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L'école des femmes, Molière

Commentaire d'oeuvre : L'école des femmes, Molière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Novembre 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 010 Mots (5 Pages)  •  363 Vues

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L’école des femmes

Au XVIIIème siècles, Beaumarchais écrivait Le mariage de Figaro, une pièce de théâtre abordant le thème du mariage. Un siècle auparavant, Molière écrivit L’école des femmes en 1662, qui abordait également le même thème que Beaumarchais, le mariage. Molière est un comédien et dramaturge français qui a écrit de nombreux chef-d ’œuvres tels que Les Fourberies de Scapin, Le malade imaginaire et L’école des femmes. L’école des femmes est une pièce abordant l’histoire d’Arnolphe, un bourgeois qui a élevé à sa manière sa futur femme, Agnès, une orpheline écartée de tout savoir qui s’est éprise d’Horace. De ce fait, il convient de voir quels sont les intérêts de lire la pièce. C’est pourquoi dans un premier temps nous analyserons l’intérêt du trio de l’intrigue : Arnolphe, Agnès et Horace, puis nous étudierons le comique de la pièce de théâtre, enfin nous verrons la leçon de la pièce.

Tout d’abord, nous analyserons l’intérêt du trio complexe de l’intrigue : Arnolphe, Agnès et Horace. Le lecteur peut constater au fur et à mesure de l’œuvre théâtrale, la complexité du trio amoureux. Pour ce faire, nous analyserons les trois principaux protagonistes de l’histoire. Arnolphe principal personnage important de l’histoire, est quelqu’un de manipulateur et de peureux. Comme son nom l’indique, il est le saint patron des maris trompés. De ce fait, tout au long de l’œuvre le spectateur pourra constater la peur et l’angoisse d’Arnolphe pour ne pas être trompé. Pour ce faire, il a élevé dans l’ignorance Agnès, une jeune orpheline. Il a mis en place, une stratégie afin qu’Agnès soit sotte et innocente. Au fur et à mesure de l’œuvre, la jalousie et la curiosité d’Arnolphe augmente à la suite de l’évolution de la relation entre Arnolphe et Agnès. Agnès est le second personnage principal de l’œuvre. Elle est innocente et sotte. Dans un premier lieu de l’œuvre elle sera la marionnette d’Arnolphe. Puis grâce à sa relation avec Horace, elle se rendra compte qu’elle a été élevée dans l’ignorance. Un retournement de situation se produira dans l’œuvre. Pour finir l’analyse des personnages du trio, nous allons finir avec Horace. Horace, comme Agnès est innocent. Il n’a pas compris que M. de la Souche n’est autre que son ami Arnolphe. Son innocence va produire un quiproquo dans l’histoire, ce qui accentuera le côté comique de l’œuvre. Pour conclure cette première partie, ce trio complexe de l’intrigue a un réel intérêt pour l’œuvre car nous pouvons voir l’innocence et la naïveté des personnages. Le fait qu’il y a eu un retournement de situation, cela oppose aux mœurs de l’époque une vision profondément moderne sur la condition des femmes.

Ensuite, nous étudierons le comique présent dans cette œuvre théâtrale. Plusieurs comiques sont présents tout au long de l’histoire. Le spectateur peut alors, voir le comique de mots, le comique de gestes, le comique de situation et le comique de caractère. Le comique de mots est visible grâce aux nombreuses fautes de langues des valets et de leurs accents, tel que « les biaux messieurs » par Georgette. Le comique de mots est également visible dans l’acte I, scène 4 par Arnolphe « si les enfants qu'on fait se faisaient par l'oreille ». Le spectateur peut également constater la présence du comique de gestes. Les gestes des valets, Alain et Georgette, sont comiques à travers des gestes forts comme les coups qu’ils subissent par Arnolphe à l’acte I scène 2. Il est également possible de voir un comique de gestes de répétition comme à l’acte IV scène 4, lorsque Alain, ôta son chapeau de la tête trois fois dans la scène. Après avoir analysé le comique de mots et de gestes, nous allons voir à présent le comique de situation. Dès le premier acte, un comique de situation s’installe avec le quiproquo entre Arnolphe et Horace, car Horace ne connaît pas le deuxième nom de son ami, qui s’avère être son ennemi dans sa relation amoureuse avec Agnès. Et pour finir, nous allons voir le comique de caractère. La naïveté d’Agnès est tellement forte et pure, qu’elle fait rire. Notamment lorsque Arnolphe la questionne à propos du temps qu’elle a passé avec Horace, et qu’elle ne comprend pas les sous-entendus à caractère sexuel qu’Arnolphe fait, « Arnolphe : Ne vous a-t-il point pris, Agnès, quelque autre chose ? Agnès : Il m’a pris le ruban que vous m’aviez donné ». Pour conclure cette deuxième partie, le spectateur peut alors voir à travers ces différents comiques, que Molière emploie un comique moderne.

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