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La peste de Camus

Commentaire de texte : La peste de Camus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Janvier 2022  •  Commentaire de texte  •  570 Mots (3 Pages)  •  297 Vues

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 Problématique ; Nous verrons qu’elle est la prise position de Camus ?

Dans cet extrait issu de La peste, Camus utilise le pronom personnel « je » qui désigne lui même, qui par la suite devient « on allait lui faire » , « qu’on voulait tuer cet homme » cette transition peut nous faire comprendre qu’il y a plusieurs personnes dans le  « on » qui jugerait le sort de cet homme condamné dont Camus, qui est indirectement pris dans cette décision.

Les verbes d’opinion ; « il avait pensé qu’il...» , « je crois qu’il était coupable », « je crois aussi »  « qu’il comptait » nous montre une certaine incertitude, un doute , une hésitation que se pose Camus, en effet ces verbes d’opinion nous montre à quel point Camus exprime une opinion différente face à l’inculpé.

Les verbes d’affirmation et de volonté « il disait » « il demandait la mort...»  

« il disait seulement….» « mon père demanda » ces verbes d’affirmation et de volonté nous indique que le père demandait la condamnation à mort du coupable, à l’inverse de Camus qui lui pense que cet homme est une victime « je crois qu’il était coupable […] je n’avais pensé qu’à lui à travers la catégorie d’ « inculpé ».

Ici, il utilise un verbe d’opinion et de doute à la fois, il n’a pensé qu’à cet homme sous la forme de la justice qui l’imposait comme inculpé, coupable.

Le réseau lexical du condamné est très restreint, en effet ; « Cour d’Assises , tribunal, coupable,inculpé, réquisitoire, condamnation » , on nous apporte aucun réseau lexical du condamné qui pourrait le juger coupable !

Il utilise également une figure style ici, la métaphore pour insister sur la fragilité physique de l’inculpé « il avait l’air d’un hibou effarouché » , il compare l’inculpé à un hibou effarouché PERSONNIFICATION !!!! = effrayé, sentiment de crainte.

Ici, une comparaison est faite « des phrases immenses, qui, sortaient comme des serpents » , il compare les phrases dites de son père par par des phrases immenses qui sont comparées à des serpents.

Camus insiste également sur le fait « qu’il était vivant », «qu’on voulait tuer cet homme vivant ». La répétition du mot « vivant », nous montre que la société veut condamner à mort cet homme, qui était « pauvre […] sincèrement effrayé parce ce qu’il avait fait et ce qu’on allait lui faire » qui reconnaissait ces torts, effrayé par ce qu’il a fait malgrès qu’il est avoué, la société ne veut rien entendre mise appart la mise en place de sa condamnation à mort.

La prise de position de Camus est un modalisateur d’opinion, il assiste à une condamnation tout en donnant son opinion personnel.

On peut associer cette extrait à la gravure en bois de Félix Valloton faite en 1894, sur cette gravure on observe un homme qui à l’air dépourvu le personnage principal de cette gravure, en effet c’est la seule personne en blanc, entouré d’hommes assez

« balèzes » qui sont également entourés de gardes avec leurs épées formant une barrière. Ce qui reste intriguant est néanmoins que le coupable n’a pas de bouche sur son visage, on peut l’interprété comme si il n’a pas pu déclamé son innocence, tout comme l’homme roux qui a été condamné dans l’extrait d’Albert Camus.

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