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Marivaux, le paysan parvenu

Dissertation : Marivaux, le paysan parvenu. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Novembre 2017  •  Dissertation  •  1 555 Mots (7 Pages)  •  867 Vues

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LE BOURHIS Marie                                                                                1ereTG2

Le Paysan Parvenu, MARIVAUX

Acte II Scène 1

CATHERINE, JACOB, SOEUR HABERT L'AINEE, SOEUR HABERT LA CADETTE

La scène se déroule au 18ème siècle, dans un quartier animé de Paris. Au centre d'une grande propriété se trouve une demeure au nom des sœurs Habert. A l'étage principal se trouve le salon, grande pièce sombre composée d'une table centrale en bois. Un grand canapé, couvert d'une couverture poussiéreuse se trouve à l'extrémité de cette table. Catherine est une jolie fille vêtue d'un  tablier pour cuisiner sous lequel apparaît un chemiser et un bout de sa jupe. Elle a également de long et beaux cheveux blonds qui lui couvre une partie du visage. Jacob est un jeune paysan charmeur à l'idée de séduire Catherine. Quand aux sœurs Habert, elles sont complètement contraire à Catherine. Elles sont toutes les deux rondes et d'un aspect sale. Elles portent une robe blanche presque devenue noire de poussière et déchirée un peu partout, les cheveux ébouriffés dans tout les sens et la cadette apparaît comme fatiguée.

 L'AINEE – (d'un ton vif) Apportez des œufs frais à ma sœur qui est à jeun à l'heure qu'il est,         (sourit et regarde Jacob) et menez ce garçon dans votre cuisine pour lui faire boire un coup         (en le prenant par l'épaule).

CATHERINE - (d'un ton brusque mais pourtant de bonne humeur) Un coup ? (elle rit en         regardant Jacob de bas en haut) Il en boira bien deux à cause de sa taille (elle sortit les          verres et servit le jeune paysan).

JACOB -(d'un sourire séduisant) Et tous les deux à votre santé, madame         Catherine (en lui         répondant avec un regard charmeur).

CATHERINE -(hésitante) Bon (se met à rire tout en continuant à rougir) tant que je me porterai         bien, ils ne me feront pas de mal. (Elle se tourne vers Jacob en l’appelant)  Allons venez,         vous m'aiderez à faire cuire mes œufs.

Jacob et Catherine se dirige vers la cuisine située à l'étage en dessous du salon. Une table en bois assez vieille, couverte d'assiettes de fruits et légumes, de pain frais et d'une carafe de vin se trouvait au milieu de la pièce. Dans un coin de la cuisine se trouve la cuisinière de Catherine qui lui permet de faire cuire les œufs.

L'AINEE – Eh ! Non Catherine, ce n'est pas la peine, donnez-moi le pot de confiture, ce sera assez.         (dit-elle avec des yeux d'affamés, fixant le pot de confiture) 

 LA CADETTE – (n'étant pas d'accord avec sa sœur, elle s'agace) Mais, ma sœur, cela ne nourrit         point.

L'AINEE – (contrariée) Les œufs me gonfleraient.

CATHERINE – (dit sur un ton d'énervement et avec un grand geste sans appel) Ce sera des œufs,         un déjeuner n'est pas un dessert.

Jacob et Catherine se retrouve tout deux seuls dans la cuisine, pouvant avoir plus d'intimité lorsque les deux sœurs Habert remonte à l'étage principal  dans le salon. Catherine mis les œufs à cuire et proposa à Jacob un reste de ragoût, de la volaille froide, une bouteille de vin presque pleine et du pain. Jacob qui se trouvait assis à table n'avait jamais mangé un pain meilleur que celui-ci et ne s'empêche pas de le faire partager à voix haute à Catherine.

CATHERINE – (se met à cuisiner ses œufs tout en continuant à parler avec Jacob) Mangez , Dieu         veut qu'on vive. (elle rit)

JACOB – (en mangeant) Voilà de quoi faire sa volonté, (pose ses mains sur le ventre) et par-dessus         le marché j'ai grande faim. (en se caressant le ventre avec des gros yeux)

CATHERINE –(les yeux remplis de joie et d'amour) Mais dites-moi, êtes-vous retenu ? Restez-        vous avec nous ? (elle reste timide mais lui pose beaucoup de questions)

JACOB – Je l'espère ainsi, et je serais bien fâché que cela ne fût pas ; car je m'imagine qu'il fait bon         sous votre direction, madame Catherine (lui adresse un grand sourire) ; vous avez l'air si         avenant, si raisonnable ! (lui prend la main et l'embrasse avec un regard charmeur)

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