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Corpus bac 2015

Commentaire de texte : Corpus bac 2015. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Janvier 2016  •  Commentaire de texte  •  1 025 Mots (5 Pages)  •  920 Vues

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BEAUDOUIN Charlène                                                                                                                      Mme CAREL

       1°S

        CORPUS

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        Ce corpus regroupe 3 extraits de dénouements théâtraux. Le texte A est tiré d’une tragédie de l’auteur Classique Racine, ayant pour titre Phèdre, acte V, scène 6, vers 1527-1561. Le texte B est extrait d’une œuvre d’Eugène Ionesco, chef de file du théâtre de l’Absurde, intitulée  Le roi se meurt. Enfin, l’auteur contemporain Laurent Gaudé publie en 2002, l’œuvre Le tigre de l’Euphrate. L’extrait étudié est l’acte X.

        En conséquence, nous nous intéresserons entre les ressemblances et les différences des 3 extraits théâtraux.

        Premièrement, l'évocation de la mort est évoquée différemment par les trois auteurs du corpus. Chaque auteur aborde l’agonie du personnage, prêt à mourir. Dans le texte de Racine, écrit en vers, Théramène, un témoin, évoque la mort dramatique d’un jeune homme, Hippolyte, qui lutte contre elle et la refuse « Le Ciel m’arrache... » mais avec un effet d’exagération. Tout au long de l’extrait, des hyperboles sont présentes : « large blessure », « gueule enflammée », « image cruelle », «tombeaux antiques », « dépouilles sanglantes ». Dans le texte d’Ionesco, écrit en prose, Marguerite accompagne vers la mort, le roi, Bérenger 1er, son époux, en le rassurant : « Ne crains pas », « Abandonne-moi », « C’était une agitation bien inutile». Enfin, l’extrait de Gaudé est un monologue, écrit en vers, d’un homme qui, au moment de mourir, nous montre sa pitié comme un regret de n’avoir pas pu aller au bout de son désir « disparaît avec sa soif ». Il se considère aussi comme un petit conquérant qui va mourir comme les autres « je vais mourir seul ». La comparaison « nu comme au sortir de ma mère » insiste sur l’innocence, la pureté. La mort est vécue comme un retour aux origines.

Tous les extraits montrent la mort comme une souffrance, à travers la peur, la violence. Le champ lexical de la mort est présent : « mourir », « agoniser », « meurt ». La mort est une étape de la vie, parfois qu’on renonce : « le Ciel, […], m’arrache une innocente vie »  soupire Hippolyte ; « donne-moi », « abandonne-moi » commande Marguerite et « Je me présente à toi, nu » proclame Alexandre le Grand.

De plus, nous pouvons remarquer que les 3 personnages Hippolyte, Alexandre et Bérenger 1er ont une hiérarchie différente dans la société. Hyppolite est un « prince ». Bérenger 1er est un roi et Alexandre est un « conquérant ». Chaque auteur évoque un animal lors de la mort, Racine et Gaudé ont le cheval en commun «  Viens aux pieds des chevaux », « sera secouée du souffle du cheval ». Le cheval est l’animal funéraire, mais pas nécessairement infernal. Ionesco utilise « vieux loup » pour évoquer la mort de l’Homme, un « rat » évoquant les égouts, des « vipères » évoquent la morsure fatale.

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