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Jacques Prévert, Paroles

Commentaire de texte : Jacques Prévert, Paroles. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Novembre 2019  •  Commentaire de texte  •  570 Mots (3 Pages)  •  4 284 Vues

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1) Introduction

Au XXème siècle un puissant mouvement littéraire s’impose : le Surréalisme. Le Surréalisme qui représente l’ensemble des procédés de création et d'expression utilisant des forces psychiques est caractérisé par plusieurs grands auteurs comme André Breton, Louis Aragon mais aussi Jacques Prévert.

Jacques Prévert est un poète, scénariste et artiste français, né le 4 février 1900 à Neuilly-sur-Seine, et mort le 11 avril 1977 à Omonville-la-Petite. Jacques Prévert devint un poète populaire grâce à son langage familier et à ses jeux sur les mots. Il est l’auteur de « Spectacle » en 1951, « Choses et autres » en 1972, mais le plus connu reste « Paroles » paru en 1946.

« Paroles » est un recueil de 91 poèmes qui fut publié pour la première fois en 1946. Paroles comporte 95 textes non ponctués de forme et de longueur très variées (ce sont ces critères qui font l’histoire de Jacques Prévert), la forme est également très variée avec des textes en prose, des saynètes dialoguées en vers libres et un emploi plus traditionnel du vers libre avec parfois l'utilisation partielle de rimes irrégulières.

Dans un premier temps nous analyserons quelques fables du recueil « Paroles » de Jacques Prévert puis nous conclurons.

2) Analyse de plusieurs fables

2.1.1) Analyse du poème « Histoire du cheval », (Texte 1)

Le poème « Histoire du cheval » que nous allons analyser est un apologue, dans le début de ce poème (Vers 1,2) nous pouvons remarquer une anaphore qui est : « écoutez ma complainte, écoutez l'histoire de ma vie ». Cette anaphore permet d’expliquer au lecteur qu’il s’agit d’un récit. Au cours de son récit Jacques Prévert utilise une indication temporelle imprécise et universelle qui est : « c’était une nuit » (Vers 7), cela décris au lecteur que le récit est un récit fantastique et imaginaire.

Par la suite il utilise quelques personnifications comme : « je parle cheval » (Vers 32) mais il insère aussi quelques comportements humains comme la peur, la fuite, la tristesse d’avoir perdu sa famille. Dans son récit Jacques Prévert fait référence au « roi des animaux » (Vers 35) c’est-à-dire au lion. Le lion symbolise ici le roi, c’est donc une personnification qui perme d’accentuer du côté fantastique du récit.

Il fait aussi appel à plusieurs figures d’insistances comme à la ligne 8 avec « assez, assez » mais aussi avec la répétition du verbe « diminuer » aux vers 45 et 46, cela permet d’insister l'uniformité, la monotonie qui s'en dégage.

Dans ce récit Jacques Prévert utilise plusieurs champs lexicaux comme celui des animaux : « cheval » (Vers 32), « lion » (Vers 34), « écurie » (Vers 73)… mais aussi celui de la guerre qui est le plus dominant dans le texte : « guerre » (Vers 75), « général » (Vers 6, 16, 61, 62, 76, 83…), « mort » (Vers 79)…

Grace au champ lexical dominant qui est celui de la guerre nous pouvons remarquer que l’auteur essaye de faire passer une morale implicite au lecteur qui est : la guerre fait mourir des gens. C’est au lecteur de faire appel à la déduction, à l’interprétation pour arriver à dégager cette morale.

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