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Fiche de lecture Levi Strauss

Fiche de lecture : Fiche de lecture Levi Strauss. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Janvier 2017  •  Fiche de lecture  •  3 778 Mots (16 Pages)  •  1 824 Vues

Page 1 sur 16

Butez

Jean-pierre

L3 EM

Fiche de lecture

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Table des matières

Présentation de l'auteur et du contexte de l'époque        2

Résumé de l'ouvrage        3

Analyse de l'oeuvre        9

Opinion personnelle        11


  1. Présentation de l'auteur et du contexte de l'époque

L’auteur :Né à Bruxelles en 1908, Claude Lévi-Strauss est un anthropologue, ethnologue et philosophe français et restera sans doute l'un des penseurs majeurs du XXème siècle. Il est le père moderne de l'anthropologie, un homme qui a occupé une place importante dans la compréhension de la société moderne, à partir des recherches sur ses origines. Il fait ses études en France, devient agrégé de philosophie en 1932 puis part pour le Brésil où il obtient la chaire de sociologie de l'Université de Sao Paulo et dirige plusieurs missions ethnographiques chez les indiens d'Amazonie, à propos desquelles il écrit « Tristes tropiques », le livre qui lui vaut la célébrité. Rappelé en France à la veille de la guerre, il en repart en 1941 pour se réfugier à New York où il exerce comme professeur à la New School for Social Research, puis bientôt en tant que conseiller culturel auprès de l'ambassade. Il démissionne en 1948 pour se consacrer exclusivement à son travail de recherche et publie en 1949 sa thèse sur « Les structures élémentaires de la parenté ». De1959 à 1982, Il est nommé professeur au Collège de France, chaire d' anthropologie sociale, et fonde la revue « l'Homme » en 1961.

Le contexte : L'UNESCO(United Nations Educational, Scientific and Cultural Organisation) est une institution internationale qui dépend des Nations Unies, créée au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Sa volonté de lutter contre les préjugés raciaux est clairement inscrite dans l'acte constitutif : « contribuer au maintien de la paix ... en resserrant, par l'éducation, les sciences et la culture, la collaboration entre les nations ... sans distinction de race ». En 1949, l'Unesco organise un colloque sur le problème des races humaines et, en 1950, les Courriers de l'Unesco publient une « Déclaration sur la race ». Le texte a été rédigé essentiellement par des anthropologues, dont Claude Lévi-Strauss. Ce premier texte soulève des critiques assez vives de la part des biologistes et amène une nouvelle consultation qui fait appel à des spécialistes d'anthropologie physique et des généticiens. En juin 1951, un nouveau texte est publié sous le nom « Déclaration sur la race et les différences raciales », mais Claude Lévi-Strauss ne le cosigne plus. C'est dans ce contexte que l'Unesco commande à plusieurs anthropologues une courte étude destinée à figurer dans une collection intitulée « La question raciale devant la science moderne » : Claude Lévi-Strauss y répondra par « Race et histoire », puis encore,vingt ans plus tard, dans « Race et culture ». 

  1. Résumé de l'ouvrage

Chapitre 1 : Race et culture : On ne peut pas dire que les groupes ethniques aient apporté spécifiquement tel ou tel contribution au patrimoine commun. En admettant qu’il existe des caractéristiques biologiques à chaque « race », on ne peut pas affirmer la supériorité de l’une par rapport aux autres. On ne doit pas confondre les caractéristiques biologiques et les productions sociologiques et culturelles. Les différences entre les apports culturels des différents continents viennent du contexte géographique ou sociologique et non des distinctions anatomiques entre les « noirs », les « jaunes » ou les « blancs ». L’humanité ne se développe pas de manière uniforme mais à travers des modes diversifiés de sociétés et de civilisations. Il n’y a d’ailleurs aucune relation de cause à effet entre les caractères biologiques – observables sur les différents groupements humains – et les caractères intellectuels et sociologiques. Si on arrivait à supprimer totalement les préjugés sur les « races », il ne faudrait pas non plus créer des préjugés sur les peuples. C’est l’objet du chapitre suivant qui traite de la diversité des cultures.

 Chapitre 2 : Diversité des cultures : Il faudrait dresser un inventaire des cultures pour pouvoir les comparer, cependant il serait impossible de le faire exhaustivement. Il serait composé en majorité d'hypothèses sur les civilisations disparues et notamment celles dont il ne reste pas d'écrit. Mise à part le problème de la connaissance des civilisations, comment définit-on des cultures différentes ? Elles peuvent ne s'être jamais rencontrées, et paraitre similaires, alors que des cultures paraissant avoir des traits communs peuvent être rentrées en contact récemment. On se demande si les sociétés ne se définissent pas par leur diversité. Ainsi il y aurait une sorte de diversité optimale que les sociétés doivent atteindre mais ne pas dépasser. Cette diversité peut être entre les civilisations − par le rapport qu'elles entretiennent − ou au sein même d'une société − sous forme de classes, milieu professionnel... La notion de diversité ne peut donc pas être définie d'une manière figée car elle dépend d'une multitude de paramètres et d'échantillons qui ne sont pas statiques. Les sociétés humaines ne sont jamais seules elles font toujours partie d'un groupe plus ou moins éparpillé. L'éloignement n'est pas le seul responsable de la diversité, la proximité joue aussi son rôle à travers un désir de s'opposer − de faire mieux, à sa manière. 

Chapitre 3 : L'ethnocentrisme : La diversité est souvent apparue comme un scandale, alors qu'il s'agit d'un phénomène naturel résultant des rapports entre les sociétés. Une attitude courante et ancienne de l'homme, l'éthnocentrisme, consiste à rejeter tout ce qui lui est trop éloigné, qui ne correspond à la norme dans laquelle il vit, hors de l'humanité. L'humanité d'un point de vue global, comprenant toutes les « races » et les civilisations, a du mal à s'imposer. Dans bien des cas, les peuples, au delà des frontières, de sa tribu ou de son village, ne sont plus considérés comme faisant partie de l'humanité. Mais en déshumanisant les « sauvages » on ne fait que le devenir soit même. Il est dur pour l'homme de sortir de ses préjugés et d'arrêter de croire en l'existence des races, car pour lui la différence entre un Européen, un Américain et un Asiatique semble clairement visible. D'autant plus que l'homme dépend de la société et des traditions, difficilement malléables, dans lesquelles il vit. Il trouve souvent un compromis entre accepter ou refuser les différences en en essayant de supprimer tout ce qu'il estime choquant. On peut appeler ce compromis, le faux évolutionnisme. Il s'agit de faire croire à une acceptation des différences tout en essayant de les supprimer. L'évolutionnisme biologique, tel que celui formulé par Darwin, est fondé sur l'observation de l'évolution des êtres humains par des relations purement généalogiques. Mais cette notion ne fonctionne pas pour le matériel, les croyances ou les institutions sociales. Ainsi les pseudo-évolutionnismes tel que l'évolutionnisme social ou culturel ne font qu'interpréter des faits, sans rigueur scientifique. ©2009-2010 GRAILLAT Amaury Licence : GNU FDL Le pseudo-évolutionnisme n'a pas de racine scientifique il est trop souvent confondu avec l'évolutionnisme biologique.

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