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Corrigé commentaire "De la Cruauté" / Montaigne

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Par   •  18 Février 2022  •  Commentaire de texte  •  987 Mots (4 Pages)  •  1 186 Vues

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    Ce texte intitulé « De la cruauté » à été écrit par Montaigne de 1580 à 1588. C’est un extrait du livre II nommé « Essais » qui à été adapté en français moderne par André Lanly. Dans ce texte, l’auteur à un point de vue interne, il dénonce les violences humaines faites aux animaux pour tenter de sensibiliser les lecteurs mais aussi pour leur apporter un enseignement, une morale. Nous allons donc nous demander en quoi ce texte est pathétique mais aussi didactique. Dans un premier temps, nous allons voir la description pathétique des animaux en étudiant le sentiment de pitié éprouvé par l’Homme ainsi que la culpabilité chez ce dernier. Puis dans un second temps, nous allons voir la morale de l’auteur en énonçant les comportements violents des hommes et en évoquant l’apparition de liens fraternels entre les hommes et les animaux.

           Tout d’abord, Montaigne nous décrit les animaux de manière pathétique en mettant en avant le sentiment de pitié. Pour illustrer cela, on peut citer le groupe nominal « bête innocente » à la ligne deux puis le complément du nom « sans défense » à la ligne trois ainsi que la proposition subordonnée relative « de qui ne nous recevons aucun mal » qui montrent que l’auteur tente de nous faire éprouver une certaine pitié envers les animaux en insistant sur le fait que ce sont des êtres-vivants gentils et qu’ils ne font aucun mal à l’espèce humaine. Enfin, on peut souligner la citation « en nous demandant grâce par ses larmes ». Cette citation nous fait éprouver de la pitié car l’écrivain nous parle d’un cerf à bout de forces qui tente de fuir des hommes qui le poursuivent, ce pauvre cerf n’a malheureusement plus le choix et décide de se rendre en les implorants alors qu’il est innocent/ ne leur a rien fait. La citation « se jette en arrière » à la ligne sept accentue le sentiment de pitié car le cerf adopte un comportement de soumission face aux hommes pour être épargné.

        Puis, nous allons voir comment l’auteur met en avant le sentiment de culpabilité. On peut illustrer cela en énonçant la citation « se rend à nous qui le poursuivons » à la ligne huit. Dans cette citation Montaigne raconte l’histoire d’un cerf à bout de forces poursuivis par des hommes qui n’a malheureusement pas d’autres choix que de se rendre à eux. Cela fait éprouver une certaine culpabilité car un triste sort est réservé à cet animal et cela n’impacte pas plus les humains à continuer de les pourchasser tandis que ces pauvres bêtes ne nous ont jamais offensé, l’auteur nous fait ressentir une certaine culpabilité liée à l’indifférence des êtres-humains. Dans ce texte nous avons vu que l’auteur mettait en avant le sentiment de pitié et de culpabilité pour nous décrire les animaux de manière pathétique. Maintenant, nous allons étudier les procédés utilisés par l’auteur pour apporter une morale.

        Ensuite, Montaigne apporte une morale en dénonçant les comportements violents des hommes envers les animaux. Pour montrer cela, on peut relever le champ lexical de la violence grâce au verbe « tuer » à la ligne deux, ainsi qu’à l’adjectif « sanguinaires » à la ligne dix-huit mais aussi grâce à la préposition « cruauté » à la ligne dix-neuf et au nom commun « meurtres » à la ligne vingt. Puis, on peut souligner le groupe nominal « Les naturels sanguinaires » à la ligne dix-huit où l’auteur renomme les hommes comme des assassins, ce groupe nominal est suivie par la citation « une propension naturelle à la cruauté » aux lignes dix-huit et dix-neuf qui démontre que les hommes ont bel et bien des comportements violents envers les animaux. Enfin, on peut citer la citation « les spectacles des meurtres des animaux » aux lignes vingt et vingt-et-une qui montre à nouveau les comportements violents des hommes mais surtout leur cruauté envers les animaux. Le nom commun « l’inhumanité » renforce une nouvelle fois l’idée de l’auteur qui est que les hommes sont violents avec les animaux, ce sont des assassins qui n’éprouvent aucuns sentiments à leur égard.

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