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Méthode pour le commentaire de texte

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Par   •  25 Septembre 2019  •  Cours  •  2 495 Mots (10 Pages)  •  366 Vues

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Chapitre 1 – La Révolution française et l'Empire :

vers la conception moderne de la nation (1789 - 1814)

lien utile : http://www.histoire-france.net/epoque/revolution-francaise

Problématique : comment la France a-t-elle été transformée par la Révolution et l'Empire ?

I- La Révolution met fin à l'Ancien Régime

        A) Les révolutions de l'été 1789

La France, en 1789, est plongée dans une crise économique et sociale grave. Donc le roi, Louis XVI, convoque alors les États généraux pour tenter de trouver des solutions en mai 1789. Dans chaque paroisse les français élisent des députés par ordre et rédigent les cahiers des doléances. (très rare dans la société d'Ancien régime). Les États généraux ont beaucoup d'espoir mais sont vite déçus par le roi (car il convoque les états généraux mais ne répond pas aux demandes). Les députés du tiers-état se réunissent et se déclarent Assemblée Nationale (c'est-à-dire qu'ils représentent le peuple) le 17 juin 1789 avec quelques nobles et quelques clercs. Le 21 juin 1789, les députés de l'Assemblée font le serment du « Jeux de Paume ». Le 9 juillet, l'Assemblée se dit Constituante. C'est la fin de la monarchie absolue. La France devient une monarchie Constituante. Le 14 juillet 1789, les parisiens prennent la Bastille (pensant que le roi veut renverser la nouvelle constitution, ils veulent trouver des armes dans la prison). Durant l'été 1789 il y a aussi de l'agitation, des soulèvements (la Grande Peur) dans les campagnes et le reste de la France avec des destructions de château et de droits seigneuriaux. C'est dans ce climat d'agitation que les députés prennent la décision de construire une société nouvelle : il votent l'abolition des privilèges dans la nuit du 4 août 1789. Et le 26 août 1789, la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen est créé : les citoyen sont égaux devant la loi. Ces deux décisions mettent fin à la société d'Ancien Régime (société d'ordre) et marquent le début d'une société nouvelle.

        B) Une vie politique nouvelle dans une France modernisée

 Des tensions politiques persistent : le peuple de Paris ramène la famille royale de Versailles à Paris en octobre 1789. Le 14 juillet 1790, une fête est organisée : c'est fête de la fédération. Cette fête a pour but d'affirmer la concorde nationale (le fait qu'on est d'accord).

 Un développement des sociétés politiques avec une multiplication des journaux.  A l'Assemblée les députés se regroupent en fonction de leur sensibilité politique :    

                -les monarchistes

                -les jacobins = députés modérés puis plus révolutionnaires à partir de 1792

                -les sans-culottes à Paris

 L'Assemblée Nationale vote des réformes pour moderniser la France :

                -découpage du territoire en 84 départements

                -unification des poids et mesures

 Pour rembourser les dettes de la France, l'Assemblée Nationale nationalise les biens du clergé. La Constitution civile du clergé impose un serment de fidélité aux prêtres et aux évêques auprès de l’État. Ceci entraîne un conflit avec le pape (car c'est lui le chef de l'église catholique et c'est lui qui nomme les prêtes et évêques).

        C) Le roi accusé d 'un double jeu

 Le 21 juin 1791 Louis XVI s'enfuit de Paris pour rejoindre les nobles français émigrés et les troupes étrangères qui l'attendent à la frontière. Il est arrêté à Varennes, ramené à Paris et perd toute crédibilité du peuple et est considéré comme un traître, le peuple s'en méfient.

 La Constitution adoptée en septembre 1791 : elle crée une monarchie constitutionnelle qui répartit les pouvoirs entre le roi et l'Assemblée. Cette Assemblée est élue au suffrage censitaire. Les pauvres sont alors exclus du vote.

 Le «roi des Français» garde les décisions de politique extérieure (avec les autres pays) et le pouvoir exécutif (de gouverner la France et de promulguer les lois)

 Les monarchies européennes ont des craintes pour le roi de France mais ont également peur de la contagion de la Révolution française → création de tension contre la France révolutionnaire → 20 avril 1792 l’Assemblée Nationale, qui représente le peuple souverain, déclare la guerre à l’Autriche (alliée de la Prusse) → défaite française Louis XVI est accusé de double jeu (il est honnête vis-à-vis de la Constitution mais s’allie avec les puissances étrangères).

Conséquences : le 10 août 1792 → peuple de Paris, les sans-culottes, + les fédérés s’emparent de la résidence du roi à Paris (Palais des Tuileries) → le roi se réfugie à l’Assemblé Nationale → elle se met du côté du peuple et prononce alors la déchéance du roi → c’est la fin de la monarchie 

II- La 1ère République et ses difficultés (1792-1799)

Problématique : comment la 1ère République se met-elle en place et se maintien malgré ses fragilités ?

        A) Les sans-culotte et la mise en place de la 1ère République

  Avant que la Convention (Assemblée) se réunissent, les sans-culottes agissent et massacrent plus d’un milliers «d’ennemis de la Révolution» dans les prisons à Paris et en Province.

  La République est proclamée dans ce contexte de tension le 21 septembre 1792 → victoire de Valmy (troupe révolutionnaire contre les souverains ennemis)  contre la Prusse.

 Les divisions internes des révolutionnaires s’accentuent :

                - les girondins (groupes de députés majoritaires à l’Assemblée de droite) qui dirigent le pays sont hostiles aux sans-culottes

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