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La Peste, Camus

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Par   •  4 Février 2014  •  1 444 Mots (6 Pages)  •  3 493 Vues

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Introduction

L'œuvre de Camus pourrait s'ordonner autour de deux pôles : l'absurde, dont l'œuvre représentative reste l'étranger (1942), et la révolte, avec la peste (1947). Mouvement de pensée d'après lequel il existe une valeur qui donne à l'action son sens et ses limites : la nature humaine. Le texte que nous avons à étudier les lignes écrites de la peste, roman publié en 1947. Ce début est conçu une façon pouvant être dite classique dans le sens où, et une exposition, il est destiné à nous livrer toutes les informations que doit livrer un liquide et de romans (temps, lieu, personnages et action).

• Dans quelle mesure satine qu'il puisse correspondre aux canons du genre et nous donne les outils nécessaires à l'analyse et à la compréhension de l'œuvre ?

I/la description de la ville d’Oran

Oran et une virée d'Algérie que Camus connaît parfaitement bien mais qui n'apprécient absolument pas. Aussi, écrit-il en 1939 : « tout le mauvais goût de l'Europe et de l’orient si ai donné rendez-vous ».

a. une ville laide

le narrateur : on sait qu'il s'agit du docteur périlleux qui parle puisqu'il s'agit de la chronique il écrit pendant l'évolution dramatique du fléau (présente d'emblée la ville comme « l'aide ». Cet objectif qualificatif très péjoratif place Oran sous le signe du négatif. Le lecteur entre dans un univers sombre, lugubre, qui ne fait qu'annoncer un drame à venir. La suite du texte ne fait que confirmer cet aspect. En effet, nous relevons les anaphores de la préposition « sans », marquant l'absence, la privation) « sans pigeons, sans arbres et son jardins » (et de l'adverbe de négation « ni ») « ni battements d'ailes, froissement de feuilles ». Il ne semble pas y avoir de place pour l'inutile, dans cette ville commerçante et affairiste. Oran semble donc dépourvu de toute vie, voire inhumaine. À cet égard, le fléau qui va s'y abattre, la peste, sera inhumain, d'où le caractère prophétique de cette mythique. Cette noirceur annonce irrémédiablement la noirceur à venir : le texte repose donc sur le registre tragique.

b. un point de vue critique sur une ville « neutre »

Outre le fait que cette ville semble dépourvue de toute poésie, voire de vie, elle apparaît comme banale, tout à fait ordinaire : il n'y a pas de monuments, donc pas de traces d'un riche passé historique et culturel ; elle est on ne peut plus ordinaire. Afin d'accentuer cette banalité, le narrateur mentionne que « le changement des saisons ne s'y lit que dans le ciel », tellement le cours de la vie liée monochrome, sans relief. C'est alors l'occasion pour le docteur périlleux d'exposer un point de vue fort critique sur Oran. Il décrit en effet les conséquences (généralement négative) de chacune des saisons sur la vie à Oran. Notons alors le large emploi d'expression péjorative : « incendie », « maison trop sèche », « cendres grises », « ombre des volets clos » ouvrait, « déluge de boue » ; le printemps revêt un aspect commercial, grâce à l'expression « petits vendeurs » : on vend les fleurs sur les marchés, télévendeur ramène des « banlieues », étant donné que les fleurs ne poussent pas en ville, et a fortiori à Oran, semble dépourvu de couleur ; l'été se caractérise par un excès de chaleur, une chaleur insupportable, qui pousse les habitants à vivre enfermer, dans « l'ombre des volets clos ». L'automne se caractérise quant à lui par un excès d'eau, entraînant des « déluges de boue » ; l'hiver est la saison la plus supportable.

Seul le climat permet de voir l'évolution des saisons, tellement le cours de la vie à Oran et monochrome. Néanmoins, force est de constater que ce climat se caractérise par ses excès : si le cours de la vie y est sans relief, le temps est particulièrement excessif, marquée par des changements brutaux et violents. Ainsi, cette présentation de la ville se veut critique : aucun point positif n'apparaît. Loin d'être accueillante, auront repoussé la vie. Nous verrons que, plus tard, elle tue toute trace de vie, dans le sens où l'épidémie de peste s'abattra sur elle.

II/ la description de la vie à Oran

a. une description générale, collective

Alors que le premier paragraphe du texte que nous étudions

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