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Lecture analytique Fin de partie de Becket

Commentaire de texte : Lecture analytique Fin de partie de Becket. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  17 Janvier 2018  •  Commentaire de texte  •  1 609 Mots (7 Pages)  •  948 Vues

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LECTURE ANALYTIQUE FRANCAIS

Becket est un auteur de 20e siècle né en Irlande mais écrivant en Français.  Il a obtenu le prix nobel de littérature en 1969. Fin de partie est une piece d'abord écrite en français   et  qui a été traduite en anglais pour se nommer «  endgame »

 

En quoi cette scène d'exposition trouble le lecteur tout en bousculant les codes du théâtre classique ?

I – Scène d'exposition troublante

b. Personnages mytérieux/ étranges

a. Ambiance déroutante

c- Dialogue relation spéciale

II- Un théâtre insolite

 a ) Rejet de la tradition

b ) Comique et Tragique

I-Scène d'exposition troublante

 A - Les personnages présentés troublent le lecteur et peuvent même être inquiétants

Il sont 2 , Clov et Hamm

Hamm est handicapé peut – être paralysé comme il est présenté  dans «  un fautueil a roulettes » l. 10.

La présence de sang sur le mouchoir de Hamm joue également un rôle dans le malaise «  mouchoir taché de sang étalé sur le visage » , il pourrait être blessé ou mourant. Les « lunettes noires » qu'on découvre après qu'il ait retiré son mouchoir sont un signe qu'il est sûrement aveugle car il est en intérieur et que seuls les aveugles portent constamment des lunettes noires.

De plus, le spectateur peut etre inquiétés par ses «  yeux blanc » l 100 que même Clov n'a jamais vu. Hamm n'est même pas sur de ce qu'il avance car il emploie le verbe «  paraitre » 100  qui plonge le lecteur dans l'incertitude et le trouble.

Il ne dispose pas de toutes ses capacités physiques.

Sa maladie ou infirmité est d'autant plus probable car il habillé de la même manoère qu'un vieil homme en fin de vie «  en robe de chambre, coiffé d'une calotte en feutre [ … ] d'épaisses chaussettes au pied » Le malheur de ce personnage est ressenti car Hamm souhaite que «  sa mère » l 69 ; «  son père » l 68  et même « son chient »l 69  souffrent autant que lui car il affirme «  Oh je veux bien qu'ils souffent autant que de tels êtres peuvent souffrir » 71. Il y a un rupture familliale car il utilise l'adjectif «  tels » ce qui renforcent sa haine envers eux.

On apprends aussi qu'il n'a pas toujours été souffrant aux lignes 67-68 avec une interrogation a la quelle il réponds lui même  « Peut-il y avoir misère plus haute que la mienne ? Sans doute. Autrefois mais aujourd'hui ? »  On sent la nostalgie du personnage avec sa vie d'avant

Le lecteur est complètement troublé car aucun réelle information n'est divulgu

Si Hamm est infirme et mourant , Clov quant a lui peut marcher  avec le nom de mouvement «  démarche » qui est tout de même pertubée «  raide et vacillante »  on l'imagine un peu instable.

Sa santé mentale peut être remise en question «avec la répétition de la didascalie « rires brefs » a la ligne 25 , 29, 35 et 42 . Il semble très nerveux . Les premières paroles de Clov sont déroutantes «  Fini, c'est fini, ca va finir, ça va peut-etre » Il y a une gradation descendante car il commence par être sur de ce qu'il dit puis il emploie «  peut etre » synonyme d'incertude ce qui illustre également son ignorance sur ce qu'il va se passer dans l'avenir .  Son «  regard fixe » signifie qu'il est comme vide, inanimé car ses yeux ne dégagent rien  l.44 et sa « voix  blanche » l.44 aucun sentiment. engendrent une certaine peur chez le lecteur .

La condition difficile autant physiquement pour Hamm que mentalement pour Clov s peut troubler le lecteur et se réveler inquiétant

B Ambiance déroutante Le décor est décrit durant les 7 premières lignes de la grande didascalie. Ensuite L'ambiance instaurée dès le début de la pièce est sombre. Le décor est très minimal. La pièce est mal ou très peu éclairé, on le remarque avec l'oxymore « lumière grisâtre » la lumière est qualifiée de grisâtre, âtre étant un suffixe péjoratif qui montre que la pièce n'est pas très lumineuse.

« Deux petites fenêtre haut perchées, rideaux fermées » l 4, 5 Sentiment d'enfermement comme dans une prison, vu que les fenêtre sont innacessibles adjectif «  haut et ne laissent pas passer la lumières

l'adjectif «  vieux » l.7 et la présece de «  deux poubelles » dans la même pièce des personnages montre l'insalubrité de leur logement.

Aucun détail précis de l'endroit dans lequel ils se trouvent, seul l'intérieur est décrit, rien sur ce qu'il y a autour ce qui fait se poser encore des questions au lecteur qui cherche a comprendre.

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