Mon rêve familier de Paul Verlaine

Mon rêve familier de Paul Verlaine

Introduction

I. L'implication de l'auteur

II. L'importance des sentiments

III. Le portrait et place de la femme

Conclusion

        Dans ce poème lyrique de Verlaine qui aborde un thème classique : la femme, on peut voir une série de sentiments qui se déroulent tout au long de celui-ci.

        Les sentiments exprimés dans ce poème sont l'amour romantique éprouvé envers une femme et un sentiment de malaise continue qui enveloppe ce dernier.

        Le poème commence avec un sentiment de malaise avec l'usage des adjectifs ''étrange'' et ''pénetrant'' (vers 1), pour décrire le rêve qu'il fait souvent. Ces adjectifs forment l'environnement d'inquiétude qui entoure son rêve et  donc le poème.

        L'amour romantique est le sentiment principal et la prèmiere fois qu'il apparaît c'est au vers 2 ''et que j'aime, et qui m'aime'' en parlant d'une femme inconnue. C'est un sentiment d'amour réciproque qui ne fait pas que le poète oublie sa souffrance, mais sa peine est enfin partagée. La répetition de la conjonction ''et'' et de la structure qui la suis, aporte de la musicalité, caractère si commun en Verlaine. On le voit aussi au vers 4 : ''et m'aime et me comprend''. Le sentiment d'amour romantique se répète mais cette fois avec un indice d'amour maternelle. Cela se produit aussi dans le vers 5 suivant avec la compréhension pour la part de la femme de tout ce qui est le poète ''mon coeur transparent''. Donc, pour tous les autres son coeur n'est pas transparent, son coeur est un problème sans solution. Et avec cela le poète se consacre comme un homme marginal et angoissé.

        L'idéal amoureux se construit autour d'un caractère maternel, avec la tendresse et la compréhension Le poète se sent compris parce qu'il sent qu'il ''cesse d'être un problème'' vers 6. De nouveau on peut apercevoir que le poète est un être angoissé qui est souvent rejeté mais que, à la fin, il est compris pour cette femme inconnue. Avec la répetition des structures '' me comprend'' vers 4 et ''me comprend'' vers 5, les sonorités et les allitérations en /m/ avec ''m'aime'', ''même'', ''problème'', ''blême'', ''femme'' et ''me'', le poète crée une musicalité qui berce le lecteur pour son rythme répetitif et lancinant qui nous fait sentir comme dans un rêve.

        Au vers 7 ''les mouteurs de mon front blême'' seule elle, il dit ''les sait rafarîchir, en pleurant''. Ici  se manifeste le sentiment de malaise, avec ''en pleurant'', qui apparait dans un cadre de tout bonheur et paix pour l'amour et la compréhension de la femme. En plus ''les moiteurs de mon front blême'' suggère une souffrance moral du poète.

        Face à tout ce scénario amoureux on voit comment le poète se présente comme un homme troublé et angoissé.

La mélancolie, au plan d'un sentiment de malaise, apparaît aussi au  vers 10 : ''je me souviens''

        Le sentiment mélancolique reapparaît au vers 14 avec l'allusion aux voix chères qui se sont tues, comparées avec la voix de la femme dont il parle constamment. Cela fait référence à un souvenir et à la tristesse d'avoir perdu des êtres aimés. Avec cela, on arrive à se demander si la femme dont il parle est morte. Aussi parce que sa voix est ''lontaine'' vers 13.

        Les mots ''exila'' et ''tues'' constituent des euphénismes pour évoquer des disparitions ou des morts. Encore souffrance morale par la perte d'êtres proches : ''des aimés'', ''voix chères''.

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