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Commentaire sur "Le Jardinier et son Seigneur"

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Par   •  15 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  378 Mots (2 Pages)  •  2 036 Vues

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     Jean de La Fontaine est un auteur du classicisme, courant du XVIIeme. Il écrit un ensemble de fables qui critiquent la société, dont la quatrième fable du livre quatre : <>. Cette fable a pour but de dénoncer les classes sociales supérieures, plus précisément la royauté. Nous pouvons nous demander en quoi ce texte constitue-t-il un apologue qui répond à l’impératif du <> ? Nous allons voir dans un premier temps pourquoi ce récit est plaisant, et nous allons voir dans un second tems quel est sa leçon morale.

     Tout d’abord, l’auteur rend cette fable plaisante. L’anecdote du récit est amusante. Un simple lièvre a causé un drame avec des conséquences désastreuses : il détruit le jardin. L’évocation du lièvre est dramatisée. Par exemple, au vers 9, on comprend qu’il suffit d’un lièvre pour mettre fin à l’Eden (félicité) décrit aux huit premiers vers : « Un jardin assez propre, et le clos attenant » (vers 4). Aussi, la rime interne du vers neuf renforce la solennité : « félicité/troublée ». Il y a donc un décalage, un effet de contraste entre la gravité des conséquences et le simple lièvre. De plus, cet animal est évoqué par le jardinier comme un être machiavélique: « maudit animal » (vers 11) ; « des pièges se rit » (vers 12) ; « Il est Sorcier je crois. » (vers 14). Ces comparaisons à des êtres diaboliques mettent en évidence la naïveté du Jardinier. « Dessous un maitre chou » (vers 47) : même le chou ou se cache le lièvre est présenté de manière hyperbolique. Au vers 44 à 46, La Fontaine énumère les pertes soulignées par l’anaphore « Adieu ». Cela montre met en évidence un contraste entre le petit animal et l’état final du jardin.

     Toutes ces raisons rendent la fable plus plaisante. Nous allons passer à la deuxième partie, la leçon morale.

     D’autre part, cette fable n’est pas seulement plaisante, mais elle a une leçon morale.

     Pour conclure, ce texte constitue un apologue qui répond a l’impératif du « placere et docere » puisque c’est un récit plaisant, et parce qu’il contient une leçon morale.

     

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