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Le Crépuscule du Soir - Baudelaire

Commentaire de texte : Le Crépuscule du Soir - Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mai 2019  •  Commentaire de texte  •  926 Mots (4 Pages)  •  1 862 Vues

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 LE CREPUSCULE DU SOIR

Quelle image le soir donne-t-il des parisiens ?

I/ Un peuple en proie à la peine

  1. Le monde du travail
  2. La souffrance

II/ Un peuple en proie au mal

  1. La prostitution
  2. Le crime

Intro : titre redondant 🡪 cadre sombre, atmosphère ténébreuse

I/ A/ La littérature, y compris la poésie, se met à parler du travail au 19e siècle (pas le cas avant). Paris ressemble à une ruche. Travail évoqué d’abord de façon anonyme aux vers 5 6 grâce à une métonymie « par celui dont les bras » qui va donner lieu à une prosopopée (faire parler un mort/absent) puisque le poète va faire parler les bras de cet homme, montrant ainsi le travail manuel concret « peuvent dire… », et montre aussi le soulagement à l’idée que la journée est achevée 🡪 tout ceci se traduit par la double invocation su soir « O soir, aimable soir ». Le travail est évoqué ensuite dans sa dimension fatigante grâce à deux figures antithétiques : figure de l’intellectuel puis celle du manuel, vers 9 et 10 🡪 tous deux voient dans le soir un espoir de repos. Les verbes « alourdir », le pp passé « courbé » renvoient à cette lassitude. Mais, il y a aussi les travailleurs du soir dont l’activité incessante et bruyante est rendue par l’énumération vers 21 22 «glapir… » 🡪 ts verbes sollicitent l’ouïe « siffler » « ronfler »… et d’ailleurs dans ces verbes les allitérations en S et en R imitent les sifflements produits par ces travailleurs du soir. Même procédé au vers 30 avec la même allitération en R pour imiter les bruits de Paris le soir. Paris le soir ne cesse de travailler, tous y contribuent, et B le montre même de façon sonore.

B/ Si le soir assure le repos aux travailleurs, c’est aussi le moment où monte l’angoisse de ceux qui souffrent. Pour qquns seulement, le soir est bénéfique, car il parvient à vaincre les soucis métaphorisés en monstre « que dévore une douleur sauvage… ». En revanche, pour bcp d’autres, il n’en est rien. Ainsi, le vers 31 début par une tournure emphatique « c’est l’heure » qui dramatise la situation. Au vers suivant 🡪 redondance « la sombre nuit » semble souligner le caractère hostile de ce crépuscule du soir. Le poète éprouve de l’empathie pour ceux qui souffrent à l’approche de la nuit 🡪 ponctuation émotive du vers 31, exclamative + hyperboles métaphoriques « les prend à la gorge » « vont vers le gouffre commun » (nuit comparée à la mort). De plus, l’hypotypose des vers 34 à 36 (décrire de façon imagée qqch) laisse voir un poète compatissant, surtout au 36 avec 3 CCL et CCT qui évoquent un bonheur que ce qui souffrent ne connaîtront plus.

II/ A/ Univers que B connaît bien. S’éveille au crépuscule, comme l’indique la métaphore de la lumière au vers 15 « s’allume dans les rues ». Activité importante et incessante comme le traduisent au vers 16 une comparaison « comme une fourmilière » et les verbes d’action mis en accumulation « elle ouvre » « elle se fraye » « elle remue ». Autre comparaison plus loin, animalière, où il compare la prostitution à un ver « comme un ver » rappellent le mal que la prostitution véhicule, puisque par le verbe « dérobe », on comprend qu’elle agit comme une voleuse du bien dans chaque homme pour lui insuffler du mal. Par une autre comparaison au vers 18 « ainsi qu’un ennemi qui tente un coup de main » 🡪 souligne le caractère malfaisant et dangereux de la prostitution. Enfin, elle est omniprésente à Paris, d’où l’adverbe « partout » en tête du vers 17, ainsi que dans les expressions à la rime au vers 15 « dans les rues » et au vers suivant « ses issues ». Le mal qu’elle incarne permet au poète de métaphoriser Paris en « cité de fange ».

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