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En quoi cette scène répond-elle aux fonctions de la comédie ?

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Par   •  30 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  394 Mots (2 Pages)  •  569 Vues

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I – Une scène comique

  1. Le regard critique que porte la société sur la femme au XVIIe siècle

Dans la scène d’exposition de l’Ecole des femmes de Molière, la société du XVIIe siècle porte un regard critique sur les femmes. En effet, nous pouvons remarquer que les personnages emploient des termes péjoratifs pour la décrire, bien que nous soyons dans une conversation polie avec un niveau de langue soutenu. Ces mots donnent donc un effet de contraste, renvoyant à un comique de mots.

  1. L’égoïsme d’Arnolphe

Dans cet extrait, nous pouvons remarquer un comique de personnages : celui du barbon (vieil homme) possessif, en l’occurrence représenté par Arnolphe, ou Monsieur de la Souche. En effet, sa possessivité est mise en avant par la crainte exagérée d’être cocu. Crainte qui la suit jusque dans son nom (Saint Arnoul : Saint des maris trompés). Nous pouvons constater son égoïsme pat son utilisation de déterminants possessifs « Pour me faire une femme au gré de mon souhait » (v141). Ces déterminants montrent bien la possessivité d’Arnolphe car il considère que c’est à lui de choisir sa femme, et que la maison dans laquelle il vit communément avec sa pupille, Agnès et ses servants Alain et Georgette, est la sienne. De plus, cela pourrait renvoyer à une image de la société patriarcale. Cet extrait renvoie donc au comique de personnage du barbon possessif.

II- Une sert conflictuelle qui sert la satire

  1. L’élévation sociale

Dans cet extrait, nous pouvons remarquer le désir d’Arnolphe de s’élever socialement, en se faisant appeler Monsieur de la Souche, souche signifiant portée, exprimant ainsi de manière indirecte son désir de fonder une lignée. Chrysalde, d’ailleurs, se moque de lui en faisant des rimes suivies : « Ah ! Malgré que j’en aie, il me vient à la bouche, et jamais je ne songe, à Monsieur de la Souche » (v167-168). De plus, il trouve cet idée ridicule : « qu’un vieux tronc pourri de votre métairie, vous faire dans le monde un nom de seigneurie » (v170-171). Il va même jusqu’à le comparer à un paysan : «  Je sais un paysan qu’on appelait Gros-Pierre, qui n’ayant pour tout bien, qu’un seul quartier de terre, y fit tout à l’entour faire un fossé bourbeux, et de monsieur de l’Isle en prit le nom pompeux (v177-182). Cela montre donc le ridicule de ce désir d’ascension sociale servant la satire.

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