Misère sur la terre qui saisissent le coeur

Crouet Antoine                                                                                          2nde2

Mme Païtard

Corpus :

Que dénoncent les auteurs dans ces textes, quels sont les procédés utilisés ?

        Le corpus se compose de quatre textes portant tous sur l'Homme sous l'effet de le misère materielle, pour la dénoncer, nous avons : un texte écrit par Jean de La Bruyère d'abord, célèbre pour Les Caractères ou les Moeurs de ce siècle, puis un texte issu de L'Encyclopédie écrite par Diderot et D'Alembert au cours du XVIIIème siècle. Le troisième texte est de Victor Hugo qui est son discours sur les caves de Lille prononcé à l'Assemblée au XIXème siècle. Et pour finir, le quatrième et dernier texte est tiré de L'homme révolté écrit par Albert Camus.

        Il s'agira ici de montrer que dénoncent les auteurs dans ces textes et par quels procédés.

        Les textes possèdent tous un points communs, c'est que chaque auteur veut convaincre son lecteur afin de se rendre compte de la misère de certains hommes par l'argumentation.

        Les textes de La Bruyère et d'Albert Camus sont des essais, celui de Vicor Hugo est un discours. Ce sont aussi des textes argumentatifs directs alors que l'article Misérable de l'Encyclopédie est indirect car c'est une définition. On relève dans ces textes différents champs lexicaux dont celui de la pauvreté et de la douleur : «misère sur la terre qui saisissent le coeur» qui sont présents dans chaque textes. Ces procédés sont utilisés pour accentuer l'idée exposé par l'auteur, c'est l'argumentation. Dans le premier texte de La Bruyère, il utilise des figures de styles et plus précisément des métaphores qui rapprochent l'homme aux bêtes. Il compare l'être humain a des bêtes ce qui provoque au lecteur un effet de surprise. Le troisième texte, lui, utilise l'anaphore «Figurez-vous» qui nous interpelle car l'auteur nous parle directement, il capte l'attention de l'assemblée pour convaincre. Comme La Bruyère, il nous compare, en quelques sortes, à des animaux car nos habitations sont comparées à des «tanières». Pour Albert Camus, il emploit un exemple d'esclave pour sa dénonciation. Il nous pose aussi des questions : « Qu'est ce qu'un homme révolté ? ». On relève dans la totalité des textes des accumulations : « dans le malheur, dans la peine, dans la douleur, dans la misère ». De plus on observe les mêmes champs lexicaux de la douleur et de la misère. Cela renforce l'argumentation.

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