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Lecture Analytique " terre ouvre moi"

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Par   •  7 Février 2019  •  Commentaire de texte  •  1 991 Mots (8 Pages)  •  2 071 Vues

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Sonnets sur la mort de Marie

« Terre ouvre-moi », Pierre de Ronsard,1578

Introduction :

- Ronsard (1524-1585) , écrit des sonnets pétrarquiste : poésie lyrique célébrant la femme aimée et ainsi qu'un maniérisme de la forme. Pétrarque a donné un style métaphorique qui s'appuie sur le sonnet. (amour de Cassandre) . Surnom : « le prince des poètes

En vieillissant il est riche et célèbre mais les dernières années il tombe malade. Il se retire les 10 dernières années et 7 ans avant sa mort en 1518 il écrit les Sonnets sur la mort de Marie. Ce poème est tiré de ce recueil . Il fait parti des mouvements littéraires de la Pléiade et de la Renaissance (16e)

- Cette œuvre a été publiée en 1578 , c’est un poème a forme fixe , un sonnet en alexandrins où le poète s’exprime a la 1 ère personne .

- Il comporte diffèrent thèmes tels que : Le lyrisme ( puisqu’il exprime des sentiments personnels ) , la souffrance et la peine qui rentre dans le registre élégiaque ( effet produit par ce texte sur le lecteur) car Marie est décédée . Il a même été tellement touché par sa mort qu’il a lui-même voulut mourir ( ou du moins il y a pensé) .

Problématique : (nous allons chercher a comprendre…) Comment la poésie transcende (= permet de dépasser ) la douleur du poète ?

I : Un deuil

a)La mort de Marie

b)L’expression d’une souffrance

c)L’appel de la mort, deuil de lui même

II : L’hommage

a)L’éloge de Marie

b)Association de Marie au Bonheur

c)Le pouvoir de Marie

III : La poésie synonyme d’éternité

a)Le mythe d’Orphée

b)La poésie est unie pour l’éternité

I) Un poème sur le deuil

a) (car c’est) La mort de Marie

-On peut remarquer qu’ Au V.2 il y a la périphrase « caché dessous toi » qui signifie qu’elle est sous terre .

Il y a aussi des Euphémismes avec les mots « caché », « sépulture » et « belle cendre » qui ont pour but d’atténuer la réalité sur le fait que Marie sois morte .

- Au V.4 il y a une Allitération en SE qui met en évidence l’effacement du corps.

- Le V.5 « le trait qui la tua » représente un moment fatal , il y a une notion de fatalité dans ce poème , on peut parler de registre tragique .

- Au V.2 il y a une allégorie de la mort avec « La parque » et au V.12 « la mort qui s’en alla » (représenter sous forme concrète quelque chose d’abstrait)

- Au V.5 Le passé simple est utilisé « tua », pour décrire les actions passées qui sont rapides , sa mort est instantanée elle arrive d’un seul coup.

Le passage de la vie a la mort a été extrêmement rapide, il est renforcé avec un enjambement au V.12 et 13 , il ajoute une fluidité au poème donc de la rapidité .

- Au V.5 il y a une métaphore « le trait » qui exprime encore une fois la rapidité de sa mort .

B) L’expression d’une souffrance

- car c’est un texte a la 1ere personne , il y a le champs lexical de la douleur comme au V.6 « émoi » qui montre son émotion et au V.7 « le mal » c’est-à-dire ce qu’il ressent .

- Au V.12 il y a l’ hyperbole « je suis mort » qui exprime avec exagération la douleur forte qu’ il ressent .

- Au V.12 il y a également une allitération en ME qui permet au poète d’insister sur le mal et la souffrance qui le contienne .

- Au V.1 il se plaint en personnifiant la Terre et en s’adressant elle , et au V.3 « O Terre » , Il interpelle également a l’aide d’ un O vocatif On a donc ici une Apostrophe ,le poète s’adresse directement a la Terre , en attente d’une consolation renforcée par un tutoiement au V.1 « ton sein » qui exprime une complicité , une proximité entre le poète et la Terre et qui donne une image maternelle de celle-ci.

C’est une plainte mais également une prière puisque Ronsard utilise le mode de l’ impératif au V.1 « Ouvre moi », « laisse » et V.3 « Cache moi ».

Dans ce poème le poète fait aussi un …

C) L’appel de la mort , deuil de lui-même

- Pourquoi tout d’abord veut il mourir ? Et bien parce qu’il ressent une souffrance insupportable et immense .

- Au V.12 son souhait est exaucé « je suis mort » , il revient d’entre les morts comme Orphée dans la mythologie grecque.

- La mort pour Ronsard est un devoir , il a l’obligation de mourir , pas le choix et pour cela il utilise des verbes d’obligations plus une proposition subordonnée de cause antéposé (posée avant) tels qu’au V.7 et 8 « je ne saurai plus vivre » .

- Au V.7 et 8 il y a également un chiasme sonore qui prend la forme ABBA avec des sons tels que VE , SE, SE, VE qui exprime le devoir de mourir de celui-ci .

- Puis il y a une Antithèse « mort » et « vivre » qui montre l’impossibilité en fin de compte de vivre .

- La mort et la souffrance s’opposent , car il ne veut plus souffrir , il doit abréger ses souffrances comme au V.6 « finir mon émoi ». car La mort lui permettra de rejoindre Marie .

- Et pour finir avec le fait que ce poème soit un deuil , avec les vers 1 et 2 , 3 et 4 , puis 5 et 6 il y a un enjambement qui traduit une

...

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