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Le siècle des lumières. 18ème siècle

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Par   •  4 Avril 2018  •  Chronologie  •  2 661 Mots (11 Pages)  •  1 017 Vues

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Le Siècle des lumières. 18ème siècle

Introduction.

« Siècle des lumières » : a partir de la fin du MA, chaque siècle a son petit mot : la renaissance pour le 16 avec la redécouverte des textes grec, l’âge classique pour le 17, et le siècle des lumières pour le 18.

Les Lumières en question, sont les Lumières de l’esprit, les connaissances. Le mot est pris dans un sens figuré. Ce sont les lumières de l’esprit qui permettent d’accéder à la vérité. Ces lumières de l’esprit sont les connaissances, les savoirs rassemblés par exemple dans l’encyclopédie. C’est aussi la raison, valeur philosophique maitresse du 18ème, qui font reculer les ténèbres, l’obscurité des préjugés, en matière religieuse avec la superstition.. Egalement en matière politique, avec la tyrannie, l’arbitraire.

Cette idee s’associe avec une émancipation qui trouvera son ancrage a la fin du siècle dans la révolution française.

Les Lumières ne désignent pas des personnes (!!), mais un courant de pensée auquel se rattachent les philosophes du 18, qui avaient leurs ennemis.. Ce courant de pensée promeut les idées de progrès et de libertés.

I - Le contexte historique.

1 - La fin de l’ancien régime

Le 18ème correspond a la fin de l’ancien régime. Celui ci sera aboli au moment de la révolution de 1789, notamment durant la nuit du 4 auto 89 ou est décrétée l’abolition des privilèges (plus de noblesse…)

Le règne de Louis 14 a duré jusqu’en 1715. Le duvet du 18 correspond donc à cette fin de règne de Louis, un roi autoritaire devenu dévot, qui fait peser sur le pays une chape d’autoritarisme et de rigorisme du point de vue des moeurs.

De telles périodes, ou le gens vivent sous de fortes contraintes sociales, sont habituellement suivies de relâchement des moeurs, avec un volonté de s’amuser…pour rattraper le temps perdu.

C’est ce qui s’est passé sous la régence (après la mort du roi) de 1715 à 1723.

Louis 15, arrière petit fils de Louis 14, prend sa place mais est trop jeune pour assurer le pouvoir, c’est pourquoi le Duc d’Orléans assure l’intérim. C’est une période durant laquelle la société française se livre avec beaucoup d’insouciance aux plaisirs de tous sens : jeu, table, prostitution..

Cette période laisse une image de débauche…

Louis 15 règne donc de 1723 à 1774. Au debut de son règne, Louis est tres populaire et reçoit de son peuple le surnom du bien aimé. Apres quelques années de règne, il nomme en principal ministre le cardinal de Fleury. Cet homme s’attache à rétablir l’ordre dans le royaume : finances, armées.. Il exerce le pouvoir comme l’avait fait Mazarin par exemple. Il meurt en 1743, à 90 ans !

Ainsi, en 43 Louis 15 commence à régner personnellement, et devient assez critiqué car il fait preuve de faiblesse de caractère, et il est sous influence de ses maitresses. La plus celebre est la marquise de Pompadour, et on accuse ces maitresses de gouverner le royaume secrètement depuis des « cabinets noirs ».

En 1774, Louis 16 succède à 15. Il est confronté à une situation difficile : un royaume au bord de la faillite et de l’explosion. Il engage des ministres chargés de reformer le royaume en profondeur.

Turgot est un de ces ministres et a participé à l’élaboration de l’encyclopédie.

Les affaires de la cour entrainement la révocation de Turgot qui n’a pas réussi a reformer les impôts, qui étaient alors tres inégalitaire : la noblesse et le clergé en étaient dispensés !

La collecte des impôts fonctionne alors mal, car l’état monarchique utilise des prestataires privés pour collecter ces impôts, les « fermiers généraux ». Bien souvent ils retournaient énormément de fonds. Turgot avait donc entrepris de reforme ce système, mais comme il heurtait alors de grands intérêts (noblesse, église…), il a été la cible de manipulations etc… qui l’ont obligé à donner sa démission. Les reformes n’ont pas eu lieu, ce qui a en partie conduit à la révolution Française.

A la fin du 18ème, la cour et la noblesse vivaient dans une complete insouciance, et on pensait que la société d’ancien régime était éternelle.

2 - Un contexte favorable aux lumières

a - Politique

Le contexte était favorable à l’épanouissement des lumières, et à l’esprit de contestation. Au cours du 18, la contestation est du point de vue politique portée par les parlements. Il y en a un à Paris et dans les capitales de Province. Ces parlements sont des cours de justice, qui sont chargées de faire appliquer les lois monarchiques, les lois du royaume. Au cours du 18, les parlements revendiquent une extension de leurs pouvoirs, et voudraient d’arroger les pouvoirs qui sont ceux des états généraux. Les états généraux étaient des assemblées generales des représentants des différents ordres, qui avaient le pouvoir de reformer les lois constitutives du royaume.

Ainsi les parlement veulent le pouvoir de discuter, reformer et proposer des lois nouvelles dans le royaume.

Les parlements sont donc le siège d’une contestation politique. Ils obtiennent en 1762 l’interdiction des jésuites en France. Les jésuites sont en effet un ordre ultramontain (au dela des monts, en Italie), dépendent de Rome. Au contraire, les parlements sont gallicans.

L’expulsion des jésuites a favorisé la publication de l’encyclopédie, car ils en étaient les principaux adversaires.

les jansénistes : affaire de l’elite sociale au 17ème, devenu ensuite un courant religieux populaire, s’alliant souvent avec une contestation du régime. Les parlementaires sont bien souvent des partisans du jansénisme !

b - économique.

Les lumières sont portées par un contexte économique favorable durant la première moitié du 18ème Siècle, phase d’expansion économique, soutenu principalement par le développement du commerce international. paradoxalement, ce qui a financé les lumières, c’est l’esclavage.

C’est le commerce triangulaire. Les européens apportaient de la verroterie (objets ayant peu de valeur) en Afrique. Ils repartaient avec

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