s’imaginent qu’il ne faut jamais parler de la galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner ; Mme de Chartres avait une opinion opposée », « elle lui contait le peu de sincérité des hommes »

3) vision de l’auteur sur son époque.

Elle vise principalement à prévenir sa fille des risques de la cour .

La cour est un lieu d’apparences, de mensonge et de tentations.

Mme de Chartres fait en sorte que sa fille soit maître de ses passions et ne succombe pas aux tentations.

Mme de Chartres « ne trouvait presque rien digne de sa fille ». Elle dénonce également l’attitude des femmes qui se laissent abuser par les séducteurs de la Cour.

Selon Madame de La Fayette il faut prévenir les femmes de l’amour-passion au profit de l’amour conjugal, « elle lui faisait voir, d’un autre côté, quelle tranquillité suivait la vie d’une honnête femme, et combien la vertu donnait d’éclat et d’élévation à une personne ».

Les liaisons dangereuses : Choderlos de Laclos Lettre 4  (1782)

Intro : Pierre Ambroise Choderlos de Laclos est un officier de carrière qui a traversé la Révolution française et beaucoup écrit sur des sujets très divers, mais qui est surtout connu comme l’auteur d’un chef-d’œuvre, Les Liaisons dangereuses. 

Il est né a Amiens en 1741 et décédé a Tarente en 1803. Deuxième fils d’un secrétaire à l’intendance de Picardie et d’Artois, d'une famille de robe anoblie seulement en 1750, il est poussé par son père à s'engager dans l'armée.

1) L’amour comme une conquête de guerre.

Vocabulaire militaire : « ordres, conquérir, conquérant, gloire, couronne, triomphe, j’attaque, l’ennemi, défense,succès » séduction amoureuse = combat pour Valmont.

Hyperbole : « Le plus grand projet qu’un conquérant ait jamais pu former » ; « Conquérir est notre destin »   → très ambitieux, seuls les héros ont un destin.

il se prend pour un héros : « conquérant, gloire, succès » il est persuadé qu’il est exceptionnel.

Antithèse : « ordres » ≠« charmants »et « chérir » ≠ « despotisme », même contradiction que amour≠guerre sauf que ça concerne la relation Valmont/Merteuil qui semble paradoxale.

Emploi de l’imparfait « vous m’honoriez » + verbe de sentiment « je regrette » et insiste sur ces regrets « je ne me rappelle jamais sans plaisir » ( relation passé?)

2) Le discours d’un séducteur.

Vocabulaire mélioratif : « charmants, aimable, doux » dès le début →volonté de flatterie et séduction.

Champ lexical du désir et de la passion :« passion forte » / « je désire » « ardeur du désir »

« ma très belle marquise », « ma belle amie » → il s’adresse a la Marquise (lien qui les unit et beauté)

champ lexical de la soumission : « votre esclave, mériter forcé de » → Valmont semble en position d’infériorité par rapport a la marquise.

« Un exemple de constance au monde » constance≠libertine, Valmont ironique ? ou espère-t-il une vraie relation avec la marquise contrairement a leurs habitudes ?

Question rhétorique : « que me proposez-vous ? » → Il y a un jeu entre eux

3) Valmont, un libertin

 Le projet libertin :

Discours construit, cultivé : citation de La Fontaine : « Et si de l’obtenir je n’emporte le prix, j’aurai du moins l’honneur de l’avoir entrepris. »

Argumentation rigoureuse

La guerre :

Champ lexical de la guerre : voir tout le 2e paragraphe (« entreprise, gloire, couronne, myrte, laurier, triomphe »)

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