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Par   •  13 Décembre 2022  •  Commentaire de texte  •  795 Mots (4 Pages)  •  340 Vues

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Dorian Lebossé                                    Commentaire littéraire                                           

1G1

   Durant les années deux-milles, il existe une dramaturge française du nom de Suzanne Lebeau qui a notamment rédigé la pièce de Théatre, « Trois petites sœurs » en 2017. Nous allons étudier en détail le prologue de cette pièce. Cet extrait pose à se questionner sur quelles sont les éléments de ce prologue qui nous permettent de comprendre que la pièce est pathétique. Pour découvrir cela nous allons dans un premier temps analyser les autoportraits de la mère et du père puis dans un second temps nous étudierons le point de vue d’Alice, c’est à dire, Alice et son secret puis finalement Alice et son départ programmé.

   Premièrement dans le monologue de la mère d’Alice nous pouvons remarquer que la mère se sent oubliée, tout le monde se préoccupe de quelque chose qui implique la mère dedans « les regards changent quand je prononce les mots. » mais personne ne se préoccupe d’elle et de son état, l’auteur utilise une négation totale et une négation lexicale pour le faire comprendre, « On ne me demande pas comment je vais. Jamais ! ». Lorsque la mère d’Alice énonce qu’elle est la mère, des points de suspensions suivent la phrase ce qui peut nous faire comprendre que c’est un fardeau pour elle et qu’elle a des reproches à se faire, « Je suis la mère… ». On peut remarquer que la mère est réellement impliquée dans quelque chose et que les personnes de son entourage la négligent à cause de cela car ils ont peur, « Rester, restez, s’il vous plaît, je ne suis pas contagieuse, J’ai besoin de vous, Ne partez pas ! ».

Deuxièmement dans le monologue du père d’Alice le début du monologue commence exactement de la même manière que celui de la mère ce qui peut nous laisser penser qu’ils sont impliqués ensemble dans l’histoire, les deux se sentent coupables de quelque chose concernant Alice. Ensuite le père d’Alice nous raconte les clichés que son entourage lui dit lorsqu’il est triste et sur le point de pleurer, « Tu es un homme ! Retiens toi un peu ! » et il nous laisse comprendre que même si il est un homme il ressent l’envie de pleurer et que ces remarques l’ennuient, mais que pour une question de fierté, pour son entourage il doit ne pas pleurer. Cela nous montre qu’il n’est pas lui même et doit faire croire que tout va bien pour les autres alors qu’au fond de lui il est triste.

   La mère et le père d’Alice sont impliqués dans quelque chose en rapport avec leur fille Alice, ce qui les rends exclus de leur entourage et tristes.

  Ensuite nous pouvons constater que le monologue d’Alice est implicite, il nous laisse imaginer plusieurs scénarios quant à qui Alice est et qu’est-ce qu’elle va devenir au fil de la pièce. Alice parle d’un départ « mais si je les laisse seuls », cela peut nous laisser interpréter qu’Alice utilise un euphémisme pour nous parler de sa mort sans nous choquer. Alice utilise des phrases qui montrent qu’elle affectionne sa famille « ils sont là, avec moi, les personnages de l’histoire. », dans les débuts des monologues de son père et de sa mère est utilisée une épanorthose, « La mère d’Alice, La mère de la petite Alice », les deux parents utilisent le mot «petite» afin de nous informer que Alice est très jeune et cela peut aussi être un petit surnom qu’ils lui ont donnés ce qui nous montre que ce sont des parents aimants.

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