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La princesse de Clèves cas

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Par   •  27 Avril 2016  •  Cours  •  1 655 Mots (7 Pages)  •  891 Vues

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La princesse de Clèves (1678)

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Introduction :

         Le roman est un genre littéraire relativement récent, il est né au Moyen-âge avec les légendes du Roi Arthur et l’idéal chevaleresque. Il est écrit en langue romane c’est à dire en ancien français. C’est un genre longtemps considéré comme immoral car il repose sur une intrigue amoureuse.

      C’est le cas de la Princesse de Clèves écrit par Madame de La Fayette en 1678. Ce roman classique a pour toile de fond la renaissance à la cours du roi Roi Henri II. C’est un roman d’analyse car l’héroïne effectue de nombreuses introspections  tout d’abord mademoiselle de Chartres épouse Monsieur Clèves car elle l’estime. Peu de temps après elle rencontre au bal le duc de Nemours. C’est le coup de foudre, mais elle privilégie sa gloire et son repos.

      L’extrait se situe à la fin de l’œuvre, après la mort de Monsieur de Clèves. Retirée dans un couvent, elle prie et refuse de revoir son amant (celui qui aime et qui est aimé) lors d’un ultime entretient elle lui dit adieu.

LECTURE

 PB : Pourquoi madame de Clèves refuse-t-elle le mariage, lors qu’elle aime toujours le Duc de Nemours ?

ANNONCE DES AXES : Bien qu’elle ne puisse lui cacher son amour.

L’héroïne dit adieu au duc de Nemours car elle redoute son infidélité.

I Une déclaration d’amour. 

  • Madame de Clèves fait un monologue à monsieur de Nemours car elle a peur de lui céder
  •  elle ne parvient pas à lui cacher ses sentiments qui sont devenu de plus en plus intense depuis la mort de monsieur de Clèves.

  1. Madame de Clèves et le Duc de Nemours ont le droit de s’aimer.
  • ils ont le droits de s’aimer voir de se marier 1 ligne la jeune femme admet qu’ils ont le droit de s’aimer. C’est pourquoi elle l’utilise un “raisonnement concessif” : « je sais que vous êtes libre, que je le suis », cette phrase ce caractérise par un parallélisme. Il met en évidence la notion de couple. De plus elle évoque à la troisième lignes la possibilité d’une mariages par l’intermédiaire d’une périphrase et d’une antithèse « quand [ils] [s’] engager [aient] pour jamais », elle n’emploie pas le mot «mariage » qui lui semble trop direct car elle pudique, l’adverbe jamais laisse installe un doute.

 Transition : L’héroïne va parfois plus loin dans les confidences puisque  elle fait l’éloge de son amant par deux fois.

    B) Madame de Clèves fait l’éloge de monsieur de Nemours.

L.17 « elle évoque toute les dispositions pour la galanterie » du duc. Puis elle souligne à la ligne 18 ses « sucés heureux ». Les termes sont mélioratifs et brosse le portrait de « l’honnête homme », l’homme idéal un genre de prince charmant. Elle avoue à la ligne 23 qu’il est irrésistible grâce à la litote. Elle sous entant qu’il plaît à toute les femmes dont elle qui tombé sous son charme.

Transition : Ce discourt est surtout une manière de lui dire adieux et qu’elle aimera pour toujours. Elle refuse non seulement l’idée du mariage mais aussi la possibilité de tout relation amoureuse avec monsieur de Nemours.  

II le refus du mariage

  1. L’infidélité est courante dans le mariage.

  • Ce qui la reteint le plus c’est sa lucidité vue car elle avue de nombreux hommes infidèles
  • elle l’utilise une question rhétorique à L.3: « mais les hommes conservent t’ils de la passion dans ces engagements éternels ? » pour elle la réponse et évidement non.
  • question rhétorique de la ligne 4 à la ligne 6. On trouve des antithèses entre le vocabulaire religieux (« éternel ») ligne 4, (« miracle ») ligne 5 et le lexique amoureux, le mot passion est tout à fait dans le sens violent et éphémère. Il y a aussi l’expression ligne 6 « finir cette passion » qui est une antithèse.
  •    l’amour humain est représenté comme fragile il est difficile d’être fidèle et d’aimer dans la durée alors que la religion promet l’amour de dieux qui est indéfini c’est pourquoi la princesse de Clèves à préfère finir sa vie au couvent. La jeune femme est consciente de cette opposition car « [elle] avoue […] que les passions peuvent [la] conduire ; mais elles ne sauraient [l’] aveugler » ligne 15. Elle reconnaît ici par un raisonnement concessif qu’elle aime monsieur de Nemours la passion et plus fort qu’elle mais qu’elle conserve sa raison. Il y a un dédoublement d’un coté : on a la femme amoureuse et de l’autre on a la femme qui est soucieuse de sa gloire (gloire contraire mauvaise réputation).

Transition : Mais ce qu’elle redoute surtout c’est la souffrance et la déception.

 

B) Ce serait pour elle “une douleur mortelle”.

L.20-21« j’en aurais une douleur mortelle, et je ne serais pas même assurée de n’avoir point le malheur de la jalousie ». Cette phrase et écrite au conditionnelle marquant la possibilité et marquant l’imaginaire.  C’est une hyperbole qui veut dire une souffrance atroce car monsieur de Nemours et son première amoure= cette souffrance atroce elle ajoute la jalousie « je vous croirais toujours amoureux et aimé, et je me tromperais pas souvent » , les complément de temps toujours ligne 24 et souvent ligne 25 montre que cette jalousie serait obsessionnelle. Cette obsession nuirait au repos du couvent

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