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Mon rêve familier, Paul Verlaine

Commentaire d'oeuvre : Mon rêve familier, Paul Verlaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Janvier 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 056 Mots (5 Pages)  •  1 871 Vues

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Commentaire littéraire: Mon rêve familier. Voir comment rédiger ça dans le classeur français

Introduction:        

 « Alinéa »Au XIX eme siècle la poésie symboliste se développe avec le premier recueil de poèmes de Paul Verlaine, Poèmes Saturniens,  publié en 1866. Ce recueil est composé de quatre sections : Mélancholia, Eau-Forte, Paysages Tristes et Caprices.  Le texte qui nous intéresse ici, tiré de la première section de Paul Verlaine publié en 1866 sous le titre « Mon rêve familier », est consacré à la nostalgie de l’amour et a la rêverie. Ce poème se présente sous la forme d’un sonnet classique constitué d’alexandrin et répartis en deux quatrains et deux tercets aux rimes embrassées avec alternance de rimes féminine et masculine. Notre analyse montrera comment le rêve du poète  devient la représentation d’une femme/muse idéale. Dans un premier temps nous aborderons le récit de son rêve, puis nous verrons ensuite que ce rêve représente la femme idéale.

Axe 1 : Le récit de son rêve

« Alinéa ». Dans tout le premier paragraphe, l’auteur prend le lecteur à témoin de son rêve. Nous pouvons constater par le titre « Mon rêve familier »et le premier vers que le poète plonge le lecteur dans un monde onirique. En effet dès le premier vers le poète annonce qu’il va faire le récit de « ce rêve » en particulier, et le déterminant démonstratif « ce » (qui a un effet d’annonce) montre qu’il ne s’agit pas de n’importe quel rêve. De plus le présent d’habitude des vers 1 et 3 « je fais souvent », « chaque fois » montrent que le poète fait un rêve qui se répète et qui le hante. Cependant il n’a pas une identité précise de cette femme dont il rêve continuellement comme le montre l’opposition entre le titre et « une femme inconnu » au v.2.  « Alinéa » Le parallélisme de construction dans le v.2 « et que j’aime et qui m’aime » mettent en valeur la réciprocité et la fusion des sentiments du poète pour cette femme. En effet le lyrisme du poème permet au poète d’exprimer ses sentiments personnels, comme par exemple son amour pour cette femme (« que j’aime », «  mon cœur », « aimés », « voix chères ») ou encore lui permet d’exprimer sa souffrance (« Hélas »). Mais le v.2 est en contradiction avec les phrases négatives des v.3 et 4 « ni tout à fait la même », « ni tout à fait une autre » car ils accentuent l’étrangeté de cette femme en même temps identique et nouvelle puisque le poète n’arrive pas à décrire avec précision la femme qui hante ses rêves. L’interjection au v.6 « hélas » caractérise la souffrance du poète car il ne la connait pas, il ne l’a jamais touchée. De plus la disparition de cette femme est accentuée par la phrase interrogative au  v.10.  Cependant le poète tante de s’imaginer le caractère physique de cette femme comme le montre la phrase interrogative et l’énumération du v.9.  Enfin cet impression d’étrangeté et d’irréalité se poursuit dans la dernière strophe, surtout dans les v.11 et 12 quand le regard de la femme est comparée à celui d’une statue remarquable par leur fixité, disant ainsi que le nom de la jeune femme évoque celui des défunts.

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