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Molière, le malade imaginaire

Commentaire de texte : Molière, le malade imaginaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Juin 2019  •  Commentaire de texte  •  626 Mots (3 Pages)  •  630 Vues

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Molière est un dramaturge classique du XVIIè siècle né en janvier 1622. Tout au long de sa vie il écrit de nombreuses oeuvres telles que Le Misanthrope en 1666, Le Malade imaginaire en 1673 ou encore Tartuffe en 1669. Nous allons nous intéresser à la scène 4 de l’acte V tiré de l’oeuvre L’Ecole des femmes parue en 1662. Cette oeuvre est le parfait exemple représentatif de la société du XVIIè siècle, où les femmes étaient considérées comme le jouet d’un homme. Dans le passage que nous allons étudier, Arnolphe, qui est le parrain d’Agnès, cherche à imposer à celle ci de l’aimer alors qu’elle éprouve des sentiments pour un autre homme. Elle va cependant lui montrer qu’il n’a pas le droit de lui imposer son amour. Nous pouvons alors nous demander comment Arnolphe tente-t-il d’imposer son autorité. Nous allons d’abord analyser la façon dont Arnolphe tente de s’imposer et deuxièmement nous étudierons la façon dont Agnès essaye de lui résister.

Pour commencer, Arnolphe est un personnage violent qui est loin de plaire à une jeune femme. En effet, pour montrer son autorité, Arnolphe emploi la politesse, nous pouvons remarquer qu’Arnolphe s’adresse à Agnès en la vouvoyant (« voulez vous », « votre enfance »…). Cependant, à partir de la ligne 15, Arnolphe qualifie Agnès de manière très péjorative et insultante, il la traite d’ « impudente » à la ligne 7, de « vilaine » à la ligne 15, de « peste » à la ligne 16, de « Précieuse » à la ligne 16 ou encore d’ « une sotte » à la ligne 18. A la ligne 23, il lui parle en employant le pronom « elle » comme si elle n’existait pas et qu’elle n’était pas à côté de lui. Il rabaisse la femme alors que lui se qualifie d’ « habile homme » à la ligne 18, se sentant supérieur à elle. Il lui reproche de raisonner alors qu’il la considère comme une sotte. A partir de la ligne 27, Arnolphe reproche aussi à Agnès de lui avoir coûté beaucoup d’argent, il s’est beaucoup occupé d’elle et estime qu’elle doit maintenant lui rendre la pareille.

De l’autre côté, Agnès ne cède pas à son chantage et est même choquée de la façon dont il la traite « mon dieu ! ce n’est pas moi que vous devez blâmer » à la ligne 8. Elle est honnête avec lui et lui avoue son amour non réciproque. Il y a un ton comique à partir de la ligne 13, Agnès se moque gentiment d’Arnolphe en le comparant à l’homme qu’aime Agnès « il en sait donc là dessus plus que vous […] à se faire aimer il n’a point eu de peine ». Elle reproche à Arnolphe de ne pas s’être montré aimable alors qu’il voulait être aimé « je ne veux plus passer pour sotte » à la ligne 33.

Elle réussit à mettre Arnolphe dans l’embarras en lui répondant intelligemment et en donnant son opinion qui est douloureuse pour Arnolphe mais qu’Agnès a besoin de donner. Elle trouve des réponses à toutes ses attaques et s’est épanouie grâce au sentiment de l’amour, elle ne répond plus par des phrases de jeunes filles comme on le voit de la ligne 28 à 33.

On voit bien dans cet extrait qu’Arnolphe considère Agnès comme son jouet et qu’il croit qu’elle lui appartient, cependant, il en devient pathétique car il désespère du fait qu’Agnès ne l’aime pas. Il tente d’être supérieur à elle et de montrer son autorité. Il y a un inversement des rôles,

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