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Germinal - Excipit

Commentaire d'oeuvre : Germinal - Excipit. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  604 Mots (3 Pages)  •  5 829 Vues

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Germinal – VII, 6

Introduction

Germinal, d’Emile Zola, 1885. Fin du roman. La grève a échouée. Il part du Voreux afin de se lancer en politique à Paris. Nous allons voir comment Zola dépeint le départ de son héros et conclut son roman de manière optimiste.

I) Le départ d’Etienne

a) Une construction en miroir vis-à-vis de l’arrivé d’Etienne

Chemin inverse qu’à l’arrivée. Etienne est arrivé dans l’obscurité totale et dans un paysage vide et dévasté, mais repart sous le soleil et dans un paysage chargé des beffrois des mines mais aussi de la nature. Symbole du glissement du désespoir à l’espérance d’Etienne tout au loin de ce roman d’apprentissage. Le fait que le paysage n’est plus inconnu montre qu’Etienne est devenu un vrai mineur et qu’il est chargé de nombreux souvenirs.

        b) Un départ qui sonne comme un échec…

La grève est un échec : les mineurs ont du se remettre au travail sans amélioration de leur salaire/conditions de travail : « les coups obstinés des rivelaines continuaient ». Zola oppose le monde de la surface, radieux, brillant au monde du dessous, de la mine, ou les mineurs souffrent.

        c) …Mais qui porte un message d’espoir

Le paysage inconnu et glauque du début du roman a laissé place à un paysage accueillant qu’Etienne connait bien, en vrai mineur. Etienne part avec le printemps, symbole du renouveau, comme on le verra plus amplement dans le II. Il est symboliquement accompagné de ses camarades et s’apprête à entamer une belle carrière de représentant syndical.

II) La communication entre la surface et les profondeurs, entre Etienne et les mineurs

a) L’omniprésence des mineurs

Les mineurs sont omniprésents dans l’excipit : Etienne croit les voir partout : « N’étais-ce pas le Maheude, sous cette pièce de betteraves ? », « Les camarades étaient tous là, il les entendait le suivre à chaque enjambée »… Cela montre que le départ d’Etienne ne signifie pas qu’il rompt avec les mineurs, bien au contraire.

b) Une communication dominée par les bruits

"Et sous ses pieds, les coups profonds, les coups obstinés de rivelaines" : ces coups rythment la fin du roman. Les mineurs semblent entendre les pas d’Etienne et lui les entend le suivre. La tournure interro-négative montre une quasi-certitude. Le bruit va en s’amplifiant : « de plus en plus distinctement ».

III) La germination et l’enfantement, symboles du renouveau

a) La force et la lumière

Contrairement à l’arrivée d’Etienne, le soleil brille, c’est le printemps, la nature est vivante et forte. Les champs lexicaux du soleil, de la chaleur… sont présents.

b) L’enfantement

L’association du soleil et de la terre renvoie à l’accouplement primordial de Gaïa et Ouranos. « le soleil rayonnait dans la gloire, échauffant la terre qui enfantait ». La Maheude, figure maternelle, renvoie également au futur enfant. Le champ lexical du travail de la terre est d’ailleurs très présent : « flanc nourricier » faisant jaillir la vie, "crevaient", "tressaillaient", "gerçaient", "se gonflaient". Le rapprochement avec les mineurs est fait : « c’est de cette rumeur que la campagne était grosse ». L’évocation du « germe » renvoie bien évidemment au titre du roman.        

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