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Les Fausses Confidences de Marivaux

Commentaire de texte : Les Fausses Confidences de Marivaux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Avril 2022  •  Commentaire de texte  •  1 268 Mots (6 Pages)  •  467 Vues

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Commentaire de Texte

Marivaux est un écrivain, dramaturge, journaliste et romancier

français du XVIIIe siècle. Surtout connu pour son théâtre et attaché aux

Comédiens italiens comme La Commedia Dell’arte. Les Fausses

Confidences est une comédie en trois actes et en prose jouée pour la

première fois en 1737 par les comédiens italiens. Cette pièce repose sur

une intrigue simple ; un jeune homme ruiné du nom de Dorante veut

épouser une riche veuve du nom de Araminte et pour cela il fait appel à

l'aide de son ancien valet Dubois. Le passage a étudié est tiré de la

scène 14 de l'acte I. Ici, le valet Dubois se livre à la première fausse

confidence. En effet il révèle à Araminte qu'elle est l'objet de la passion

amoureuse de Dorante. Le valet se livre alors dans un récit improvisé et

circonstancié de ces amours cachés, dans le but d'émouvoir la jeune

veuve et de susciter son intérêt. Dans cette étude, on se demandera

comment s'exprime le talent et la virtuosité du valet. Il s’agit d’évoquer

d’abord la mise en place du stratagème, avant d’envisager la révélation

de la passion de Dorante vis-à-vis d’Araminte : la première fausse

confidence.

Premièrement, Dubois, met en place son stratagème en cherchant à

éveiller l’intérêt d’Araminte.

Dès le début de l’extrait, Araminte est d’ors et déjà très inquiète face

à un homme révolter. En effet, Araminte est intriguée par l’attitude de

Dubois comme l’indiquent les interrogations totales partielles « Mais que

signifient tes exclamations ? »(L1), et « Explique-toi : est-ce que tu le

connais ?(L1). Puis, Dubois joue l’homme révolté à l’évocation et suggère

une chicane entre-eux, c’est le cas avec les exclamations « Si je le

connais, Madame !, si je le connais ! Ah ! »(L2), et la question rhétorique

« N’avez-vous pas vu comme il se détournait de peur que je ne le

visse ? »(L3). Par la suite, elle semble commencer à s’inquiéter, comme

l’indique l’interrogation totale directe « Serait-il capable de quelque

mauvaise action, que tu saches ? » puis l’euphémisme « Est-ce que ce

n’est pas un honnête homme ? ». Donc, Araminte est pleine d’inquiétude

face à un homme révolter.

Ensuite, Dubois attire l’attention d’Araminte sur Dorante en réalisant

un portrait de celui-ci, ce qui semble fonctionner. Effectivement, déjà

Dubois réalise alors un éloge paradoxale de Dorante, comme nous

montre la négation partielle « Il n’y a point de plus brave homme dans

Roni

Galland

toute la terre »(L6), puis le comparatif de supériorité « il a, peut-être, plus

d’honneur à lui tout seul que cinquante honnêtes gens ensemble »(l6),

l’hyperbole « c’est une probité merveilleuse »(L7), et enfin la négation

partielle « il n’a peut-être pas son pareil »(L7). Suite à cela, Araminte est

un peu perdue via les questions « de quoi peut-il donc être question ?

D’où vient que tu m’alarmes ? », et elle ajoute l’hyperbole « En vérité j’en

suis toute émue »(L8) ce qui montre que le plan de Dubois fonctionne.

Celui-ci complète l’éloge de Dorante mais de manière paradoxale

puisqu’il met en relief le fait que son défaut est la bêtise « C’est à la tête

que le mal le tient. »(L9). Ce à quoi Araminte répond naïvement par une

question directe totale « A la tête »(L10). Donc, le valet attire l’attention

d’Araminte sur Dorante en réalisant un portrait paradoxale de celui-ci, ce

qui semble fonctionner.

Nous avons donc assister à la mise e place du stratagème de Dubois

tout en éveillant l’intérêt d’Araminte. sur le jeune Dorante. Désormais, le

valet passe à la vitesse supérieure et fait part à Araminte la première

fausse confidence.

Tout d’abord, Dubois débute cette dernière. Il commence par affirmer

La soi-disant folie de Dorante comme l’indique le vocabulaire péjoratif « il

est timbré »(L11), et la comparaison hyperbolique « timbré comme

cent. »(L11). Elle semble douter et exige des précisions avec

l’interrogation directe partielle « Quelle preuve as-tu de sa folie ? »(L12).

Dubois confirme

...

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