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Corpus bac es/s 2015

Commentaire de texte : Corpus bac es/s 2015. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Décembre 2017  •  Commentaire de texte  •  604 Mots (3 Pages)  •  1 069 Vues

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Ce corpus présenté à notre étude est une réunion de trois textes du XIXe et XXe siècle et d’auteurs différents dont le thème commun tourne autour du rire et son effet violent sur le sur le personnage principal et dont l’objet d’étude porte sur le personnage du roman, du XVIIe siècle à nos jours. L’un est de Gustave Flaubert, un extrait de Madame de Bovary (1857) ; l’autre de Victor Hugo, L’homme qui rit (1869) ; et pour finir l’un de Jean Giono, Le moulin de Pologne (1953). Dans un premier temps Jon s’intéressera au texte de Flaubert, puis je vais m’occuper du texte de Hugo et pour finir je vais me soucier du texte de Giono.

Dans l’extrait de Madame de Bovary, le champ lexical du rire plutôt moqueur est très présent : « toute la classe se mit à rire ; il y eut un rire éclatant ». Le faite que l’adjectif « nouveau » montre que le jeu garçon est seule et inconnu dans ce nouvel environnement. Le narrateur nous démontre clairement que le nouvel élève et sa classe sont très différents aux niveaux de leur comportement : «d’une voix bredouillante»,«inintelligible», et celui de la classe : «un rire éclatant », « un vacarme qui s’élança d’un bond, monta en crescendo, avec des éclats de voix aigus ». On annote que la classe a un comportement animal : « on hurlait, on aboyait, on trépignait ». Dans l’extrait de l’homme qui rit, le champ lexical du rire est aussi présent que le premier texte mais dans un tout autre concept : « le rire recommença ; un éclat de rire ». Ici, le champ lexical de la destruction est omniprésent : « les exécutions ; la plus corrosive ; lapidation ; contagion ; mitraille ; ce supplice ». Le personnage est aussi placé dans la position de victime : « tête de turc ; bouffonne ; hochet ; mannequin ». On remarque un oxymore au tout début de cet extrait : « faire du mal joyeusement », ce qui amène a détourné le rie au sarcasme. Dans le dernier extrait, le moulin de Pologne, nous avons une tout autre façon de percevoir les choses. Le narrateur est interne, l’histoire nous est écrite de son point de vue de la situation : « je vis enfin qui on désignait du doigt ; je me sentis des opinions et des passions semblables à celles de tout le monde et j’éclatai de rire à la seconde même où le rire général éclata ». D’habitude le rire est doux et spontané, mais là il est agressive et calculé : « soudain, j’entendis un bruit effrayant ; c’était un tonnerre d’applaudissements ». Ici encore le personnage est mis à l’écart, centre de l’attention : « désignait du doigt, sur son atroce visage isolé ». On peut distinguer le degré du rire du début à la fin : « une bénédiction pour tout le monde » à « brulait comme un acide, le rappela le raclement de cuillères et de fourchettes sur les assiettes dans un réfectoire de collège ».

Dans ces trois texte la violence du rire est omniprésente mais sous différents aspects, dans l’extrait de Madame de Bovary c’est un jeune garçon qui se fait martyriser non seulement par sa classe mais aussi par son professeur. Celui de l’homme qui rit c’est l’histoire d’un fils d’aristocrate qui à vécu d’horribles situations et qui sert de distraction dans une foire. Et pour le dernier passage, le moulin de Pologne c’est l’affaire de

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