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Comparaison d'oeuvre Dom Juan (Molière) et On ne badine pas avec l'amour (Musset)

Commentaire de texte : Comparaison d'oeuvre Dom Juan (Molière) et On ne badine pas avec l'amour (Musset). Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  1 277 Mots (6 Pages)  •  6 550 Vues

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Bref résumé

On ne badine pas avec l'amour raconte l'histoire d'amour de Camille et Perdican. Camille, très jeune fille sortant du couvent a été endoctrinée par des idéaux religieux sur le fait que l'homme est une créature qui ne méritait pas la confiance. Pour cette raison, Camille accompagnée par la passion, se laissera aller par son orgueil et niera à ses sentiments envers son cousin Perdican afin de mettre en avant sa relation avec Dieu. Perdican, jeune docteur, tombe sur une lettre de Camille (écrite pour une soeur du couvent) et apprend l'intention de celle-ci sur son refus de ses sentiments envers lui. Frustré par la situation, il décide par conséquent de séduire Rosette (soeur de lait de Camille) afin de la rendre jalouse.

Celui-ci y parvient, cependant Camille apprend la raison de son comportement.

Les deux personnages finissent par s'avouer leurs sentiments. Leur amour est cependant empêché par la mort de Rosette qui perçoit cette scène.

Portrait de Perdican

Perdican, cousin de Camille, est un “jeune et galant” homme qui retourne auprès de son père (le baron) suite à l'obtention de son doctorat.

C'est un personnage caractérisé par un niveau d'éducation élevé. Il est issu d'un milieu social noble et courtois: il explique lui même qu'il est un “seigneur”. Son intelligence et ses bon sont montrés par exemple par sa façon de s'exprimer. En effet, “la bouche toute pleine de façons de parler si belles et si fleuries, qu'on ne sait que lui répondre les trois quarts du temps”, explique maître Blazius (Acte I, 1). Il dit de même que c'est une “gracieuse personne”, et emploi les métaphores “livre d'or” et un “diamant fin des pieds à la tête” pour le décrire.

Ces atouts, accompagné de sa beauté (physique) permet de lui donner un côté charmant auprès des femmes. Il profite de cela et du faible des femmes envers lui pour s'amuser à séduire.

Cependant celui-ci tombe finalement vraiment amoureux d'une femme (Camille). Son passé peut montrer son insensibilité, cependant on remarque après tout qu'il possède tout de même des sentiments. On peut également remarquer son côté orgueilleux lorsqu'il décide de séduire afin de partager son sentiment de jalousie à Camille. On peut donc en déduire de cela qu'il s'agit d'un libertin, il est basé sur la passion et non la raison. Il ne croit pas en Dieu: “je crois pas” (Acte V, 5), au paradis, “à la vie immortelle” (V, 5). De plus, il critique la religion en expliquant que “l'amour divin” est un “mensonge.

Registres littéraires

La pièce possède non un seul mais plusieurs registres littéraires.

Tout d'abord, le registre comique. En effet, c'est le début de la pièce qui donne un côté comique grâce aux différentes absurdités qu’inscrit Musset dans l'histoire. Par exemple le fait que le baron veut marier son fils à sa cousine est quelque chose de ridicule. Le comique peut également être remarqué dans certaines scènes précises telles que la scène d'exposition mettant en place un dialogue entre des personnages secondaires: maître Blazius, Dame Pluche et le Choeur. Les expressions employés sont légers, comiques et hyperbolique: “il se ballotte sur son ventre rebondi” ou encore “il marmotte [...] dans son triple menton”.

Deuxièmement, il y a bien évidemment le registre tragique que l'on peut tout simplement remarquer par le dénouement. En effet l'histoire se termine par une fin dramatique caractérisée par un amour impossible entre Camille et Perdican, mais aussi la mort de Rosette.

Enfin, une petite touche du registre lyrique y est ajoutée comme on peut le voir acte II, scène 2 avec maître Bridaine. On retrouve ici l'emploi de l'interjection “Ô”, beaucoup de “;” donnant un certain rythme, des rimes tels que “la place d'honneur [...] la proie du gouverneur” et enfin un champ lexical de l’Église: “catholique”, anaphore de “Adieu”, “Dieu”,...

Comparaison entre Perdican et Don Juan

Don Juan de Dom Juan et Perdican de On ne badine pas avec l'amour sont deux personnages qui se caractérisent par une multitude de points communs.

Tout d'abord, sur leur identité,

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