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Grands courants de littérature

Fiche : Grands courants de littérature. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Décembre 2018  •  Fiche  •  10 779 Mots (44 Pages)  •  702 Vues

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  • •        Littérature  
  • I) Rapide panorama de l'histoire du roman  
  • a) qu'est ce que le roman ? 
  • Genre populaire
  • genre hégémonique et impérialiste → place dominante dans le monde culturel + source d'inspiration pour d'autres genres de discours.
  • capacité d'assimilation → s'approprie tous les discours qu'il l'entourent
  • caractère protéiforme
  • capacité de renouvellement
  • genre caméléon : se transforme et se renouvelle.
  • Spécificité = indétermination
  • b) caractéristiques 
  • La forme : une oeuvre en prose ?
  • Le genre : un genre sans forme préétablie ?
  • Le monde rpzenté : une fiction ?
  • La narration : cmt raconter une histoire ?
  • Réception : quels sont les effets produits sur les lecteurs ?   1- le roman est une œuvre en prose
  • ≠ poésie.
  • MA
  • 2- le roman est un genre sans forme préétablie
  • pas de modèle antique, de règles préétablies = genre ouvert et livre, invente ses propres règles.   3- le roman est une fiction
  • créer sa propre vérité indépendante de notre monde et de notre réalité càd un monde possible, une réalité parallèle.
  • Romancier travailler sur le vraisemblable selon les conventions du genre.
  • L'auteur nous plonge dans un monde possible ≠ réalité.  
  • 4- le narration : le monde comme histoire 
  • logique narrative : moment de tension, rupture, dénouement...
  • roman est un maître du temps, travailler dessus pour organiser son roman.   Temps et roman : l'organisation du récit  
  • travail sur la chronologie : analepse / prolespe.
  • travail sur le rythme : diégèse / narration / lecture.  
  • Extrait : Gustave Flaubert « L’éducation sentimentale », 1869  « Deux mois plus tard, Frédéric, débarqué un matin rue Héron, songeait immédiatement à faire sa grande visite. »  → temps plein en diégèse  → temps vide en narration  
  • exemple de rétro-narration  → romanciers du 20e veulent bouleverses l'ordre traditionnel du roman = lecture plus active, critique, parasitage. Lecteur doit réfléchir sur sa lecture.  Point de vue et roman  
  • Le narrateur (qui parle et raconte) ≠ auteur.  
  • Narrateur hétérodiégétique = absent dans l'histoire qu'il raconte (extérieur). Prédomine le récit. 3Ème personne du singulier.
  • Narrateur homodiégétique = présent dans l'histoire / protagoniste (héros ou personnage secondaire). 1Ère personne. Notion d'individualité importante. 
  • Le narrateur : qui voit ? Perspective / point de vue
  • point de vue omniscient = faits sont vus par le regard du narrateur, il sait tout de ses personnages et en connaît même plus qu'eux. Regard surplombant, divin. → discours indirect libre.
  • Point de vue interne = faits sont vus par une ou plusieurs personnes et on se sait du « réel » que ce(s) personnage(s) en disent. Narrateur en sait autant que personnages. → réalisme subjectif.
  • Point de vue externe = faits ne sont perçus par personne, forme d'extériorité. Narrateur en sait moins que ses personnages. Pas d'accès aux pensées des personnages → énumération de petits gestes.  5- usages et dangers du roman   Pourquoi lit-on des romans ?
  • Besoin anthropologique : rêver et sublimer son existence, se projeter dans d'autres vies... plaisir, méfiance, critique, censure.   Peintre qui évoque les dangers de la lecture
  • Pouvoirs et dangers de la lecture
  • thème romanesque : Madame Bovary (Flaubert), Don Quichotte (Cervantès)
  • Pour résumer
  • roman est une œuvre en prose
  • roman n'a pas de règles fixes
  • roman relève de la fiction
  • roman repose sur narration
  • roman a lgtps été perçu comme genre « dangereux » car conséquences physiques + mentales.  II) Quelques repère historiques  a) À l'origine
  • ≠ Antiquité.  
  • b) latin et « roman » 
  • langue romanz = langue vulgaire.
  • Roman apparaît XIIe.
  •  1- perception individuelle d'une réalité collective 
  • roman est influencé par évolution de la sté, mentalités, bouleversements historiques.
  • ≠ épopée qui était destinée à réveiller : héroïsme, nationalisme, enthousiasme.  → le roman s'intéresse au lecteur.   2- roman et chanson de geste 
  • roman d'abord écrit en vers, comme l'épopée. Chanson de geste raconte aventure héroïque.
  • Roman raconte faits héroïques et devient un récit d'aventures.
  • Roman possède un fond merveilleux (fée)
  • l'amour prend une place importante : concentration sur sentiments ≠ épopée.
  • Le roman propose une transfiguration d'une monde inventé plus parfait que le monde réel.
  • Rapport avec réalité ? Mvts d'aller-retour excès de réalisme et excès d'invraisemblances.
  • Roman sera critiqué par Église, lecteurs et censeurs.  → dangereux pour mœurs des femmes par son idéalisation de la situation immorale.  3- Matière antique et matière bretonne  Sources antiques Pas de roman mais mythes + épopées (roman de Troie)  Sources orientales et indiennes  Sources celtiques et matière de Bretagne  4- Chrétien de Troyes et l'affirmation et fiction  
  • Chrétien de Troyes exploite matière bretonne.  = auteur de 5 romans (Lancelot). Affirme que son œuvre et fictionnelle ≠ historique. → évolution du roman vers l'imaginaire. Figure du chevalier solitaire importante. Roman devient un genre libre ≠ autres genres.   5- apparition de la prose dans le roman
  • CAR prose = plus proche du discours utilisé par les lecteurs. Coexistence des romans en vers + romans et prose → moins artificielle, rapproche lecteur de la réalité.  c) Renaissance et « première modernité »  1- un best-seller italien : le Roland furieux. 
  • XIIIe → apparition prose, coexistence prose/vers, prose = expression naturelle du roman, rapport avec l'acte de lecture lui même : roman se lit désormais, individualisation.
  • XIV-moitié XV e  → succès de la prose s'accroit ; roman influencé par de Boccaccio + Decameron.  → s'inspire de l'esprit de la Renaissance.  - élévation de la bourgeoisie : texte satire/réaliste.  
  • Renaissance → apparition du Rinascimento  → redécouverte de la culture antique qui veut se démarquer de la période du MA (obscur) → phénomène italien devance la France. → proximité ac les vestiges de l'antiquité facilite leur inspiration → conjoncture économique, mécénat : écrivains dépendaient d'un mécénat, dvppement industrie de luxe, émergence banque, agriculture, richesse circule. → émigration des savants grecs → suite à l'oppression des Ottomans.  → trois grands auteurs : Dante / Boccase / Aristote.  « Roland furieux » 1516-1532 
  • œuvre modèle de l'Arioste (1474-1533)
  • Roland, neveu de Charlemagne devient furieux car amoureux d'une femme qui ne l'aime pas, devient fou. Son ami, Aston va devoir récupérer sa raison sur la Lune dans un flacon.  → histoire merveilleuse
  • épopée en vers + éléments romanesques. Œuvre destinée à être lue. Transition entre poème épique / roman héroïque.
  • Amour et aventure guerrière : mélange des tons, registres, scènes sérieuses/héroïques.  En France (17e)  
  • importante transformations politiques, économiques, sociales (diffusion imprimerie)
  • évolution du genre romanesque : séparation progressive avec reste du monde.
  • On lit des longs romans de chevalerie, sentimentaux.
  • Fascination pour l'étrange + monstrueux : Nostradamus : climat dans lequel la sté français évolue.  2- apparition du roman « moderne » 
  • Deux grands auteurs donnent naissance à deux romans modernes :  1. Miguel de Cervantes 1517-1612 2. François Rabelais 1494-1559 → détournent les thèmes du roman médiéval en parodie.
  • → Diversité des langages, tons : polyphonie.
  • → Veut se rapproché de la réalité du lecteur : trivialité.
  • Deux grandes tendances :  - idéaliste - réel
  •  Mikhaïl Bakhtine : Esthétique et théorie du roman, 1978 
  • Construit ses analyses sur le roman de Rabelais et Cervantes.  

Roman médiéval

Roman « moderne »

  • Monologique  → monde idéal : merveilleux, fantaisie
  • Dépeint le monde idéal
  • Société contemporaine : monde familier au lecteur, concret, quotidien, matériel
  • Dépeint la réalité du lecteur
  • Passé : assez vague et lointain, monde figé qui n'évolue plus. Roman est ancré dans passé.
  • Présent : s'écrit et parle au présent. Roman est ancré dans un monde en mouvement (ouvert et inachevé)
  • Héros parfait : sorte de « type chevalier », personnage qui défend les valeurs et normes de cette sté (vertu) 
  • Héros problématique : plus complexe qu'avt, qui peut être du peuple (≠ chevalier, noble), est moins stéréotypé.
  • Plutôt monologique : monde idéal fermé à clef, figé. Cela est du à l'incarnation du héros qui doit montrer des valeurs.  On entend qu'une seule voix, celle du narrateur. Ton sobre et élevé
  • Polyphonique > plusieurs voies : dans le roman il y a plusieurs voies qui expriment des PDV sociaux ou idéologique différents, expriment différentes rpzentations du monde, parfois aussi des langages différents.
  • Centralité du point de vue : réalisme dans d'autre genre que le roman
  • Relativité du point de vue
  • Élevé, sérieux
  • Parodique : tourne en dérision les autres genres ou les autres textes littéraires.
  •  Qu'est ce que la polyphonie ?  
  • Plusieurs voix.
  • Parfois concurrente qui exprime des PDV différents, des idéologies ou sté différentes.
  • Discours différents (grossier, accent, patois, soutenu...)
  • plusieurs visions du monde (comme Zola qui s'intéresse aux classes sociales) → suscite des interactions et des critiques de la part du lecteur.  3- Rabelais 
  • Gargantua, Pantagruel = modèles de parodie. → grivoise, scatologique.
  • Fait part des auteurs encyclopédiques, connaît culture français, antique, étrangère. Part du point de vue que l'on peut parodier que ce que l'on connaît. Donne la signification à ses romans qui sont celle de la renaissance. Veut replacer l'humain et centre de tout.
  • → humanisme
  • Veut englober le réel dans tte sa réalité. → fait une vrai critique de la sté par le rire, parodie.
  • Regard critique et satirique.  4- roman picaresque  
  • voit le jour en Espagne durant le 2moitié du XVIe.
  • Texte fondateur = texte anonyme « La vida de Lazarillo de Tormes » 1554.   Caractéristiques 
  • = roman pseudo biographique CAR roman est écrit à la 1 ère personne singulier.
  • Le picardo parle en « je », raconte sa vie et son point de vue = confession imaginaire en prose, par un picardo.
  • Picardo est marginal, tricheur, voleur, mendiant, paria social.
  • = Anti-héros : prêt à tout pour atteindre ses objectifs, sans honneur ≠ MA.
  • Confronte aux conditions d'existence (misère), s'en sort par la ruse.
  • Fait sa propre éducation.
  • On retrouve toujours la misère, faim, froid. → retour au corps.
  • Picardo est égoïste ≠ chevalier.
  • Subjectivité : roman raconte une histoire dont sa réalité est contemporaine ≠ passé idéalisé. Roman a tjrs cette même structure épisodique, souvent la forme d'un récit de voyage.
  • Roman présente une fin ouverte : personnage continue son chemin.
  • L'auteur utilise une ton trivial, satirique.
  • Accentuation de la dimension grotesque, caricaturale.   En angleterre
  • - XVIe : Thomas Nashe - XVII : George Fidge - XVIII : Daniel Defoe En france : Alain-René Lesage  Allemagne : Hans Jakob Christoffel von Grimmelshausen   Cervantès 1547-1616, Don Quichotte
  • donné naissance à l'expression Donquichottisme qui est tendance à l'idéalisme avec un manque de réalisme.
  • On retrouve expression Hidalgo dans le titre = signifie gentilhomme, fils de qq.
  • Sancho Panza : braver serviteur qui a le sens des réalités, terre à terre. Essaie tjrs de ramener Don Quichotte à la réalité. Personnage proche du picaro.   Un tournant  
  • Il y a une rupture avec la littérature médiévale.
  • On retrouve un chevalier dans un monde sans héroïsme.  Modernité 
  • dimension parodique : Cervantes détourne codes de ce type de roman chevaleresque.
  • Dimension polyphonique : plusieurs langages.
  • dimension auto-réflexive : roman se mets lui-même comme objet.
  • Place active et critique réservée au lecteur : l'auteur rappelle sa présence, nv à l'époque.
  • Mise à nu des conventions romanesques.   d) Le XVIIe : entre baroque et classique  1- roman baroque ou invraisemblances du romanesque 
  • Fin XVIe : romanciers veulent exalter le « sublime des âmes », ne veulent plus décrire la platitude du monde.  → voir au-delà des apparences → transfigurer la réalité par ce style
  • Roman (réalité) = poème (réalité poétique) 
  • lien entre romanesque / artifice de l'expression.
  • Auteurs ne veulent pas mentir ≠ âge baroque qui croît aux règles, hérédité de l'antiquité.
  • Romanciers considèrent le roman comme une épopée en prose.
  • Ils transposent les règles du poème épique.
  • Le genre s'enferme dans l'artifice + convention.
  • Roman s'éloigne de la vraisemblance.
  • Roman présente une thématique assez variée :
  • - Romans sentimentaux ; - romans d'aventures ; - aspirations antique.
  •  Le roman pastoral type de roman où l'on parle bcp d'amour > actions.  → Modèles européens  
  • Italie : Jacopo Sannazaro « Arcadia » = roman en vers + prose. Histoire du narratuer malheureux en amour qui se réfugie à la campagne.
  • France : Montemayor « diana »
  • Espagne : Cervantes « Galatea »
  • Angleterre : Sidney « The Arcadia »  → En France
  • art pastoral mieux rpzentée en peinture qu'en littérature.  → Succès ?  
  • Dimension compensatoire ? Monde beau et gentil > réalité de la guerre.
  • Gaule bucolique
  • idée de sublimer désirs
  • il définit l'idéal de comportement.
  • Idée d'évolution, raffinement dans les mœurs.  Roman héroïque ou « précieux » 
  • apparaît dans un contexte des salons du XVIIe. (1730-60) Femmes aristocratique. Convie des nobles + écrivains (mécènes)
  • → élite sociale rencontre élite culturelle.
  • Lieu de réunion + conversation : lieu de production de littérature, jeux d'esprit et écriture collective.  → Mademoiselle de Scudéry  
  • tenait un salon, et c'est là que sortait les grds romans héroïques.
  • Apparition du savoir-vivre mondain. → délicatesse + idéal esthétique de distinction + raffinement des relations amoureuses + revendications sur la place des femmes + souci d'un langage châtié + galanterie.
  • EX : Molière, « Les précieuses ridicules » 1659.
  • Caractère artificiel : langage châtié va lasser le lecteurs. + mode éphémère : retour modèles antiques ? + évolution de a sté ce qui provoque des facteurs politiques (centralisation culturelle à Versailles) et acteurs sociaux (montée de la bourgeoisie qui s'enrichit grâce à l'industrie) → réaction contre les invraisemblances romanesques et l'emphase de la langue par l'utilisation de satires et parodies.  2- Roman en quête de vraisemblance  Le roman bourgeois 
  •  De la « nouvelle historique » au roman d'analyse 
  • Extrait de Mme de La Fayette, « La Princesse de Clèves » → premier roman d'analyse psychologique, réalisme intérieure.   Vers plus de réalisme
  • quête de l'authenticité
  • terme « roman » st un peu utilisé par romanciers classiques (il est devenu synonyme d'invraisemblance)
  • roman à une connotation héroïque.
  • Utilisation du terme 'nouvelle' ou 'histoire'  Vraisemblance
  • héros est un être ordinaire
  • on délaisse intrigues complexes pour les simplifier.
  • On passe de la longueur à la brièveté.
  • On passe de la prolifération baroque à une simplicité + sobriété classique.  Évolution des formes et des mentalités 
  • peinture coupable et destructrice (adultère). Destruction des sentiments. Amour impossible.
  • Nouvelle relation à l'Histoire, moins héroïque, plus intime   Essor du roman à la première personne
  • journal, lettre, récit de voyage, manuscrit retrouvé  → genre intime.   d) Le XVIIIe, l'âge d'or du roman   1- roman anglais, un nouveau modèle  
  • Émergence et essor du « novel » : roman réaliste / moderne mais aussi roman bourgeois : comble aspirations de cette classe sociale qui en sont les principaux lecteurs.
  • Roman réaliste et bourgeois
  • roman gothique
  • roman sentimental  Épistolaire en Angleterre 
  • Samuel Richardson 1689-1761 «  Pamela, ou la Vertu récompensée » → on passe d'un roman monodique à un roman polyphonique.
  • C'est l'histoire d'une servante qui se fait harceler sexuellement par son maître = morale ; le personnage sert de prétexte pour diffuser des valeurs morales sur l'éducation des filles. La jeune fille persécutée va devenir un type littéraire rentable dans le roman. Roman est vu comme un genre qui peut apporter des idées. Pamela repousse avances de son maître. Elle sera récompensée car elle fera un beau mariage. On y retrouve la vertu persécuté = caractéristique gothique. → on voit apparaître le réalisme subjectif.  
  • Richardson « Clarissa Harlowe » → l'auteur entrecroise 4 personnage : Clarissa, Anna, Lovelace, John. 4 points de vue entremêlés. Polyphonie.   Succès 
  • on va parodier les romans anglais, cela signifie qu'ils ont du succès.
  • C'est grâce à Richardson que le roman devient un genre noble et sérieux.   2- Les grands débats sur le roman  
  • De 1609 à 1715 
  • pas de vraie coupure entre le 17 et 18e.
  • Deux tendances voisines :  

      Réveil de l'imagination romanesque

  •       Tendance réaliste
  • Exotisme
  • Histoire vrai
  • Aventure
  • mémoires
  • Merveilleux (retour contes de fées) qui était à la mode au 17e , on veut s'évader.
  • Cf. contes de Pérau
  • cf. Télémaque de Fénon
  • on retrouve une grande part de merveilleux, voyage = formation de la jeunesse.
  • → roman inclassable.  → modèle épique + roman d'éducation.  → synthèse entre tradition de l'âge baroque et les nvelles orientations du roman.
  • → monde quotidien → idéal moral ou rêve de bonheur pas présent dans la description
  • → plus de place pour le merveilleux et l'étrange : on se rapproche de la réalité. → héritage du picaresque : on veut montrer l'homme en proie aux difficultés de la vie quotidienne. → sentiments → libertinages : conquêtes, exploits amoureux... → roman de mœurs, roman liberté, comique etc.
  •   De 1715 à 1760 
  • épanouissement du genre malgré les critiques : codification, volonté de défendre le roman comme genre noble et mérite sa place autant que poésie + théâtre.
  • Volonté de peindre l'homme moderne : dans sté moderne de plus en plus évolutive.
  • En évolution dans une sté en évolution : « leçon » moral, expérimentations.  Période de réflexion sur le roman : 
  • but = imiter la réalité
  • réflexion théorique sur le roman
  • quête de réalisme
  • vrai (semblable) ≠ simple négation du romanesque
  • vrai(semblable) ≠ imitation brute du concret.
  • roman comme mode d’expression adapté au monde moderne.
  •  
  • Sur le plan formel :  
  • prédilection pour la 1ère personne.
  • vogue du roman épistolaire. : démultiplication des PDV + polyphonie.
  • accent mis sur le connivence avec le lecteur.
  • style qui se veut simple et naturel.
  • En France :  
  • Alain-René Lesage 1668-1747, « Gis Blas de Santillane » 1715-35.
  • exemple de la conception du « réalisme » de l’époque.
  • image fabriquée de l’Espagne.
  • réalisme = transposition fantaisiste d’une expérience.
  • Espagne = France de l’auteur. on nous parle de l’inconnu en parlant du connu.
  • Abbé Prévost, dit d’Exiles 1697-1763
  • Histoire du Chevalier des grieux et de Manon Lescaut 1728-1731.
  • questions métaphysiques sur la nature et le bonheur.
  • association du réalisme + romanesque.
  • attention portée à l’atmosphère : agrandissement de cette connivence.
  • peinture des conditions matérielles et morales dans lesquelles évoluent les personnages.
  •    THE LIFE AND OPINIONS OF TRISTRAM SHANDY, GENTLEMAN LAURENCE STRERNE 1759-1767  Un roman parodique 
  • René Magritte (ceci n'est pas une pipe) → dissociation entre le mot et l'image : ni l'un ni l'autre ne rpzente la réalité.  
  • Ce livre ne nous raconte pas la vie d'un homme ua sens de biographie = roman autoréflexif. → ce n'est pas la vie de Tristram Shandy, auteur veut casser l'illusion réaliste.
  • => parodie des prétentions du roman à vouloir imiter la réalité.
  • Remise en question du modèle autobiographique. Tristan Shandy est avt tout un texte, roman ≠ vie.
  • Procédés qui visent à perturber l'acte de lecture.   Un anti-roman 
  • Va contre les règles du roman telles qu’instituées à l’époque → prise de conscience par le lecteur de la forme romanesque, par la négative
  • sujet du roman = le roman lui‐même, comme genre et forme (méta‐roman)
  • transgression de l’horizon d’attente du lecteur (lecture active)    I) Contexte   a) L'avènement du novel en Angleterre 
  • période de débat sur le roman
  • nouveauté qui vient d'angleterre, nouveauté sur la construction romanesque.
  • Le novel
  • il est marqué sur le plan intellectuel : John Locke
  • au centre sur le plan économique et social : ascension de la bourgeoisie
  • mise en avant de l'individu, de ses capacités d'analyse, de pensée, de réussite sociale.  Un « nouveau » roman
  • description de l'homme moderne dans la sté moderne
  • on s'intéresse à sa vie extérieure (héritage picaresque) + vie intérieure (réalisme subjectif chez Richardson), càd ses sentiments.  Quelques auteurs 
  • Daniel Defoe « Robinson Crusoé »
  • Tobias Smollet « Carrière d'un vaurien ». → critique sociale.
  • Henry Fielding « Tom Jones »
  • Samuel Richardson « Pamela, ou la Vertu récompensée »
  •  Nouveautés (≠ romance) 
  • souci d'ancrer l'intrigue dans le tps présent.
  • Critique sociale.
  • Analyse psychologique
  • personnages moins stéréotypés
  • mise en place de structures narratives complexes (humour, ironie)  Objectifs  
  • fiction vraisemblable pour que lecteur s'identifie à l'histoire.
  • Leçon morale pour lecteur.
  • « utilité » d'exemplarité du roman.    b) L'auteur : éléments biographiques 
  • Laurence Sterne = homme d'église.
  • Né en Irlande, étude à Cambridge.
  • Lectures : Lockes, Rabelais, Montaigne, Cervantès.
  • Pasteur. Écrit sermons, pamphlets.   II) Le livre  Le livre Life and Opinions of Tristram Shandy, Gentleman écrit de 1759-1767 9 livres, publication en morceaux « work in progress »  a) Résumé 
  • Roman « sans histoire »  → Absence de conditions qui permettent l'écriture d'un bon roman.
  • Le héro n'est pas encore né → héros narrateur décrit tout ce qui précède à sa conception. Naît dans la 4ème partie.
  • Sa naissance compliquée → décrit comme un raté, petit nez, circoncit.
  • Personnages sont animés d'un hobby-horse (obsession)  → Walter Shandy (père) persuadé que prénom influence la vie.   b) Piste d'analyse 
  • 1- Incipit : lieu stratégique du texte 
  • fonction informative
  • fonction dramatique (amorce de la narration)
  • fonction séductrice
  • fonction codifiante (code pour déchiffrer l'univers romanesque)  Comment commencer ?  - pseudo auto-biographie : roman écrit « je ». - naissance personnage : conception du héro (ce qui se passe avt naissance) - pas de début in media res : l'auteur utilise les analepses. (flashback)  → c'est un début dans l'oeuf.   Comment raconter ?  - Personnage et narrateur critique et font une théorie de l'oeuvre de Tristram.  - Sterne refuse les règles de convention (titre programmatique, in media res, chronologie)  2- Structure 
  • Sterne est contre la linéarité, fait l'éloge de la ligne serpentine.
  • Veut suivre la logique de la vie, où tout peut arriver.  → ≠ continuité, bouleversement, dénouement, aboutissement.
  • Digressions : deviennent pour finir le sujet principal du livre. Il renverse la hiérarchisation das la disposition de la matière romanesque.
  • Interruptions : ≠ suspense.  3- Le narrateur  
  • visible et omniprésent ≠ roman romanesque.
  • Manifestation du narrateur comme auteur et non comme personnage.
  • Monstration du geste scriptural : explique ses pb face à l'écrite.
  • Rupture de l'illusion romanesque.
  • Métalepse
  • transgression : court-circuit entre réalité de l'univers représenté et l'exhibition simultanée de geste qui le produit.  → exhibition de l'artifice. → prise de csc du lecteur.  4- dialogue avec le lecteur  
  • ≠ habitudes de lecture.
  • Lecteur a un rôle actif + critique → l'auteur appelle à son intelligence (compléter les pages blanches, remettre chapitres dans l'ordre...)  5- La dimension matérielle du livre 
  • auteur veut rendre csc aux lecteurs qu'ils lisent un livre ≠ oublie du support.
  • Livre comme support, objet matériel.   6- Postérité du roman  
  • XVIII :
  • - Diderot, Jacques le fataliste ,  - Petits romantiques (Nodier, Gautier, Borel, etc.) Au XXIe
  • XXIe : - Mark Danielewski, La Maison des feuilles (House of leaves, 2000)
  • - Cécile Guilbert, L’écrivain le plus libre (2004)
  • - film de M. Winterbottom : Tristram Shandy. A Cock and Bull Story (2005)
  •  CONCLUSION
  • sujet est la genèse du roman lui-même.
  • Mise en perspective critique du genre
  • exhibition des procédés
  • interventions de l'auteur (métalepse)
  • dénonciation de l'écart entre fiction / réel (conventions)
  • présence d'un lecteur implicite constamment interpellé
  • matérialité du livre.       NOUVELLES FORMES DU ROMAN : ROUSSEAU ET DIDEROT 

  • Diderot 1713-1784
  • Jean Jacques Rousseau
  •  
  • I) Denis Diderot 
  • a) Jacques le fataliste 1771-1778 
  • un tournant dans l'histoire du roman  → point commun avec Tristam Shandy sur le plan de la conception du roman.
  • Innovations techniques sur le plan formel + structure indissociable de la signification. = antiroman délibéré.
  • Diderot rappelle qu'on et dans une fiction ≠ réel.  → insistance sur l'omnipotence du romancier.
  • → accent mis sur le volonté de ne pas faire un roman comme les autres.
  • Jeu de registre.
  • Rédaction longue : 1771-1778
  • → = couple renouvelé de Don Quichotte + Sansho Pansa // Jacques et son maître.
  • Dialogues : marque de l'oralité ≠ La nouvelle Héloïse.
  • Histoire est irrésumable = intention de l'auteur, il n'a pas de vision claire de ce qu'il va faire ; série de digressions.
  • → ils ne savent pas où ils vont ni d'où ils viennent.
  • => début énigmatique.
  • Romancier ne se fait pas oublier derrière le narrateur, pose des questions à ses lecteurs.
  • Présence d'allégorie de la vie elle-même (sur le plan de sens : sait-on ce qu'on va devenir?)
  • constantes interventions de l'auteur. → rien de continu, digressions concerne l'auteur, ce n'est pas possible de rentrer dans l'histoire.
  • Un seul fil rouge = le récit des amours de Jacques à son maître.
  • → dénoncer le genre romanesque comme falsification de la réalité.
  •  Aux antipodes du roman balzacien 
  • auteur va briser l'illusion du réalisme.
  • Rompre l'hypnotisme de la lecture.
  • → interpelle le lecteur, le fait assister au démantèlement volontaire du récit.
  • Roman balzacien = un seul déroulement possible ≠ Roman Didérotien = ttes les possibilités narratives sont possibles.
  • Diderot se distancier de ses personnages comme s'ils vivaient indépendamment de lui. => se prétend contraint par la « vérité » des faits.  1- le lecteur : un élément de la fiction  
  • → implication.  → provocation. → introduction du lecteur en tant que personnage actif de la fiction.   2- Jacques le fataliste : roman expérimental 
  • interrogation sur les limites du roman → jusqu'où peut-on aller avt que le roman ne se détruise lui-même.  3- la grande trouvaille de Diderot 
  • Au fur et à mesure que s'écrit le roman accepté, le lecteur découvre les amorces de romans refusés  → il s'agit d'une fiction et non d'une réalité. → parodie et déconstruction du roman + révolution dans la peinture des sentiments exploités au 19e.
  • Roman complexe : une seule trame parcourue par des fils de couleur différentes
  • réalisme ? Relatif → utilisation parodique des éléments réalistes. Parodie des types littéraires. → intérêt du roman = traitement de la matière romanesque ≠ contenu.
  • → réalisme + déconstruction de réalisme pour rompre l'illusion.  II) Jean-Jacques Rousseau 1712-1778  a) Julie ou La nouvelle Héloïse 1761 
  • Discours des « Les sciences et les arts » du concours de 1750 de l'académie de Dijon.
  • → contribue aux renforcement des mœurs.
  • Diderot : pour lui art + sciences ≠ progrès pour l'émancipation des mœurs.
  • Rousseau : dit que le roman corrompt les peuples, roman nécessaire pour montrer l'exemple à ne pas suivre.  Scène :  Julie et Claire s'interpose au père qui a découvert la liaison d'Héloïse avec son percepteur.  Cf. MA, où l'on retrouve une Héloïse qui a une relation avec Abélard, son percepteur. Son oncle le découvre et envoi Héloïse dans un couvant et fait émasculer Abélard.  
  • Sous-titres importts :  - 'lettres' = roman épistolaire - 'recueilli et publié par JJR' = qui ne se présente pas comme l'auteur, et impose un pacte de lecteur qui va installer entre lecteur / roman une relation particulière du récit. Débat du vraisemblable + réalité.  Révolution du roman  
  • phénomène littéraire qu'on copie + critique sur forme et fond.
  • Engouement pour les âmes sensibles, on pleure à la lecture du roman. Best-seller du 18e.
  • Roman épistolaire : lettres de deux amants. + narration de JJR → forme polyphonique.
  •  b) Rappel de le genèse 
  • Pourquoi Rousseau a-t-il eu envie d'écrire La nouvelle Héloïse ?  
  • Rousseau est dans un moment de sa vie : paranoïe + misanthropie → isolement des hommes corrompus dans un environnement rustique propice à la rêverie.
  • « ivre d'amour sans objet » : Rousseau s'imprègne de l'histoire qu'il écrit, et va devenir amoureux de sa Julie. Il s'identifie au percepteur de la nouvelle Héloïse avec son côté philosophe + moraliste.  1- Obsédé par ses personnages 
  • mai 1757 : rencontre avec Madame d'Houdetot → modèle de son histoire. → fiction se cristallise dans la réalité « je vis ma Julie en madame d'Houdetot ».   2- Un problème : écrire un roman quand on es un farouche détracteur du genre... 
  • polémiques des romans publiés → Discours sur les sciences et les arts 1750.  → préface de la Nouvelle Héloïse « il faut des spectacles dans les grandes villes, et des romans aux peuples corrompus. J'ai vu les mœurs de mon temps et j'ai publié ces lettres. »
  • dans un premier tps, renonce à publier pour ne pas qu'on pense qu'il s'est inspiré de son expérience avec Madame d'Houdetot, rupture avec elle par peur que cette dernière.
  • Il a commencé comme une compensation aux frustrations de l'existence : Rousseau se sépare du monde PUIS l'oeuvre se gonfle et se nourrit de l'existence vécue.    3- Le roman  
  • Possible de résumer, trame romanesque et simple.
  • Rousseau empreinte le nom du roman au célèbre couple d'Héloïse et Abélard (percepteur). Relation identique à ces deux héros.
  • Roman épistolaire relate la passion mouvementée entre jeune précepteur roturier Saint-Preux et son élève, une jeune noble Julie d'Etanges. Différence sociale. Julie doit épouser M. de Wolmar : ce mariage provoque une crise profonde et pousse Saint-Preux à faire le tour du monde.  À son retour, invité par M. de Wolmar qui tentera de les guérir en transformant cet amour en amitié. Julie malade, meurt.
  • Roman épistolaire en 6 parties + 160 lettres.
  • Rousseau y crée des personnages qui sont les reflets de ses idéaux : il dira avoir donné vie à des êtres.   Rapport aux romans de Richardson 
  • Selon Rousseau, Richardson met en scène des hommes communs et des évènements rares ≠ lui qui met en scène des âmes hors du commun et peu d'évènements.   Un roman dialectique 
  • But de Rousseau = rencontrer un objectif moral.
  • Régénération par la vertu, Rousseau essaye de donner au romanesque une dignité nouvelle.
  • Nouvelle Héloïse = roman épistolaire qui a recourt à la polyphonie. → PDV s'affrontent et se complètent (comme dans Liaisons dangereuses) → Rousseau fait dire « Je » à tout le monde, expression du moi profond.
  • Personnages peu communs CAR issus de la réalité, n'atteignent pas la vertu.   La nouvelle Héloïse, objet de « concorde et de paix publique » 
  • Julie catholique + Wolmar athée = cohabitation possible.
  • Rousseau, athée ne peut pas être vertueux car c'est un être de manque DONC a crée sa propre religion naturelle.
  • Rousseau = être d'exception qui s'oppose à la sté corrompue.
  • Il veut montrer que la passion régénérée conduit à la Vertu + ordre. → les deux personnages sont ensemble par un amour total : sens + sentiments doivent transformer l'attirance physique en une passion.
  • → dans rupture organisé par mariage, 4 ans d'absence de Saint-Preux, retour → passion régénérée, transcendée (fondamentale pour rousseau)
  • âme qui transcende les désirs du corps = lien avec la religion.
  • Rousseau obsédé par précarité des choses, temps qui passe, intégration de cette dimension temporelle ? Il montre cmt tps peut av effet sur hommes et leurs âmes.  Lettre capitale : « lettre 18 de la IIIe partie, Julie à Saint-Preux » 
  • Julie annonce à saint-preux qu'elle est tombée malade, attrapée petite vérole et veut d'abord rester la maîtresse de son amant, saint-preux, même si elle est l'épouse de Wolmar : veut rester fidèle à Wolmar jusqu'à ce qu'elle pense que « l'amour vrai » n'est pas compatible avec l'adultère.
  • Elle comprend que l'amour vrai ne peut pas se satisfaire de la Vertu : saint-preux ne pourrait pas l'aimer CAR c'est un adultère. Bonheur criminel ≠ véritable bonheur. → retour de Julie aux vraies valeurs, jusque là occultées par la passion. → pas de droit au bonheur sans retour à la vertu. → désormais, saint-preux ne peut plus être que « l'amant de son âme ».  
  • à la peinture de la passion se succède l'apologie du mariage.
  • Union raisonnable = mage de repos + stabilité ; calme et durée. ≠ passion égoïste.  
  • Propos de la 2ème partie :  → il fait éterniser la bonheur dans le mariage et l'amour dans le souvenir. → cf. Proust et sa madeleine.
  • Décalage entre souvenir / présent. → application de la morale sensitive de Rousseau.  → c'est du souvenir de leur amour que Julie et Saint-Preux sont amoureux !
  • Rousseau évite la mièvrerie du « happy end » → quand le rêve paraît se réaliser, Julie meurt. → bonheur stable est inaccessible à l'homme dans la contingence, il ne peut le trouver qu'auprès de Dieu.
  • 4- La nouvelle Héloïse : œuvre somme de la pensée de Rousseau 
  • on y trouve des éléments du contrat social, réflexions sur perversité des théâtres et des arts … MAIS différent = histoire d'un amour ≠ histoire du devenir, dvppement des êtres et consciences. => roman de formation et itinéraire des âmes et du bien né.      LES SOUFFRANCES DU JEUNE WERTHER, GOETHE 1774  INTRODUCTION 
  • « fleur bleue » rapport avec les Romantiques allemands = symbole de l'amour absolu, idéal.
  • « effet werther » cf. suicide Kurt Cobain 5 avril 1994
  • phénomène de psychologie sociale = terme crée par David Philipps en 1974 : si une personnalité importante se suicide, les gens pourraient imiter cette idée.
  • → médiatisation = contagion + légitimation du suicide.
  • Vague de suicide après celui de Kurt Cobain + peut être vague de suicide après Werther, ce qui accorde un pouvoir au roman.  
  • La « wertheromanie » = phénomène littéraire + sociologique : on est amené à partager ses souffrances → impact en peinture.
  • « Je l'aime, elle ne m'aime pas » pas comme Werther voudrait.
  • Werther invente une 3ème possibilité à cet insu : amoureux inaccessible à la raison / renoncer c'est mourir.  I) Contexte
  • a) le pré-romantisme allemande 1775-1785 
  • avant, « romanesque » avait un sens péjoratif qui est fantastique, merveilleux etc.
  • XVIIIe , Rousseau écrit « les rêveries du promeneur solitaire » → changement de sens, maintenant, signifie un paysage qui suscite des sentiments et émotions.
  • XIXe = on le qualifie d'un mvt littéraire novateur, opposé au classicisme.  
  • Allemagne : révolte esthétique « Sturm und Drang » = Tempête / élan et passion.
  • Auteurs se plongent dans un idéalisme d'une révolte intérieure
  •  1- Sturm und Drang 1749-1775 
  • = courant de sensibilité.
  • Vers 1800 on retrouver le romantisme d'Iena.   Exaltation du sentiment de la nature   Le promeneur au-dessus d'une mer de nuages, Friedrich.  
  • Conception nouvelle de la nature.   1) Le paysage « état d'âme » 
  • nature confidente, consolatrice, exaltant les sentiments.
  • Un « paysage état d'âme » qui se met au diapason des humeurs du héros, influence émotions. Cf. réconfort que Werther recherche dans la nature.   2) le culte des antiquités nationales 
  • on s'intéresse à son propre « héritage national » comme le gothique.  3) expression de la sensibilité 
  • personnages n'hésitent plus à montrer leurs sentiments par l'excès.
  • 2- une nouvelle sensibilité 
  • « âge de sensibilité » : sentiment de mélancolie + souffrances face à l'indifférence du monde.
  • Impossibilité d'u réaliser ses désirs et ses rêves les plus profonds : amour Charlotte/lui.
  • Passion amoureuse est dans l'excès. → affect > raison.
  • Remise en cause des préceptes moraux, préjugés + institutions sociales. → passion est dangereuse.  3- Originalité et génie 
  • ils s'opposent aux règles, conventions, traditions.
  • Dans romantisme allemand il y a hégémonie littéraire française.  Genres littéraires 
  • théâtre et poésie.
  • Romantiques ont décloisonné les genres littéraires en produisant parfois des livres hybrides.
  • Remise en question de la hiérarchie.  Roman  
  • mise en avt de la sensibilité + subjectivité.
  • Forme intime → 1ère personne.
  • Place importante de la passion  II) L'auteur 
  • études de droit.
  • Période Sturm und Drang dans sa jeunesse
  • ministre par Weimar à 26ans, l'éloigne de l'écriture.
  • Amours malheureux, part en Italie. → retour vers idéaux plus classiques.
  •   III) Le texte
  • Werther, anti-saint-preux ?
  • Dette envers Rousseau sur le plan de la forme (lettres) + plan du contenu (amour impossible).  Intertextualité   = processus de transfert de matériaux textuels à l'intérieur de l'ensemble des discours littéraires.
  • Renvoi d'un texte à un autre par la voie de citations, allusions, références plus ou moins explicites.  1- Contenu 
  • dimension autobiographique : romantiques mettent en avt les lectures autobiographiques, chercher à découvrir la vie de l'auteur dans l'histoire. → première amoureuse de Goethe : Charlotte Buff = Lotte. → promise à Johann Christian Kestner = Albert.
  • Dimension historique  → suicide de Karl Wilhelm Jérusalem 1772 avec l'arme du mari de son amante.
  • On veut qu'à la lecture du roman on reporte le personnage à l'auteur ou à son alter-égo. → lecture romantique (œuvre = auteur).  Résumé  
  • dégradation de l'état d'âme de Werther suit rythme des saisons. → tout va bien au printemps. → rencontre avec Charlotte l'été. Affinité, lien chimique qui lie les deux personnages. → il se met au service d'un ministre pour s'éloigné de Lotte à l'Automne. Il retrouve Charlotte pour lui lire un poème d'Osian ; il veut l'embrasser ; refus de la revoir. → suicide en hiver.
  • Passion comme maladie.
  • Passion s'accroit en une affinité élective, passion amoureuse > raison, devoir, ambitions matérielles.  Intertexte rousseauiste 
  • un original en butte au préjugé nobiliaire → saint-preux
  • fée d'une petite collectivité patriarcale → Julie.
  • Mari aimable → Wolmar.
  • → Sensibilité
  • → triangle amoureux → exaltation de la nature. → lettre-confidence   Différences  
  • Goethe ≠ saint-preux qui ne se suicide pas.
  • Charlotte semble insensible aux sentiments de Werther ≠ Julie.  → amour non partagé.
  • Werther refuse de passer au dessus de la passion → s'oppose à la passion sublimée.
  • Werther ne veut pas guérir. → renoncement.  2- Forme 
  • réapparition de la forme épistolaire. Narrateur principal est Werther. → forme monodique ≠ polyphonie.
  • Présence d'une amour sans réponse, monologue.   Impact sur le lecteur 
  • longueur réduite, lecture intense.
  • Nouvelle présentation de la subjectivité avec le point de vue monodique.
  • Accent mis sur action intérieure
  • lecteur émotionnellement impliqué.  L'effet Werther  
  • Werthérisme et Werthériades : fièvre de lecture chez les jeunes, imitation de Werther. → phénomène de mode. (habits, bals...) → impact sur la vie sociale et culturelle.  Livre adulé  
  • amour profond de la nature
  • mélancolie du personnage
  • passion se heurte aux dures lois de la réalité.
  • Conscience de l'injustice sociale + destinée manquée.
  • Nouveau type de héros → prototype.   Fortune critique 
  • Mme de Staël, de l'influence des passions sur le bonheur des individus et des nations 1796, plus grand livre de tout les tps → Napoléon a lu 7 fois ce livre
  • Mary Shelley, Frankenstein 1818-1831.   Le « Werthérisme » 
  • textes qui présentent une figure du type Werther comme expression d'une souffrance typique de l'époque, « mal du siècle ».
  • Oberman 1804 Senancour.
  • René 1802 Chateaubriand.
  • → pas de citation mais même modèle de personnage.  Les « Werthériades » 
  • imitations déclarées de l'oeuvre → Les joies du jeune Werther Nicolai ; The letters of Charlotte James.
  • Dans peintures
  • parodies
  • grand succès d'un petit livre.   Le « mal du succès » 
  • sentiment vague de malaise partagé par la jeunesse de l'époque.
  • Sentiment de souffrance moderne.
  • Amour idéal
  • rébellion et mélancolie
  • affirmation d'une subjectivité blessé
  • rejet des conventions sociales et préjugés du tps.  Héros dans un monde sans héros 
  • changement de sté : mutation économique, politique.  → aspirations plus grandes //r à une sté qui ne peut donner de réponses.
  • Rêves héroïques sans perspectives.
  • Désespoir, mélancolie, tentation du suicide.  Fragments d'un discours amoureux 1977          

  •               LES LIAISONS DANGEREUSES, 1782,  PIERRE CHODERLOS DE LACLOS 
  • Étroite continuité du succès de Rousseau.
  • INTRODUCTION
  • Laclos n'est pas écrivain de profession.
  • Paratexte : 1er titre : les liaisons dangereuses, sous titre : lettres recueillis dans une société et publiées pour l'instruction de quelques autres.
  • Fortune se mesure par ses traductions, adaptations, intercontextualité..  → LD adapté au théâtre, cinéma (Valmont, Les liaisons dangereuses..).
  • Roman libertin mondain :un modèle
  • → histoire d'amour pure et sincère // histoires sexuelles. → Claude Prosper Jolyot de Crébillon fils : un maître du genre.
  • Récit rétrospectif (1ere personne)
  • Canevas archétypal :
  • → un narrateur, revenu des égarements de sa jeunesse, raconte en détail son apprentissage dans la carrière galante. → initié très jeune aux plaisirs de l'amour pas une femme généralement experte (l'initiatrice).
  • → se laisse guider par un mentor (le roué) sans scrupules. → catalogue impressionnant de victimes, consentantes ou non.
  • → fait une fin : renonce au libertinage et se marie.
  • Laclos redevable à la technique du roman-liste MAIS s'en démarque en choisissant de démultiplier les points de vue :  - polyphonie épistolaire.  - un double féminin du roué (Merteuil) => déplacement de la focalisation se déplace. - ≠ apprentissage du jeune homme.
  • - = duo de libertins, leur lutte à mort après la complicité.
  •  Contexte général : 
  • 1782 : 9 ans avt le Révolution.
  • Pouvoir affaibli de Louis XVI.
  • Ancien régime finissant. => monde en crise MAIS qui qui ne le sait pas encore …
  •   L'auteur : 
  • Laclos : 1741-1803
  • pas destiné à la littérature, militaire.
  • Auteur d'un seul roman qui a fait scandale/
  • petit noble de province, rêve de gloire militaire, de campagnes étrangères.
  •    MAIS ≠ vie ennuyeuse d'un officier de garnison (Cf. Mme Bovary) → rappel avec Rousseau qui s’ennuie et s'invente une vie avec la nouvelle Héloïse.
  • Mariage d'amour : Laclos n'est pas Valmont. → mari fidèle, a épousé la femme qu'il aimait.   I) Les liaisons dangereuses :
  • Avril 1782 : succès sans précédent pour ce type de romans.
  • Un grand modèle : La nouvelle Héloïse, 20 ans plus tôt.
  • Pourquoi un tel succès ?  → chef d'oeuvre.  - succès de mode.   → roman libertin mondain au XVIIIe (les égarements du cœur et de l'esprit, Crébillon   1736) - succès de scandale.  
  • a) caractère référentiel  
  • importance du titre et du péritexte :
  • Les liaisons dangereuses, ou lettres recueillies dans une société et publiées pour l'instruction de quelques autres.
  • => authenticité et didactisme.
  • Exergue : « j'ai vu les moeurs de mon temps et j'ai publié ces lettres ». Rousseau, préface de la nouvelle Héloïse.  → laclos poursuit la même démarche que lui, même but = instruire en divertissant.
  • Avertissement de l'éditeur → mise en doute de la préface du rédacteur : « nousne garantissons pas l'authenticité de ce recueil ».
  • préface du rédacteur → ≠ auteur : déni de paternité.
  • Topos du manuscrit trouvé.
  • Rôle de l'* : permet de masquer l'identité de certains personnages.
  • Réflexions sur le type : ≠ l'oeuvre d'un écrivain.
  • Réflexions sur la vraisemblance et la vérité.
  • Réflexions sur l'utilité du liver : « le mérite d'un ouvrage se compose de son utilité ou de son agrément ». doit plaire + instruire.
  • Polyphonie : « variété des styles ».
  • rendre service aux mœurs, dévoiler: « il me semble au moins que c'est rendre un service aux meours que de dévoiler les moyens qu'emploi ceux qui en ont de mauvaises pour corrompre ceux qui en ont de bonnes (…) ».
  • => les lecteurs ont voulu y voir un roman à clefs. 
  • Identifier l'auteur et ses personnages : → roman scandaleux.
  • OR : littérature = moyen d'évasion pour Laclos (cf. Vargas Llosa)
  • succès : crainte et désir de trouver une révélation sur la haute sté (cf. Confessions de Rousseau).
  • Stendhal    b) La forme et le propos  
  • roman polyphonique et polysémique.
  • Roman libertin mondain : types de personnages.
  • → le séducteur, le roué : jouissance plus cérébrale que physique.  → l'initiatrice, la libertine → le jeune homme inexpérimenté → les conquêtes, les victimes : vertueuse inaccessible, l'ingénue amoureuse.  => laclos hérite de ces types littéraires MAIS les transcende. => les roués ne sont pas simplement complices, ils deviennent rivaux.
  • => lutter mortelle: voc. De l'amour // stratégie militaire renforcé par Laclos.
  • Héritage de Richardson : rapport Valmont / Lovelace.
  • Héritage de Rousseau.   Poétique de la lettre : subversion du langage, de la rhétorique, du code la lettre 
  • ressources de l'épistolaire : le danger de la liaison passe par le danger d'écrire.
  • La lettre : arme de séduction ET point de rupture.
  • Se réapproprie le genre épistolaire.
  • Exploite la polyphonie : confronte différents points de vues.  
  • Passage du double mensonge où Valmont donne de l'argent à la pauvre famille qui a l'huissier chez elle → espion de mme de Tourvel a tout observé et raconte à sa maîtresse → mme de Tourvel raconte tout à sa correspondante, sans lui dire qu'elle a envoyé un espion.  
  • Statut de la lettre 
  • Change en fonction des destinataires → convaincre → raconter
  • → tromper → séduire
  • Perversion de l'authenticité  
  • mode épistolaire : authenticité par excellence → chez Laclos : hypocrisie généralisée → on ne peut croire personne. → cf. lettre XXXIII : extrait important, car il donne une clé de lecture.
  • lettre de Mme de Mertueil qui critique la démarche de Valmont vis à vis de Mme de Tourvel. → Mertueil analyse le poids des mots. Elle est csc du pouvoir de l'écriture. Valeur des mots est sans fin. Et mme de Tourvel peut être une dévote, ce n'est pas une imbécile et elle va réfléchir pour écrire ses lettres.  Mensonges généralisé 
  • doutes sur la nature de la lettre
  • perversion de l'échange
  • mensonge sur la signature, le destinataire, le lieu et le contexte de rédaction.
  • => le dialogue épistolaire est biaisé, perverti.   Subversion des codes sociaux : la Mertueil, un tabou incarné 
  • Laclos, produit de son temps
  • critique de l'éducation des filles (des femmes et de leur éducation, 1783)
  •  ≠ futilités du monte ET aux préjugés des couvents.
  • Mme de Merteuil inverse les rôles sociaux.  => Merteuil ne tient pas un discours féministe. => elle n'est pas le porte-parole des femmes, elle parle en son nom propre ! => elle agit en homme. Ex scène ou mme de Merteuil/Prévan.   Une différence morale entre les sexes ? 
  • Association revendications d'une femme + schémas de l'intrigue libertine.
  • Merteuil : roué féminin, mâle.
  • Loi mondaine : la victime doit être une femme.
  • => Inversion du schéma.
  • Valmont appartient au monde traditionnel du libertinage. Merteuil n'existe nulle part, elle hésite entre modèle masculin et une csc féminine.   Deux personnages hors du schéma classique 
  • Valmont : entre son modèle littéraire et son amour sincère pour la Présidente.
  • Merteuil : entre modèle masculin du libertinage et sa conscience proprement féminine.    
  • ALESSANDRO MANZONI, I. PROMESSI SPOSI  
  •   
  • roman historique
  • auteur canonique en Italie, tous les écoliers lisent ce livre.
  • Lecture orienté → catholicisme → vertu des personnages (stratégie d'éducation de l'Église)
  • il faut retrouver « l'animal farouche qui a été domestiqué ».
  • dimension politique et morale + catholique et historique.   I) Contexte  a) Essor du roman historique  roman historique = sous-genre romanesque où des personnages et des évènements historiques jouent un rôle essentiel dans le déroulement du récit.  Roman et histoire 
  • il y a une tradition épique.
  • Il y a une caution d'authenticité dans les faits et personnages de l'histoire.
  • Il y a une description indirecte du présent.
  • XVIIe : il y a des textes qui se présentent comme « nouvelle histoire ».
  • cadre focalisé sur personnages moins exceptionnels, moins héroïques. cf. Princesse de Clèves.
  • On ne peut pas les appeler historique CAR manque un lien entre personnage / spécificité historique de leur tps.  Romantisme 
  • constitution du roman historique comme genre à part entière.
  • Walter Scott 1771-1832 : auteur romantique.
  • Évocation du passé médiéval
  • Ivanhoé 1819.  Waverley 
  • histoire se passe milieu XVIII. Constitue un cycle. Pose les bases roman. Roman connu.
  • Ancrage ans les grds évènements historiques
  • s'intéresse vrmt aux conditions qui ont présidé l'avènement du fiat historique. L'évolution des personnages est liée à leur milieu.   Les personnages 
  • héros = personnages secondaires évoqués de manière vivante et pittoresque.
  • → héros proche du lecteur ≠ personnages sublimes.  
  • → héroïsme s'explique par le contexte de la situation historique.
  •  Un nouvel héroïsme
  • Héroïsme conçus dans les entrailles des siècles des héros.   L'héroïsme est un choix 
  • héroïsme est un choix selon Walter Scott
  • ≠ norme universelle.
  • = résultat de conditions historiques et sociales particulières.  La tension dramatique
  • roman dramatisé.
  • Abondance de dialogiques → emprunt théâtral (mélange de genres)  Enchaînement narratif
  • tension volontaire, auteur joue sur le rythme.
  • « théorie de la pierre qui roule » = précipitation de l'action jusqu'à la chute finale.
  • Attention particulière aux dénouements.  Le réalisme 
  • reconstitution minutieuse du passé + restitution de la vie quotidienne.
  • Il se documente sur le façon de parler,  manger, s'habiller..
  • →  résultat = scènes prises sur le vif.
  • → couleur locale  → atmosphère propre à une époque bien particulière.  Postériorité 
  • James Fenimore Cooper, Le Dernier des Mohicans (The Last of the Mohicans, 1826)
  • Alfred de Vigny, Cinq‐Mars ou Une conjuration sous Louis XIII (1826)
  • Victor Hugo, Notre‐Dame de Paris (1831)
  • Henri Conscience, Le Lion des Flandres (De Leeuw van Vlaenderen, 1838)
  • Alessandro Manzoni, Les Fiancés (I promessi Sposi, 1827)  → jeunes nations à la conquête de l’unité, romans = ciment national, s’inventer un passé
  • commun   Succès durable  
  • Histoire est tjrs le résultat d'une écriture + interprétation. → Paul Ricoeur Temps et récit, le temps raconté, 1981.  → deux genres complémentaires.
  • Roman est une des manière de raconter l'histoire. → Lukacs Le roman historique en 193.   b) Manzoni et le romantisme italien  
  • romantisme = réveil national, retour aux sources du génie national.
  • Il s'oppose à l'emprise du classicisme.
  • Italie donne une dimension nationaliste sous les occupations étrangères.  1- situation politique 
  • congrès de Vienne 9 juin 1815.
  • hégémonie autrichienne où il y a une restauration de l'absolutisme.
  • Sté de privilèges
  •  2- Risorgimento 
  • renaissance, résurrection.
  • Réveil de la culture italienne à partir du XVIIIe.
  • Mvt politique et littéraire : donne une unité du pays.
  • → idée nationale.   3- Un romantisme engagé 
  • romantismes italiens ont une prise de conscience politique suite à la situation de leur pays.
  • Romantisme a un côté pratique, moral, patriotique → unité italienne.
  • Milan : émergence romantisme. → influence anglaise, allemandes, françaises.
  • Mme de Staël La manière de traduire et l'utilité  des traductions  → prône l'initiation pour les italiens à renouveler leurs inspirations. → naissance à des polémiques + manifestes. → renforce oppositions.   4- Caractéristiques 
  • goût du vrai ≠ littérature conventionnelle et artificielle.
  • Intérêt + besoin de l'homme concret.
  • Évocation de la vie réelle, nationale.
  • But moral + civique.
  • Perspective nationale et patriotique
  • littérature est utile et orientée vers l'action.   c) L'auteur   1- éléments bio-bibliographiques
  • fils du compte Pietro Manzoni et de Giulia Beccaria.
  • Fils naturel de Giovanni Verri.
  • Séjourne à paris à partir de 1805.
  • converti au catholicisme.
  • Écrits.   II) Le texte  a) Contexte éditorial 
  • roman fondateur de la littérature italienne.
  • Roman important sur plan générique / linguistique / narratif (moderne)
  • 1ère version Fermo e Lucia
  • 2ème version I promessi sposi, 1827
  • Édition de 1840
  • va prendre comme modèle la langue Toscane = langue unificatrice.
  • + illustrations.   b) Rapport à l'histoire   I promessi sposi, storia milanese del sec. XVII, scoperta e rifatta da Alessandro Manzo
  • procédé de manuscrit retrouvé.
  • Auteur est témoin des faits.
  • Cachet d'authenticité
  • polyphonie : Manzoni + auteur.   1- entre fiction et documents
  • épisodes fictionnels
  • épisodes fondés sur chroniques + docs.   2- Dette envers Scott 
  • Scott va l'éclairer sur le rapport entre l'individu / histoire dans laquelle il s'inscrit.
  • Refuse l'idéalisation des personnages.
  • Influencé par roman bourgeois anglais et sa psychologie (Richardson)  3- Histoire et fiction 
  • place de l'imagination et de l'invention dans un roman à prétention historique ?
  • → compléter l'histoire. → ajouter penses + sentiments des hommes → ajouter chair aux histoires. → extérieur : intériorité des personnages (identification du lecteur)  4- le vrai  
  • préoccupation du vrai, quête d'authenticité.
  • Vrai efficace, donne une plus-value au roman.  5- La dimension morale 
  • dimension historique donne dimension éthique.
  • Présence d'une question morale : quel comportement adopter face au mal et à l'injustice ?
  • Cela s'oppose aux héros parfaits et idéaux.
  • Personnages sont concrets, réalistes, confrontés à une situation historique bien précise.   c) Le monde de la narration   1- L'idylle : Renzo et Lucia 
  • → Rupture 
  • rupture de l'équilibre.
  • Irruption de l'histoire dans un monde sans histoire, clos, statique, cyclique, parfait.
  • Don Rodrigo est le méchant.  → réagir face au mal  
  • lois, temporelles (pouvoir juridique) ou divines (pouvoir religieux) montrent que cela ne marche pas tjrs.
  • Vengeance.
  • Patience   Renzo, héros picaresque
  • topo sur la route = caractéristique du roman picaresque.
  • Recourt aux rencontres inattendues → grands brassage social.
  •  Lucia, héroïque gothique 
  • roman sentimental
  • roman gothique
  • la providence pour Manzoni est une possibilité sans garantie.
  • Possibilités ne sont pas garanties → pas manichéens.  Renzo et Lucias : le roman sans idylle 
  • ils se retrouvent dans la ville des morts. → cf. Orphée et Eurydice.
  • Il y a des retrouvailles avec les Frères Christophe et Don Rodrigo qui est mourant demande pardon. → choix du pardon.
  • Une fin ambivalente
  • ils peuvent se marier mais sont alrs exilés.
  • Il y a un nouveau prince ce qui maintien des rapports de force. → il paye le mariage mais ne s'assied pas ac les mariés, ce qui prouve les rapports de force.
  • Pas de retour à équilibre initial.  La morale de l'histoire 
  • Rodrigo explique à ses enfants ce qu'il ne faut pas faire. Lucia explique qu'elle n'avait rien fait que pourtant elle a été confrontée au mal.
  • Faut-il éviter ou affronter le mal ?
  • L'auteur laisse une liberté interprétative + éthique au lecteur.
  • Morale est une question de jugement, choix, responsabilité.
  • = roman moral ≠ moralisateur.     NOTRE DAME DE PARIS, 1831, VICTOR HUGO                           Le roman romantique par excellence
  • roman matriciel.
  • Romantisme = tendance artistique, apparaît avec un décalage par rapport angleterre, italie, allemagne qui vont connaître 1820 une révolution romantique.
  •  Victor Hugo 1802-1885 : 
  • Leader du romantisme en France.
  • Incarne le XIXe, comme Voltaire le symbole du XVIIIe.
  • Hô qui s'est adapté à l'évolution de son siècle, dont la pensée progresse, évolution politique et esthétique.
  • Changement politique : avènement du pouvoir de Napoléon (au pouvoir en 1805) période impériale, vague des révolutions répercussions sur roman d'Hugo.
  • Popularisé car avènement photo … ex : photo de Nadar en 1884
  • Implication dans la vie citoyenne, conscience de son rôle. Rôle capital dans la réflexion qui va toucher la peine de mort (abolit en 1882 par Mitterrand).
  •  
  • Hugo et le romantisme : rappel (France ) 
  • 1802 : littérature et esthétique = classique.
  • → Hugo a grandi dans domaine classique, évolution dans sa carrière années 1920-22, romantisme s'impose peu à peu.
  • Hugo comprends qu'il faut une révolution du goût, qui correspond à une évolution de la sté
  • pour une évolution du goût : une littérature nouvelle pour une sté nouvelle (celle de la Restauration).
  • Messianisme : le poète = intermédiaire entre l'homme et Dieu.   Deux œuvres clefs 
  • c'est au théâtre que les romantiques vont essayer de s'imposer par rapport au classique.
  • Préface de Cromwell 1827 = expose ensemble des éléments de la révolution romantique, de manière plus pratique dans une pièce rpzentée ac succès en 1830.
  • Hernani 1830 : Théophile Gauthier se ramène à la première d'Hernani avec un habit rouge, choquant pour les codes vestimentaires de l'époque. Manière de marquer ce renouveau.  
  • Grands principes 
  •  plus de séparations entre les gens : aucunes raisons qu'on se trouve à une pièce entièrement sérieuse ou entièrement légère. Vie est faite de tragique + comique, genres doivent être mélangés. Absurde de séparer prose, vers ; théâtre, poésie …
  • théâtre : disparition des unités, héritées d'Aristote.
  • Esthétique plus « réaliste » : plus de sujets tabous. Dans esthétique classique, on ne peut pas mourir sur scène, on meurt en coulisse.
  • Rupture avec le culte de l'imitation mimétisme : originalité permet l'expression du génie.
  • Goût pour la couleur locale, dans le temps et dans l'espace.
  • Retour au grands sujets nationaux. On va essayer de promouvoir une culture nationale.
  • Exaltation du Moyen Âge. Période obscurantisme, barbare MAIS avec la révolution romantique, on va venir puiser des éléments du MA dans littérature.   → Cohorte romantique. Caricature d'Hugo, orgueil, prétentieux, arrogant. Caractère raciste pour représenter Dumas. « le laid c'est le beau » : moquerie des classiques de l'idéal romantique, pas de sujet tabous etc. caricaturé cette vision. Ex quasimodo.   1 → Jésus chassant les marchands du temple. Romantiques ne sont plus le bienvenu dans comédie française. 2 → pose qui témoigne de sa satisfaction + égo surdimensionné.     Pourquoi ce roman ? 
  • Pas de sous-titres cette fois-ci. Choix étonnant d'un monument : notre dame de Paris , qui devient un personnage central dans le roman.
  • Mode du roman historique :  - Alfred de Vigny, Cinq-Mars (1826) - Balzac, Les Chouans (1829). - Mérimée, Chronique du règne de Charles IX (1829). => Hugo suit une mode qu'il adapte à son propre génie.
  • Goût du romantisme pour le Moyen Âge.
  • Lutte pour la protection des monuments. Il n'y avait pas à l'époque d'importance au patrimoine historique.
  • Opposition à la restauration abusive.  
  • Hugo se documente sur le Paris du XV e  - bibliothèques - mémoires, archives
  • Esmeralda, « produit de synthèse » - héroïne de W. Scott dans Hugo et d'autres auteurs se sont inspirés. - Mignon de Goethe - Preciosa de Cervantes (idéalisation des tziganes) - observation de l'auteur, souvenirs personnels.
  • Roman construit sur modèle classique. Paradoxe.     5 grandes masses font avancer l'action 
  • I acte : Exposition s'ouvre sur la fête des fous : 6 janvier 1482.
  • Carnaval est l'héritage de cette fête des fous.
  • Dvt hôtel de Ville, rpzentation d'une pièce de théâtre avec Gringoire.
  •      
  • Symbole de l'inversion des valeurs. Esmeralda, belle bohémienne, vient à la fête des fous, avec sa petite chèvre.
  • Frollo l'aime en secret, il est accompagné d'un étrange personnage = quasimodo. Quasimodo, sourd à force d'entendre les cloches dont il est le sonneur, laid MAIS être le plus pur de ce roman, il peut paraître sauvage et méchant parce qu'il a été rejeté par les autres. Il est donc dévoué à Frelo, qui va lui commander d'enlever Esmeralda. Elle va être libéré par Phébus dont Esmeralda va tomber amoureuse. Monde de brigand, cours de miracles.
  • Gringoire est là en tant que metteur en scène, il nous rapporte ce qu'il voit.
  • Après ce premier acte, tous les personnages sont rpzentés.  
  • II acte : Notre-dame 
  • personnage collectif → personnage unique.
  • Hugo a objectif de faire prendre csc à ses contemporains de l'importance du patrimoine architectural de l'époque → descriptions de la cathédrale « Paris à vol d'oiseau ».
  • Hugo fait revivre le Paris du XV e.
  • Quasimodo : héros du roman pour Hugo, incarne le monstre extérieur rejeté par les autres, rendu méchant par une sté qui l'a repoussé. Sublime dans la laideur. Considéré comme la belle âme du roman.
  • 1. ?
  • 2. Frollo : araignée, personnage inquiétant.
  • 3. Esmeralda : gitane au centre du roman, marginale. Début : arrive comme une beauté magnifique au milieu de cette fête des fous.
  • 4. Quasimodo : soumis au personnage qui lui font du bien, Frollo + Esmeralda. DONC va l'emmener dans notre-dame pour la protéger contre la justice du meurtre de Phébus que Frollo a fait, mais tout le monde pense que c'est Esmeralda qui l'a fait.
  • 5. vengeance et châtiment : Esmeralda livré à une sorcière, qui s'avère être sa mère. Esmeralda finit par être arrêtée, et pendue pour le meurtre qu'elle n'a pas commis. Quasimodo qui ne supporte pas sa mort, se jette du haut de notre-dame pour finir aux côtés d'Esmeralda. Tonalité du tragique.   Analyse du roman 
  • outrance par des descriptions de scènes acadabrantes.
  • Omniprésence du mélodrame.
  • = Tonalité particulière à cette époque, dont les lecteurs adhèrent, évasion dans la fiction.  => roman romantique par excellence.
  • Personnages : des types plus que des individus. Ils sont sans nuances, figés, à par Quasimodo. Fascination pour le monstrueux chez Hugo (cf. autres romans).
  • Lieu particulier, univers circonscrit sur plan géographique + chronologique.   Moyen âge Hugolien 
  • ≠ moyen âge historique → moyen âge réinventé.
  • Imagination visionnaire.
  • Transposition littéraire de l'architecture gothique.  → ex : description de la cour des miracles. Ensemble collectif. « tout » désigne une chose, et non des personnes. « chacun y participait de tout ».
  • verdeur de la langue
  • richesse du vocabulaire
  • style somptueux → fresque épique
  • art de la digression
  • rupture de la sobriété classique.  Perspectives multiples 
  • Notre-dame de Paris, roman historique
  • Hugo nie pourtant ce terme : s'en tient à la définition de w. Scott
  • pas de personnage historique de premier plan.
  • Intrigue imaginaire → atmosphère historique des ballades et des drames.
  • Notre-dame de Paris, roman poétique.
  • Poésie naît de l'histoire et de l'époque choisie.
  • Tout est remis en vie : tableau.
  • Pittoresque.  
  • Fusion des genres : épopée, poésie... rend ce roman inclassable dans une catégorisation traditionnelle.
  • Fusion des sujets : dimension tragique pour Frollo qui aime Esmeralda, suicide de Quasimodo.
  • Prépondérance du collectif sur l'individuel (cf. chansons de geste).
  • Art d'animer êtres indéfinis : cour de miracle qui est rpzentée comme ruche ; cathédrale.
  • La cathédrale existe par elle-même.  → Volonté de nous écrire les choses de manières poétiques. → chaque personnage a une couleur qui lui est associée. - Esmeralda, Phoebus : la lumière - Gringoire, pas de couleur propre - Frollo : hô noir - Quasimodo : roux, à peine humain.
  • Notre dame de paris, roman dramatique
  • comme les tragédies : divisé en 5 actes
  • drame > choc entre les personnages
  • Notre dame de paris, roman à idées

plaidoyer pour les rejetés de la sté. 

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