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L'épitaphe Villon ou Ballade des pendus, Poésies diverses, 1489

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Par   •  19 Avril 2017  •  Commentaire de texte  •  1 746 Mots (7 Pages)  •  950 Vues

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LA N°9

L’épitaphe Villon ou Ballade des pendus, Poésies diverses 1489

François Villon

François Villon : 

  • Né en 1431 à Paris
  • Issu d’une famille pauvre, il est orphelin très jeune
  • Recueilli par Guillaume de Villon (chrétien)
  • 1443-1452 il est étudiant à Paris, puis devient maître de faculté
  • Il fréquente des brigands, et est condamné à de nombreuse reprise
  • Fui Paris après avoir  tué un prêtre
  • Accueilli à la cours de Charles d’Orléans
  • Après six ans il revient à Paris
  •  mêlé à de nombreuses affaires il est destiné à être pendu, mais s’en sort de justesse, il est banni de la ville pour 10 ans
  • Pendant sa détention il a écrit « Ballade des pendus »
  •  Il disparaît  en 1463
  • Autres œuvre : « Le Lais » : œuvre de jeunesse  ;  « Testament » : œuvre poétique

  • Reprend forme poétique utilisé au Moyen Age pour la poésie amoureuse.
  • Il y a un décalage entre la forme et le fond du poème.

Introduction : François Villon est l’un des poètes les plus connus du Moyen-âge. Il a écrit de nombreuses ballades dont « La Ballade des Pendus ». Cette ballade composée de trois dizains de décasyllabe et d’un envoi de cinq vers présente une description pour le moins réaliste d’un groupe de pendu après leur mort. Villon l’aurai écrite pendant sa détention ou il était destiné à être pendu. C’est un texte imprégné de l’idée de la mort la souffrance mais aussi  celle du pardon où il fait appel à la charité chrétienne.

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Problématique : en quoi cette ballade est-elle une prière adressée aux hommes et à Dieu ?

Annonce du Plan : Nous verrons dans un premier temps qu’il s’agit d’une ballade paradoxal, ensuite nous verrons qu’elle peut être apparentée à une danse macabre, et enfin nous verrons qu’il s’agit d’une prière adressée à l’humanité et à Dieu.  

  1. Une ballade paradoxale (thème surprenant)

       A : Une forme de ballade canonique

  • Musicalité + lyrisme
  • structure de la ballade (3 dizains de décasyllabes et 1 envoi de 5 vers)
  • un refrain (vers 10, 20, 30, 35) « Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! »
  • schéma symétrique des rimes (3 dizains : ABABBCCDCD, sauf l’envoi : CCDCD)
  • fréquence des utilisations de l’imparfait qui apporte une certaine musicalité  

       B : Un thème surprenant pour cette forme poétique fixe        

  • le thème est le thème de la mort  ≠  esprit du divertissement pour une ballade
  • champs lexical de la mort : (vers12) « fûmes occis », (vers 15) « sommes transis »,                                    (vers 19) « nous sommes morts »
  • prosopopée (donne la parole aux morts) :
  • prise de la parole  par l’intermédiaire du « nous » tout au long du poème
  • ces morts s’adresse aux vivants = « vous »

Transition : Non seulement la mort est le thème paradoxal de cette ballade, mais Villon l’évoque également d’une manière particulière  qui rappelle les danses macabres.

  1. Une danse Macabre

       A : Une dimension pathétique

  •  représentation réaliste des corps en décomposition : une description des vers 5 à 8
  • La nature et les oiseaux accentuent cette décomposition :
  • La nature : la pluie  (vers 21) « la pluie nous a débués et lavés »

                    le soleil  (vers 22) « et le soleil desséchés et noirci »

                    le vent (vers 26-27) « comme le vent varie / A son plaisir sans cesser

                    nous charrie »

  • Les oiseaux : (vers 23-24) « Pies, corbeaux, nous ont les yeux cavés, / Et arraché la

                        la barbe et les sourcils. »

                        (vers 28) « plus becquetés d’oiseaux »

       B : Une dimension grotesque

  • (vers 24 à 26) rythme binaire qui rappel le balancement des pendus (coordination des « et » au vers 25 et de « Puis ça, puis là » au vers 26
  •  Il y a là une sorte de fascination de la mort

Transition : Avec la mort se pose dans la société médiévale chrétienne la question du salut (= sauver son âme)(renvoi à la justice divine après la justice humaine qui les a condamné). Ce spectacle de la mort et mis au service de la prière.

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