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En quoi peut-on dire que Gargantua de François Rabelais prête autant à rire qu'à penser ?

Dissertation : En quoi peut-on dire que Gargantua de François Rabelais prête autant à rire qu'à penser ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Janvier 2023  •  Dissertation  •  679 Mots (3 Pages)  •  385 Vues

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ujet : En quoi peut-on dire que Gargantua de François Rabelais prête autant à rire que a penser ?

François Rabelais est un écrivain du XVIème siècle. Il est l’auteur du roman Gargantua publié en 1534. Dans son prologue l'écrivain nous conseille de « sucer la substantifique moelle », il veut que nous cherchions le message caché derrière le rire mais de ne pas non plus surinterpréter la chose. En effet, tout au long de ce livre le rire est très présent, un rire gras uniquement pour rire mais aussi un rire qui prête à penser. Le roman aborde des sujets sérieux comme la croyance et l'éducation. Mais en quoi peut-on dire que Gargantua de François Rabelais prête autant à rire que a pensez ? Comment à travers son roman l’auteur fait-il rire ? Quels sujets traite-t-il et de quelles manières pour faire réfléchir le lecteur ? Dans un premier temps nous montrerons que Rabelais fait usage du rire pour nous divertir puis dans un second temps nous étudierons comment il permet aussi au lecteur de penser sur des sujets sérieux de son époque.

On sait que le registre scatologique, le bas corporelle, les jeux de mots et le gigantisme sont là pour nous divertir.

Tout le long du récit l’auteur nous fais rire à l’aide du gigantisme, on retrouve par exemple au chapitre 8 la manière dont gargantua est habillé, on apprend que pour une chemise il a fallu « neuf cents aunes de toile de Châtelleraut et deux cents pour les goussets ». Quelque lignes plus tard on nous dit qu’ils ont utilisées « seize aunes et un quart de cette même étoffe » pour sa braguette. Ces quantités sont totalement aberrante et inimaginable pour des humains. De plus, à la naissance de Gargantua, on apprend que seulement pour l’allaiter, il a fallu dix-sept mille neuf cent treize vache. Cette disproportion créent un décalage en géant et humain burlesque. Au chapitre 37 nous pouvons observer qu’au retour de la bataille, le père de Gargantua confond les boulets de canons avec des poux. La comparaison entre un poux et un boulets de canon peut amuser le lecteur. A travers ce jeu d’échelle bien rodé Alcofribas Nasier arrive à amuser le lecteur.

L’incontournable de Rabelais est aussi présent dans ce roman amenant une touche toujours plus burlesque, on retrouve ainsi le sujet de scatologie avec l’arrivée de Gargantua à Paris pour ses études où pour remercier les parisiens de leur accueil, il leur pissa dessus en les noyant. L’emploie des mots liées au bas-corporel permet de provoquer le rire chez le lecteur. Nous percevons aussi une logique scatologique, avec une insistance sur la braguette lors de la description des habits du héros. Ainsi, le fait d’une description précise de celle-ci peut favoriser l’amusement du lecteur. L’auteur nous fait aussi une description de l’éducation sexuelle que reçois Gargantua lors de son enfance. Tout ces détails peuvent susciter le rire. L’emploie de termes scatologiques permettent ainsi de préserver un ton humoristique dans le roman.

Nous pouvons observer certains jeu de mot dans le récit assez amusant, comme par exemple l’onomastique de certains noms, Gargantua

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