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Est-ce que pour qu’un fait soit catégorisé comme une vérité, il doit être obligatoirement démontré ou peut-on admettre des vérités sans pour autant suivre un processus rigoureux pour les prouver ?

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Par   •  4 Mai 2013  •  Dissertation  •  1 126 Mots (5 Pages)  •  1 014 Vues

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[Phrase d’accroche]

Est-ce que pour qu’un fait soit catégorisé comme une vérité, il doit être obligatoirement démontré ou peut-on admettre des vérités sans pour autant suivre un processus rigoureux pour les prouver ? Tout vérité est-elle démontrable ? On expliquera d’abord qu’une vérité est en opposition avec une opinion par le fait qu’elle est prouvée, que la démonstration a permis à la science une victoire sur la métaphysique et que toutefois cette obligation de prouver est une régression à l’infini de la vérité. On peut voir aussi que la vérité ne semble pas prouvable. La science elle même se base sur des axiomes admis, Descartes a trouvé le cogito à l’aide de son intuition et lorsque Kant tente de démontrer ou de réfuter l’existence de dieu, cela se solde par un échec. On se demandera si toute vérité doit elle être prouvée. Par exemple la vérité évènementielle qui n’en a pas besoin, la vérité démontrée par les sciences humaines ou la vérité qu’on ne peut pas prouver et uniquement postuler.

La vérité se dresse en opposition par rapport à notre opinion. Elle est définie par sa permanence et son universalité, alors que l’opinion quand à elle est un jugement personnel basé sur des préjugés et sans aucune démonstration préalable. Avec le doute méthodique de Descartes, on voit une obligation pour les faits à être prouvés. Descartes va ainsi réfuter toutes les opinions qu’il a reçues et admises comme vrai pour pouvoir avancer sainement vers la vérité. Contrairement au scepticisme, le doute cartésien a un but qui est la certitude. Par sa radicalité, il va lutter contre le vraisemblable de l’opinion sans admettre d’intermédiaire entre vrai et faux. Pour le doute cartésien, tout ce qui est considéré comme vrai est réfuté et doit être redémontré selon la méthode cartésienne. Donc, selon la vision cartésienne du vrai, tout ce qui entre dans la vérité doit être prouvé pour pouvoir être prouvé.

C’est par la rigueur des procédés que la science s’est imposée devant la métaphysique. La métaphysique est une partie de la philosophie qui traite des premiers principes de nos connaissances et des idées universelles. Lorsqu’Aristote tente de trouver un axiome premier, c’est un échec total car le seul qu’il trouve est totalement inutile. En effet son principe de contradiction, est un principe expliquant qu’il est impossible de se tromper, qu’un homme ne peut pas penser en même temps que la même chose peut être et ne pas être. Cependant dés le développement des sciences expérimentales imposant à toutes vérités un rigoureux procédés prouvant leur véracité. La métaphysique s’est ainsi retrouvé erronée car il nous est impossible d’avoir accès à une réalité inaccessible à la connaissance humaine. C’est grâce au besoin premier de prouver quelque chose que cette science irrationnelle a été radié du rang de vérité.

Toutefois, ce besoin de prouver toutes les vérités est une régression à l’infini. Car pour pouvoir faire une démonstration, il faut en plus des preuves, des exemples et des hypothèses, des théorèmes précédents. Ces théorèmes précédents, déjà établis permettent de donner à notre théorème un point de départ indispensable. Les récurrences en sont l’exemple le plus

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