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Lecture analytique de TRAVAIL de Zola

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Par   •  5 Mars 2019  •  Commentaire de texte  •  1 488 Mots (6 Pages)  •  1 606 Vues

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Lecture analytique « Travail » de Zola

Intro : Emile Zola est un écrivain Français du XIX ème siècle. Au cours de sa vie, il occupa plusieurs fonctions avant de devenir journaliste. Très jeune, il s’intéressa à la place de l’humanité dans la société. Tout au long de sa vie, il s’intéressa à de grands utopistes, ce qui influencera une de ces œuvres : « Travail » publiée en 1901. Dans cette œuvre, l’auteur nous présente sa cité idéale sous forme d’une utopie, tout en critiquant la société contemporaine. Ainsi, comment grâce à cette utopie, Zola nous dénonce-t-il notre société ? Tout d’abord nous parlerons de l’usine, puis d’un lieu idéal

I-Une usine

A) Un lieu de vie

-Nom du lieu: la « Crècherie »= connotation positive qui en fait est un lieu qui symbolise la vie, la naissance, le début d’une nouvelle société

- différence avec « l’Abîme » qui est l’autre usine de la ville Beauclair= connotation négative, effrayante d’un lieu où l’on tombe, où l’on se perd

-Champ lexical de l’usine : « ateliers », « machines », « ouvriers », « salariés », « travail », « grands halles de fabrication »= lieu de travail de l’ouvrier, mais il y a de la précision : c’est une « usine élargie » car véritable lieu de vie : devient une « Cité » avec la « population » ( une cité utopique chercher depuis toujours par l’humanité » « Cité » avec une majuscule devient un concept

- « petites maisons », « jardins »= habitations individuelles liées à l’usine

-lieux culturels : « bibliothèques », « musées », « salles de spectacle »au pluriel= multiplication de ces lieux non indispensables, qui ne sont traditionnellement pas accessibles aux ouvriers

- « Maison commune »= nom modeste qui souligne l’aspect communautaire : « Palais du peuple »: prend de l’importance, met le peuple en position de force, de chef.  Vocabulaire mélioratif «  maisons claires et gaies », « verdure » des jardins

B) Critique de l’usine traditionnelle 

-L’Abîme= « vieux Beauclair » représente le monde ouvrier traditionnel

-Ouvriers caractérisés par la pauvreté : ouvriers gagnent la moitié du salaire de ceux de la Crècherie, ils sont qualifiés de « misérables »

-Le texte évoque la misère des ouvriers en contrepoint : en effet : Hommes de la crècherie= « sains, intelligents, allègres »= critique du monde ouvrier qui serait caractérisé par la bêtise, la violence, l’ivrognerie et la tristesse.

-Monde déprécié à la fin de l’extrait : « cette noire et puante bourgade ouvrière, nid de douleur et de peste, où le salariat agonisait sous les plafonds » = monde ouvrier représenté par la souffrance et la mort.

-Monde ouvrier traditionnel est présenté par Zola comme celui d’hier

C)Différence entre l’usine d’hier et celle d’aujourd’hui

« C’était dès maintenant, une leçon de choses, une expérience décisive, qui peu à peu allait convaincre tout le monde »

-Dès la première phrase du texte, nous avons une marque différenciant les Hommes d’hier et ceux d’aujourd’hui, utilisation de l’imparfait : « hier » associé à : « gagnaient déjà le double de leurs camarades des autres usines »

-les « Camarades des autres usines » = Hommes d’hier dans la misère et ne cessent jamais de travailler

- « les misérables salariés d’hier » adjectif « misérables » péjoratif = mauvaises conditions de vie et de travail : travaillent beaucoup et gagnent peu

- « affamés d’hier » = péjoratif

-Hommes d’aujourd’hui associés à termes mélioratifs : « gagnaient déjà le double de leurs camarades des autres usines » = conditions de vie nettement meilleures

- idée de richesse « royal » désigne le roi, donc pouvoir alors qu’ici le pouvoir est au peuple : « jusque là au seul riche »

- les « pauvres ouvriers » = riches : idée d’égalité : « deux sexes qui doivent vivre côte à côte » idée d’égalité hommes/femmes pas le cas dans l’ancienne société

II- Un lieu idéal

A) Lieu de vie idéal

-Mise en valeur du lieu : « ateliers clairs et joyeux »

-Mise en valeur des conditions de travail : « machines que des enfants auraient conduites »= facilité du travail, «  huit heures, six heures, trois heures »= gradation descendante qui montre que le travail n’est pas une question de temps.

-Reconnaissance de l’humain : texte qui oppose les « salariés » et les « hommes » à la crècherie, les ouvriers ne sont pas considérés  uniquement en fonction du travail, mais sont reconnus pour ce qu’ils sont, en tant qu’êtres humains, l’ouvrier est donc traité avec « justice »

-Les « magasins généraux » permettent aux ouvriers d’acheter ce dont ils ont besoin/ envie : opposition entre les « affamés » , ceux qui ne peuvent même pas avoir de quoi survivre opposés à ceux de la Crècherie qui non seulement connaissent le « bien-être » , mais aussi la « jouissance », le plaisir des « riches » qui est d’acheter des choses superflues.

=passage de la misère à une vie supérieure superflue

-Lieu de culture : énumération : « bibliothèques,musées, salles de spectacle, jardins, divertissements »= intensification par la marque du pluriel= le bien-être des ouvriers ne reposent pas seulement sur de meilleures conditions de travail,mais aussi sur l’ouverture intellectuelle et culturelle

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