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L’eau Comme un Symbole de la Mort, la Violence, et la Purification Spirituelle dans The Dew Breaker

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Par   •  5 Septembre 2019  •  Commentaire de texte  •  2 876 Mots (12 Pages)  •  526 Vues

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L’eau Comme un Symbole de la Mort, la Violence, et la Purification Spirituelle dans The Dew Breaker

Dans The Dew Breaker par Edwidge Danticat, tous les personnages ont une expérience traumatique et difficile à cause de leurs expériences en Haïti sous le régime Duvalier. Ces expériences et personnages partagent un lien entre un seul personnage qui s’appelle M. Bienaimé, qui était Tonton Macoute ou « dew breaker, » un soldat violent qui travaille pour les Duvalier. Ils venaient pendant la nuit pour capturer et torturer tous ceux qui étaient possiblement contre le régime. Bienaimé s'est échappé comme d'autres expatriés à un quartier haïtien à New York. Les critiques littéraires parlent beaucoup des sujets comme le traumatisme, le colonialisme, et les conséquences de la violence, mais on ne parle pas d’eau, un élément dans le titre du roman même. Ce n’est pas une coïncidence que l’eau est mentionnée au moins une fois par chapitre. La sculpture de Ka est détruite dans un lac en Floride, le frère d’Anne est mort dans la mer à la plage, et l’enfant avorté de Nadine s’appelle « The Water Child. »  L’eau a été un symbole pour la mort, la violence, et la purification spirituelle dans la littérature depuis l’époque celtique, et elle est aussi un lien très important pour une meilleure compréhension des thèmes du roman caribéen.

La première question, bien sûr, est qu'est-ce que l'eau a à voir avec quoi que ce soit ? The Dew Breaker est une histoire non-linéaire avec beaucoup de personnages différents dans d'autres époques.  Selon Paola Ghinelli, l’eau est comme un « trace du temps » symbolique dans presque toute la littérature caribéenne. Dans son article L'EAU COMME TRACE DU TEMPS : L'exemple de la littérature caribéenne, elle cite Gaston Bachelard et a conclu que « Il est quand même significatif de remarquer que cette étude des « images matérielles » mène l’auteur à souligner des caractéristiques de la représentation littéraire de l’eau qui l’approchent curieusement de sa représentation dans le corpus littéraire caribéen francophone contemporain, dans lequel l’eau est souvent connotée temporellement. » (1) Parce que l’eau « …porte souvent la mémoire du « passage du milieu » » et est « …un élément de réconciliation avec un temps volé par une histoire douloureuse…, » (Ghinelli 2, 4) c’est évident que l’eau n’est pas simplement un symbole vraiment important dans The Dew Breaker, mais un thème central. Premièrement, Danticat a créé, comme l’eau, un monde fuyant ou les personnages apparemment pas connectés par quoi que ce soit au début sans contexte. On sait qu’après avoir lu le livre, tous les personnages sont liés par Haïti, les macoutes, ou Bienaimé, l’homme connu comme “The Dew Breaker.” L’eau, comme la violence et du temps, est puissante et dangereuse, mais est aussi un lien entre tout le monde. Un de ces trois éléments (l'eau, la violence, ou le temps) finira par tuer tout le monde, mais dans le contexte du livre et en réalité, ils sont ce qui nous relie.

Même si The Dew Breaker est avec beaucoup de personnages différents, leurs histoires tournent autour de Bienaimé qui, convenablement, commencent et finissent avec lui. Dans le premier chapitre qui s’appelle « The Book of the Dead, » Bienaimé était avec sa fille, Ka, qui est en train de vendre une sculpture à Gabrielle Fonteneau, mais nous découvrons à la première page qu'il a mystérieusement disparu. Après son retour, il l'emmène dans un lac artificiel et nous découvrons avec Ka que son père a noyé la statue dans le lac et elle est détruite. Bienaimé révèle qu’il n’était pas emprisonné, mais qu’il était un Macoute qui a tué beaucoup d'Haïtiens sous le règne du régime Duvalier. Il a noie la statue parce qu’il pense qu'il ne l'a pas méritée à cause de ses actions passés. Il dit aussi que Ka est comme son ange gardien et sa méthode de réparation pour la rédemption dans l’au-delà selon des croyances d’Égypte ancien.

Pendant le chapitre, avant d'avoir détruit la statue, Bienaimé a mentionné qu’il voulait être enterré avec cela quand il mourra. Ka a répondu « Like the ancient Egyptians » et a parlé de The Book of the Dead, un genre de guide pour aider les âmes à travers les étapes d’Enfers. Selon mythologie égyptienne, on aurait utilisé les 190 envoûtements ou déclarations pour affronter les défis. Quand Bienaimé parle du jugement du mort, il fait référence au jugement de Osiris. “However, before the soul stands to face Osiris and the final judgment, he or she must first pass through a series of gates and caverns that are infiltrated and guarded by mystical creatures that are vicious and will do whatever is possible to stop the passer-by. And to pacify these ferocious beings the deceased would use the spells in his or her Book of the Dead.” (Weaver 72) Pendant le jugement, l’âme récitéra l'envoûtement numéro 125. Elle dira :

“O my heart of my mother! O my heart of my mother! O my heart of my different forms! Do not stand up as a witness against me, do not be opposed to me in the tribunal, do not be hostile to me in the presence of the Keeper of the Balance, for you are my ka which was in my body, the protector who made my members hale. Go forth to the happy place where to we speed, do not make my name stink to the Entourage who make men. Do not tell lies about me in the present of the god. It is indeed well that you should hear!” (Weaver 74)

De plus, selon Seda Arikan qui a écrit Salvation or Catastrophe: Symbolism of Water in Literature parle des mythes et légendes ou l’eau est une échappatoire spirituelle et elle est symbolique de la vie et de la mort dans plusieurs cultures anciennes comme l'Islam et celle d'Égypte.

« It is significant to mention that in many myths and legends, watery places, such as fountains, lakes, or rivers are regarded as entrances to the Otherworld.  [T]he journey beyond the physical into the unknown has always been represented as a journey over water. The ancient Egyptian underworld, Amenti, was believed to be on the west of the river Nile, and the Celts saw the Isles of the Blessed (afterlife) as being in the west over the Atlantic Ocean. » (209)

Finalement, dans la mythologie égyptienne, l’idée d’un « ka » se manifeste aussi comme une statue qui représente le corps de quelqu’un dans un moment réaliste. Quand Ka a créé ce qu’elle pensait être son père en prison, elle honorait en fait un terrible morceau de son père quand il était un Macoute. Pendant le jugement d’Osiris, une des questions qu’il demande l’âme de quelqu’un est si vous avez assassiné ou menti pendant leur vie sur Terre. S'il avait été enterré avec la statue, il aurait été condamné aux lacs d’Enfer dans la pègre parce que la statue ou ka est aussi l’homme lui-même. (Weaver 75) Avec le contexte du monde d’Égypte ancienne, c’est facile à comprendre pourquoi Bienaimé ne voudrait pas se représenter comme un tueur, mais pourquoi noyer la statue au lieu de brûler ou quelque chose comme ça ? L’eau, comme dans d'autres cultures, est utilisé pour laver des péchés dans Égypte ancienne. (Weaver 76) Comme Ka a dit, peut-être la statue était son dernier sacrifice avant sa mort. Aussi, la destruction de la statue est une métaphore pour la « destruction » ou la « mort » de sa vie de violence. L’eau dans ce chapitre est un exemple symbolique de la purification spirituelle et aussi la destruction. Quand Bienaimé dit qu’il ne voulait pas faire de mal à personne et il n'est plus la même personne, il le croit.

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