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Dans l'ingénu, Meursault victime ou coupable

Fiche de lecture : Dans l'ingénu, Meursault victime ou coupable. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Janvier 2016  •  Fiche de lecture  •  737 Mots (3 Pages)  •  3 005 Vues

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Meursault victime ou coupable?

Au début du roman de l’étranger, on apprendra le décès de la mère de Meursault à l'asile de vieillard. Au retour de l’enterrement, il retrouvera ses habitudes et ses voisins. Il rencontrera Marie Cardona, une asienne collège de travaille. Marie deviendra alors la maîtresse de Meursault.  Un peu plus tard, Meursault fera la connaissance d'un certain Raymond Sintès qui deviendra par la suite son copain et l'emmènera à la plage. Sur celle-ci une querelle, bagarre avec des Arabes aura lieu. Alors Raymond prêtera son revolver à Meursault qui tue l'Arabe.

Or, Meursault est un héros ambigu : Jusqu'à quel point est-il vraiment coupable ? Il est vrai que Meursault montre une d'insensibilité à la mort de sa mère, d’avoir  tiré sur un homme et il a encore tiré quatre fois alors que son adversaire était hors d'état de nuire.

Meursault semble être comme un témoin ce qui amplifie le suspens du chapitre. Le récit est en focalisation interne avec un emploi de la première personne du singulier, accès aux pensées, sensations et sentiments du personnage. Meursault exprime comme une surprise a la vue de son adversaire qui est exprimée par l’utilisation du plus que parfait. Cette surprise est utilisé pour amplifie le suspens. Cette scène a une dramatisation de l’action qui est mis en valeur par l'incertitude et la confusion de Meursault ("peut être"; "il m'a semblé";"c'était comme";...). On a l’impression d’un dédoublement de Meursault car son esprit semble n’être que le témoin des actes accomplit par son corps. Alors que on ne sait que les actes de son adversaire ("s'est soulevé un peu"; "a mis la mais dans sa poche";...).

Le décor, la mer est immobile. Il y a une répétition des comparatifs "plus.... plus..." et de l’anaphore de "même" qui montre que c'est le même décor. L’anaphore de 2 heures, et la métaphore du navire qui jette l'ancre, exprime que le temps n'est plus dans sa progression, celui-ci est immobile. Meursault est lui aussi dans l’inactivité ("j'ai attendu"; "je n'avais cessé de regarde").
L’immobilité du décor, du temps et de Meursault est une façon d’accentuer l’inquiétude du lecteur. Le décor se fige, l'ambiance est de plus en plus tendue comme si quelque chose approchait.
Il y dans l’extrais tu texte une prédominance et une intensification des sensations. Une forte évocation de sens comme le toucher
("brulure du soleil"; "goutte de sueur sur les sourcils";...) ou la vue ("lumière a giclé sur l'acier"; intensité de la lumière) ou encore l'ouïe ("cymbales"; "bruit sec et assourdissant";...). Ce sont ces sensations qui deviennent de plus en plus douloureuses au fil du texte, comme avec des gradations ("la brulure du soleil gagnait mes joues et j'ai sentit des gouttes de sueur s'amasser sur mes sourcils" qui devient -->"cette épée brulante rongeaient mes cils et fouillaient mes yeux douloureux"). L’imprécision de Meursault s’intensifie. Ses sensations deviennent de plus en plus imprécises et se mêlent.

Camus montre ainsi une tension dramatique. On a l’impression que Meursault perd le contrôle de lui même.

Le soleil est une fatalité pour Meursault. Le soleil est le des verbes ("la brulure du soleil gagnait mes joues"). Alors que Meursault subit seulement l'action. Les actions du soleil transforme le couteau en arme blanche ("longue lame étincelante"; "glaive éclatant"). Il pousse Meursault au meurtre ("la gâchette à céder"). Il est le 1 er élément évoqué après le meurtre. C'est le soleil que tue Meursault à travers la victime (victime est alors liée à la chaleur et au soleil).

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