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Dans quelle mesure l’écrivain peut-il faire découvrir un nouveau monde ?

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Par   •  4 Novembre 2022  •  Dissertation  •  1 145 Mots (5 Pages)  •  227 Vues

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Dissertation : Dans quelle mesure l’écrivain peut-il faire découvrir un nouveau monde ?

Bougainville dans son œuvre Voyage Autour du Monde, écrit entre 1766 et 1769 qui n’est autre que son carnet de voyage nous expose ses découvertes à propos du nouveau monde, qu’il a découvert accompagné de divers scientifiques. Il fait l’exposition d’un nouveau monde, des conquêtes territoriales et des Tahitiens à travers des récits d’aventure mais également à travers des argumentations, dans le but de faire découvrir à son lectorat ce Nouveau Monde. A l’heure actuelle, certaines personnes pourraient ne pas parvenir à découvrir un nouveau monde, le trouvant trop peu crédible ou trop éloigné de la réalité. De fait il peut être intéressant de répondre à la question : Dans quelles mesures l’écrivain peut-il faire découvrir un nouveau monde ?

Pour commencer, nous verrons que l’écrivain est capable de nous faire découvrir un nouveau monde, puis nous montrerons qu’à l’inverse certains lecteurs peuvent ne pas être en la mesure de découvrir le nouveau monde que présente l’écrivain.

        L’écrivain est parfaitement qualifié pour faire découvrir à son lecteur un nouveau monde.

        Dans le but de faire découvrir et d’intéresser le lecteur au nouveau monde dont fait l’objet une œuvre les descriptions précises peuvent s’avérer très utile. Prenons l’exemple de Jules Vernes, auteur du XIXe siècle dont les œuvres sont, pour la plus grande partie, des romans d'aventures et de fiction. Dans son roman Vingt Mille Lieues sous les mers écrit en 1869, Jules Vernes raconte les aventures de personnages qui font la découverte d’une bête monstrueuse dans plusieurs mers. Ainsi Jules Verne s'appuie sur les connaissances scientifiques de son époque pour décrire le milieu marin, mais il fait également œuvre d'anticipation en imaginant la possibilité de descendre à des profondeurs encore inexplorées à cette date : son nouveau monde. L’auteur offre au fil des pages des descriptions très précise dans le domaine maritime, « des gorgones disposées en éventail, des éponges douces de Syrie, des isis des Moluques ». Ces descriptions permettent à Jules Vernes d’entrainer et de tenir en haleine son lecteur dans la découverte de ce nouveau monde.

En outre, l’écrivain peut également utiliser une argumentation. Comme le fait Bougainville dans ses récits de voyage lorsqu’il rencontre les Tahitiens. L’auteur nous propose un texte argumentatif pour prouver que ce peuple est bon. Il se présente sous forme de thèse lorsqu’il commence par décrire le mode de vie des Tahitiens, d’exemples « Je pense que c’est en piquant la peau et en y versant le suc de certaines herbes » qui appuie sa thèse, et enfin d’une conclusion sur les savants « auteur des recherches philosophiques ». Il nous persuade par la suite de cette découverte avec l’emploie du « mais » adversatif ou de termes infantilisants. Ainsi, l’usage de l’argumentation dans ce texte permet d’apporter des précisions sur ce nouveau monde pour nous le faire découvrir.

        Les auteurs ont donc plusieurs moyens à leur disposition pour faire découvrir un nouveau monde au lecteur. Grâce aux descriptions précises et aux argumentations par exemple qui convainc et captive le lecteur. Cependant, ils peuvent manquer leur but.

En effet il est possible que l’écrivain ne parviennent pas à faire découvrir un nouveau monde à son lecteur.

Les récits trop peu scientifiques qui abordent la question du nouveau monde peuvent être pour certains parfois peu crédible. Le chapitre XIV, des aventures de Télémaque écrit par Fénelon en 1699. Dans ce chapitre, Fénelon raconte les voyages et aventures de Télémaque qui se rend aux enfers dans le but de retrouver son père. Il s’agit par conséquent des enfers que présente Fénelon en tant que nouveau monde. Il définit ce monde en utilisant tout le long du texte des références mythologique « furie », « chimère », « cerbère », « l’hydre de Lerne » qui peuvent gêner dans la découverte de ce monde. Ces références sont imaginaires dans la mesure où elles viennent de la mythologie, il peut donc être difficile de découvrir un nouveau monde s’il ne repose qu’essentiellement sur des faits mythologie et non sur des faits scientifiques.

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