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Le thêatre au XVIIe siècle

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Par   •  10 Mai 2018  •  Cours  •  1 880 Mots (8 Pages)  •  441 Vues

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Le théâtre au XVIIe siècle.

Classicisme romps avec le baroque : unit de date 1 jour, 1 lieu, 1 action : 3 unités.

Bienséance : ne doit pas choquer

Plaire et instruire

Querelles des anciennes et des nouveaux

Tragédie : Fatalité, terreur, fureur, mettre en colère → le dilemme tragique

Théâtre et représentation.

I – L'Antiquité (grecque)

Autel, prêtre, sacrifices d'animaux, on ramassait les gens dans la rue.

Dispositif scénique vient de theatron : lieu d'où l'on voit.

Théâtre : Deux personnes qui parlent entre elles, la parole circule entre les deux personnages.

Double énonciation, le théâtre repose sur cette notion.

On invente la tragédie → double énonciation → le 4eme mur.

Époque de Sophocle → Concours de trilogies de tragédies

Tragédies : actes, on fait rentrer le chœur (= commente ce qui se passe, demande aux acteurs des explications, demande l'avis aux spectateurs) = guidé par le Choryphée.

Après âge classique. Aristophane

Entre chaque fin de tragédie, pause pour faire rire les gens, la comédie est inventée.

Antiquité, grande période du théâtre.

II- Moyen-Age

Théâtre détesté par les religieux → que des histoires de saints en images.

Mais les italiens : «Comedia dell'Arte» : jouaient toujours les mêmes personnages masqués.

Comiques et satyrique.

Pau Falon

Dottore

Zanni →ceux-là font le + rire (ce sont les valets)

Matamou.        Demis-masques. Spécialités dans un rôle toute leur vie, même si les

                pièces changent.

III – Le Classicisme

A cause de Boileau, siècle de tous les dangers :

3 unités : - action        - lieu        - temps        - bienséances (pas choquer)

Ou comédie Ou tragédie pas de mélanges de genres

Tragédie classique

- 5 actes

- doit inspirer (terror et furror)

- créer un effet de Catharois (purge, purgation des passiet d’évacuer ce qui ne va pas)

La passion est au-dessus, dans la tragédie classique.

Comédie :

- 3 actes                        - quiproquo

- les types de comique        - situation

- geste

-mots langage

A) La double énonciation : les personnages se parlent entre eux, mais, alors qu'ils font mine de ne pas s'adresser au public, ils renseignent celui-ci sur l'action, le caractère des personnes. Ce phénomène est particulièrement intéressant à observer dans les procédés d'Exposition et dans les apartés ou, justement il y a rupture de cette double énonciation rupture du « quatrième mur », rupture de l'illusion théâtrale.

B) Le conflit : au théâtre le conflit a un sens plus large que dans la conversation courante, il désigne tout dialogue entre deux personnages. Le conflit détermine la position du dominant (le personnage à qui le dominé vient demander quelque chose) et du dominé (celui qui vient demander quelque chose au dominant). L'évolution de ce rapport qui peut s'observer notamment à partir du « temps de parole », de la longueur des répliques respectives, permet de déterminer les mouvements de la scène, une scène typique permettant d'observer une inversion de ces rapports Dominant/dominé au cours de la scène, ce qui fait du même coup avancer l'action, par une résolution des conflits.

- A partir du même rapport dominant/dominé, on peut observer le rôle effectif du dominé : qui est, dans la tragédie notamment, le confident et n'est, quelquefois, que le faire valoir du personnage principal, qui sans lui serait dans un monologue.

C) La dramaturgie : C'est l'art de raconter une histoire (qu'on appelle fable, au théâtre) selon les règles qui vont évoluer en fonction des époques et des mouvements littéraires. On distingue ainsi la dramaturgie classique, dont les règles firent édictées par Boileau au XVIIe siècle : les trois unités (unité de lieu, unité de temps et unité d'action), les bienséances et une dramaturgie épurée qui plaise et qui soit rationnelle.

D) La dramaturgie romantique qui prendra le contre-pied de la dramaturgie classique, en proposant une autre typologie des personnages (les parias et les petits sont souvent au devant de la scène dans la dramaturgie romantique), une esthétique du mélange des genres et une dramaturgie des tableaux juxtaposés proposant plusieurs actions parallèles.

- Voir pour en savoir plus : la préface de Cromwell de Victor Hugo et la Bataille d'Hernani. La dramaturgie moderne est beaucoup plus complexe (dramaturgie naturaliste, symboliste, dramaturgie brechtienne et théâtre épique…) Par chance la dramaturgie contemporaine n'est pas à votre programme de première, mais avec Arthur Miller, vous devez avoir quelques notions sur le théâtre épique, sur les rapports à l'illusion théâtrale et sur les rapports théâtre/cinéma.

E) Un théâtre épique à la Brecht : le théâtre est engagé, il propose à partir de personnages emblématiques une démonstration politique sur l'exploitation de l'homme par l'Homme et sur les affres du Capitalisme. A plusieurs reprises l'illusion théâtrale est rompue, comme chez Brecht pour faire des flash-back et proposer des personnages imaginaires, émanant de l'imaginaire du héros.

(→ Au lieu de chercher un décor sous forme d'arbre et de chêne afin que son personnage y meurt à côté, il met juste une pancarte avec : Chêne.

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