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Fiche et Plan Bac Français Oral : La princesse de Clèves

Fiche : Fiche et Plan Bac Français Oral : La princesse de Clèves. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Janvier 2019  •  Fiche  •  1 330 Mots (6 Pages)  •  15 770 Vues

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Texte XX 

La Princesse de Clèves, Mme de la FAYETTE, 1678

 

Mme de LaFayette (1634 – 1693)

  • Habituée des salons précieux et de la Cour (de Louis XIV)
  • Thèmes les plus souvent abordés
  • Mœurs de la Cour
  • Tourments de l’amour : l’amour contrarié
  • La Psychologie humaine

Le Classicisme (XVIIème siècle)

  • Ecriture sobre, dans la retenue, la mesure, vraisemblance
  • Ecriture de l’atténuation : utilisation des litotes, d’euphémismes

La Princesse de Clèves 1678

  •  Roman moderne, en rupture avec la société romanesque précieuse, avec les romans-fleuves et idéalisant
  • Analyse précise de la psychologie des personnages : le but n’est pas de trouver de l’action mais d’être au cœur des sentiments des personnages

Analyse

  1. Le caractère exceptionnel de la scène

A/ Le cadre solennel

  • Cadre de conte de fée : « festin royal » Louvre »
  • « Roi » mentionnée 2 fois  personnes de rang élevée, dc importance de la réception (+ présence des Reines)
  • Une foule nombreuse désigné par « on » -> somptuosité
  • Champ lexical du luxe « bal » « festin » « parure » « beauté » « danser »

     B/ Personnages exceptionnels

Couple exceptionnel

  • Mme de Clèves
  • Beauté
  • Parure : elle passe tout le jour à se préparer = paroxysme de la beauté
  • Aucun détail concret sur son habit mais insistance « parer » « parure »  Roi et Reines sont là, mais c’est elle qu’on admire
  • Duc de Nemours
  • « parure »  parallélisme des personnages
  • Parallélisme renforcé à l’entrée : on s’écarte pour les laisser passer tous les deux

Le texte les isole, les unie : c’est « eux » qu’on admire : le texte ne parle que d’ « eux ».

Importance accordée à l’apparence → reflet de la société précieuse

      C/ Circonstances très romanesques

  • Romanesque de la situation : les 2 héros ne se sont jamais rencontrés

=> Insistance de la narration dessus

  • « Quand on ne l’avait jamais vu »
  • « voir Mme de Clèves pour la 1ère fois »
  • « qu’ils ne s’étaient jamais vu »
  • « sans se connaître »
  • « sans savoir qui ils étaient »

  • Romanesque dans l’arrivée du duc
  • Focalisation interne : à travers les yeux de Mme de Clèves : comme un zoom sur lui
  • « un assez grand bruit » « faisait place »  dans la nébuleuse de ce qui arrive
  • « quelqu’un » = pronom indéfini  on ne sait pas qui, mais importance du personnage
  • « il se fit » = tournure impersonnelle  renforcement du flou

II.  La Manifestation du coup de foudre

       A/ La surprise

Mme de Clèves

  • Reflet du coup de foudre : élément brusquement introduit
  • Association de 2 verbes « tourne » et « voir » relié par « et »  soudaineté : éléments qui s’enchaînent : à peine l’ a-t-elle aperçu qu’il est déjà là

Duc de Nemours :

  • Surprise du duc dénoncée par répétition du terme « surpris » (x2)
  • 1ère réaction = étonné (= frappé de tonnerre » : hyperbole qui insiste sur le sens de la surprise
  • Enchaînement direct avec « fut tellement surpris » = subordonné de circonstance renforcé par adverbe « tellement »  insistance
  • « il ne put s’empêcher de donner des marques d’admiration » : cela ne se fait pas dans la société : on a tendance à cacher ses émotions  tellement surpris qu’il ne peut pas se contrôler, alors qu’il est pourtant un habitué de cette société

=> impact qu’a Mme de Clèves sur le Duc

      B/ L’importance du regard

  • Rôle déclencheur du regard :
  • Champ lexical omniprésent « elle vit » « le voir » « vu » « voir » « yeux »
  • Regard plus dvp chez elle : focalisation interne
  • « elle vit un homme….Duc de Nemours » : on regarde avec elle
  • « d’abord » (= tout de suite) -> elle le reconnaît immédiatement
  • On lui a décrit comme l’homme parfait.                             Or elle le reconnaît.

Donc il représente pour elle l’homme idéal

  • « passait par dessus quelques chaises » : vision subjective de Mme, elle voit apparaître mystérieusement quelqu’un vers elle

      C/ La magie du moment

  • 2 personnages isolés : on a l’impression qu’il n’y a qu’eux  technique du champ/contre-champ
  • Clèves -> Nemours
  • Nemours -> Clèves

=> plus que eux au monde à se regarder : les autres sont seulement représentés par un « murmure »

  • Nouvelle temporalité
  • Actions décomposées : approche, révérence, danse  effet de ralenti, donc durée spéciale vécue dans quelque chose d’immatériel, de très léger

=> Atmosphère magique

  • « Quand ils commencèrent à danser….murmures de louanges »
  • sonorités en « s » et « l »  légèreté
  • murmure  douceur, calme
  • murmure qui s’élève  légèreté
  • ils ne parlent pas -> douceur, légèreté, aspect immatériel de la danse

III.  Des éléments anti-romanesques

       A/ Une écriture classique, assez distanciée

  • Impression que l’écriture veut retenir les émotions, pas rentrer à l’intérieur des sentiments des personnages  narration distanciée
  • « il était difficile de » = tournure impersonnelle
  • Renforcement : « il était difficile aussi… »
  • surprise et sentiments peu dvps

=> Expression réduite du coup de foudre avec des litotes qui expriment la retenue

  • 1 seule marque personnelle : Mme de Clèves surprise
  • « assez grand bruit » = litote encore (colle à l’écriture classique)
  • ellipse de la danse : on ne voit pas ce moment très privilégié et romanesque

      B/ Jeu trouble et ambiguë de la Cour

  • Le Roi = entremetteur, agent du destin, qui amorce le coup de foudre
  • « cria » = manière brutale en rupture avec l’atmosphère amoureuse
  • abus d’autorité pour jeter une femme fiancée dans les bras du duc
  • Les appelle dès la fin de la danse : contrôle sur les sujets
  • Volonté pour le Roi et les Reines de se divertir

  • La Dauphine : mettre les autres dans l’embarras
  • Elle dirige le dialogue en posant des questions fermées « vous devinez fort bien » et en donnant elle-même les réponses.
  • Nemours est habitué donc répond bien, en rendant « hommage » à Mme
  • Clèves est gênée et le manifeste
  • Réponse maladroite : elle nie et ment.
  • La Dauphine sait le mensonge. On ne ment pas sur ce qu’on ne veut pas cacher. Clèves prise au piège

Conclusion :

...

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