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Français Vendémiaire Commentaire de texte du vers 1 à 38

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Par   •  29 Octobre 2021  •  Commentaire de texte  •  1 210 Mots (5 Pages)  •  514 Vues

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Celia

Bonneau

26 octobre 2021

Vendémiaire

Commentaire de texte du vers 1 à 38

Guillaume Apollinaire auteur du début du XXème siècle à marqué l’évolution de la poésie. Influencé par le symbolisme et la modernité, il écrit Alcool en 1913  qui devait s’appelait « eau de vie » quant à Vendémiaire poème clôturant Alcool emprunte le nom du calendrier de la revolution française. Le mois correspond à fin septembre/début octobre soit aux vendanges. Alcools s’achève donc sur une saison des récoltes. L’œuvre d’Apolinaire est marquée par la volonté de renouveler l’écriture poétique. Apolinaire c’est l’esprit nouveau.

Dans qu’elle mesure ce poème encoche t-il un art poétique moderne ?

Nous étudierons tous d’abords une déambulation urbaine et moderne, puis nous montrerons que le poème est sous le signe de l’ivresse.

Premièrement nous abordons une déambulation urbaine avec en premier lieu la fin d’un monde. Le poème débute de manière classique. Regard vers l’avenir au vers un avec « hommes de l’avenir » et l’utilisation de l’imparfait. Nous continuons avec un registre épique  «Je vivais à l’époque où finissaient les rois » (v.2) cela évoque un éloge du passé avec un rappel de la fin de révolution donc une référence au titre qui est le nom du calendrier de la Révolution Française. Au vers trois, loin de la lassitude de « Zone », on repère une allitération en s « silencieux et tristes » avec un parallélisme « tours a tours » « silencieux et tristes » il y a un champ lexical de la mort ce qui montre la fin avec nostalgie de l’ancien monde pour laisser place au nouveau monde. Enfin le dernier vers de cette strophe nous évoque un rituel de mort  le chiffre trois avec « et trois fois courageux devenir trimésgistes » ou il y a une redondance  « et » plus « trois fois » qui insiste bien sur le chiffre trois. Ce quatrain nous présente donc la fin d’un mode passé pour nous entraîner sur un paris métamorphosé grâce au mot « trimésgistes ». La ville est un nouveau motif poétique. Elle est multipliée et personnifiée avec « Et rennes répondit avec Quimper et Vannes » (v.22)

 Secondement nous allons parler d’un poète dans paris. A partir de la 2ème strophe  « Que Paris était beau à la fin de septembre» (v5), emploie de la phrase exclamative le poète nous montre sa fascination pour sa ville lumière, il insiste sur le coté esthétique qu’il constate en déambulant. Opposition entre « déserts et sombres » (v.10) exprime une surprise lors de sa déambulation dans ce nouveau Paris. On repère un champs lexical de l’ouïe « entendis chantait plainte voix cris chant »  « j’entendis une voix se taisant » « quelquefois d’autres voix limpides et lointaines » « Et j’écoutai longtemps tous ces chants et ces cris », toujours le chant lexical de l’ouïe la voix lointaine est celle de Paris. Apollinaire fait une personification de Paris. « J’ai soif villes de France et d’Europe et du monde » et « Venez toutes couler dans ma gorge profonde » (v.17;18) illustre une gradation ascendante (du plus faible au plus fort) la métaphore de Paris continue, c’est Paris qui parle. Dans ces derniers vers le poète évolue dans un cadre réaliste mais avec une personification de Paris et une allégorie qui fait parler ce que l’on entend pas. Apollinaire continue sa métaphore filé en faisant parler d’autres villes tel que Quimper, Rennes et Vannes (v.21). « Trop avide merveille » (v.19)  représente Paris elle n’aurait pas assez bu elle n’en a jamais assez

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