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Commentaire littéraire

Commentaire d'oeuvre : Commentaire littéraire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Octobre 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  2 363 Mots (10 Pages)  •  418 Vues

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CITATION

PROCEDES

INTERPRÉTATION

STROPHE 1

« Ô forêt »[pic 1]

Interjection/ apostrophe lyrique

STROPHE 1

sert à interpeller, à invoquer la forêt et à souligner l'expression d'un sentiment intense 

« Ce vieux globe »

périphrase

Désigne la terre

«  Ce vieux globe a bien des ans à vivre »

Explique que la terre est loin de mourir malgré son grand âge

« N’en attends point le terme et crains tout demain »

Phrase négative et utilisation de l’impératif

Le poète conseille la forêt, il lui explique quelle ne doit plus rien attendre de la Terre et qu’elle doit faire attention et craindre son avenir

«  Ô mère des lions »

Répétition de l’interjection du vers 1, « mère des lions » est une périphrase de la forêt + diérèse « li-on » qui provoque la mise en valeur du mot lion et donc insiste sur cet animal. 1Ère allusion à l’afrique

Le poète accentue la responsabilité de la forêt et son rôle maternel qu’elle possède au sein de notre monde. On voit aussi qu’elle abrite des populations animales et qu’elle est supérieur à tout même les « lions » qui sont caractéristiques du respect.

«  Ta mort est en chemin »

Personnification de la mort

En utilisant cette personnification, le poète rend la mort « vivante », il lui donne un aspect encore plus apeurant qu’elle l’est déjà en expliquant qu’elle approche, que c’est elle qui vient à nous et qu’on ne peut pas y échapper.  

«Et la hache est au flanc de l’orgueil qui t’enivre »

Métaphore de la mort et métonymie de hache qui désigne le bûcheron. Ironie Hache : arme redoutable

S1 : ALEXANDRINS

La hache désigne la mort comme la faucheuse en est l’allégorie. Mais la hache fait surtout allusion au bûcheron qui s’attaque aux arbres. Cette citation explique que le bûcheron remplit d’arrogance exalte la forêt. → ironie

Résumé de la strophe 1 : N’exprime pas d’émotions ( impersonnel : donc Parnasse) → refus du lyrisme

Utilisation de la 2ème P.S → quête d’un confident ?

Rimes embrassées. 1Ère strophe : prévention de l’auteur auprès de la forêt et ce qu’il l’attend.

STROPHE 2

STROPHE 2

STROPHE 2

« Sur cette plage ardente où tes rudes massifs »

Description de lieu, contraster avec intensité « plage ardente » désigne zone de chaleur, de soleil et « rudes massifs » représente les grands arbres, l’ombre la forêt

donne une idée de lieu, description, « plage ardente » → terre brûlante ?  Donne une image comme les parnassiens

« Courbant le dôme lourd de leur verdeur première »

« dôme lourd » métaphore du houppier d’un arbre

« verdeur première » métaphore de feuille verdeur = acidité, jeunesse → désigne la poussée des feuilles, printemps ?

Les arbres sont gigantesques ( Baobab v17) et se courbe donc sous leur propre poids « dôme lourd » = le houppier. Phrase qui signifie que les arbres se courbent et leur feuille aussi en raison de leur lourd houppier. Ce qui va avoir un csq

(Courbant le dôme lourd de leur verdeur première,)
Font de grands morceaux d'ombre entourés de lumière

Enjambement «   Font de grands morceaux d'ombre entourés de lumière » + antithèse « ombres entourés de lumière »

Désigne la suite du v2 qui montre la csq de celui, soit une alternance ombre-lumière montré par l’antithèse. C.L.D joue encore une fois sur les images en donnant un effet d’optique avec les mots ombres et lumières qui se confondent. On imagine une partie d’ombre encerclé de lumière.

« Où méditent debout tes éléphants pensifs »

Personnification avec « méditent » et « éléphant pensif », donne des caractères humains à l’animal. « tes » tutoiement donne une impression que la forêt et le poète sont proches

2ème Allusion à l’Afrique avec le mot « éléphant », permet au lecteur de mieux visualiser une notion abstraite.  Désigne que les éléphants méditent à l’ombre. Les penseurs ont besoin d’ombre pour réfléchir ? Personnifie l’éléphant pour désigner les caractéristiques de la pensée et les mettre en avant. Met en avant une nouvelle population présente au sein de la forêt.

Résumé : Poète illustre cette strophe avec beaucoup d’images ( Parnasse), il utilise bcp la description et les oppositions qui montre une certaine diversité avec une nouvelle allusion à un paysage d’Afrique

                        STROPHE 3

                    STROPHE 3

                                STROPHE 3

« Comme une irruption de fourmis en voyage »

Comparaison fourmis / hommes

Les hommes sont comparés aux fourmis car ils sont nombreux, invasifs, inarrêtable

« Qu’on écrase et qu’on brûle et qui marchent toujours »

Enjambement ? Énumération/ gradation

Description des actions de la fourmi/l’homme qui est immortel. Malgré les efforts pour l’arrêter il est impossible de le stopper, il continue son chemin. Il est le tout puissant et personne ne peut rien y faire.

« Les flots t’apporteront le roi des derniers jours »

Métaphore flots = la mer, l’océan

le roi = ironie ?

« roi des derniers jours » : dans la genèse l’homme est crée en dernier ( après les éléments naturelles comme le feu, les arbres...)

Cette métaphore désigne l’arrivée des hommes par bateau « les flots », venu d’un autre continent, l’Europe. L’Homme surnommé le roi car il se croit maître de toute la Terre, il se croit tout puissant ( critique de l’Homme)

« Le destructeur des bois, l’homme au pâle visage »

« l’homme au pâle visage » : métaphore qui désigne l’Européen

C.L.L conclut par dire que le responsable du mal-être de la forêt, de sa déforestation est l’homme européen. Le colon.

Résumé : C.L compare l’homme aux fourmis car invasifs et le décrit comme ennemi/ destructeur de la forêt.

                        STROPHE 4

                    STROPHE 4

                                STROPHE 4

« Il aura tant rongé, tari jusqu’à la fin »

« rongé » fait penser à un rat, revient l’animal invasif après la fourmi

Poète plaint le monde de son ennemi l’homme en disant que l’homme l’aura épuisé jusqu’à la fin.

« Le monde où pullulait sa race inassouvie »

« pullulait sa race inassouvie » métaphore de la race humaine

Explique que l’homme se multiplie et envahi le monde car il n’est jamais satisfait de ce qu’il possède.

« Qu’à ta pleine mamelle où regorge la vie »

« ta » : marque de tutoiement, relation proche entre forêt et poète. « mamelle où regorge la vie» : métaphore/comparaison entre mamelle et forêt qui désigne la forêt pleine de ressources.

Description méliorative de la forêt. Désigne que la forêt est telle qu’une mamelle, elle permet la nutrition, la vie.

« Il se cramponnera dans sa soif et sa faim »

Futur qui désigne un fait qui se passera sans aucun doute.

Désigne l’Homme dépendant de la forêt. Il détruit la forêt mais lorsqu’il n’aura plus rien il se cramponnera à elle pour boire et manger.

Résumé :  L’Homme insatisfait est bien content d’utiliser les ressources de la forêt quand il en a besoin.

                        STROPHE 5

                    STROPHE 5

                                STROPHE 5

«  Il déracinera tes baobabs superbes »

« baobabs » champ lexical de l’Afrique

Utilisation du futur : action dans l’avenir

antithèse entre déraciner et superbe « tes » : tutoiement.

Le poète fait la critique de l’Homme « déraciner » mais aussi l’éloge de la forêt « tes baobabs superbes »

« Il creusera le lit de tes fleuves domptés »

Métaphore qui désigne les canaux comme le canal de suez

C.L fait peut-être référence au canal de Suez (début de création 1859)  pour dire que les hommes ont envahi le monde et se l’approprier.

Critique de l’Homme.

« Et tes plus forts enfants fuiront épouvantés »

« tes » : tutoiement

« enfants » : métaphore arbres et personnification avec fuiront

Explique que fasse à cette déforestation et aux nouvelles constructions de l’Homme, les jeunes arbres n’auront pas leur place. « Fuiront » désigne à quel point l’Homme est redoutable.

«  Devant ce vermisseau plus frêle que tes herbes »

Comparaison « vermisseau » avec herbes

et « vermisseau » désigne les Hommes double comparaison, vermisseau ( plus petit qu’un vers) et comparaison à l’herbe qui renforce les choses.

Les jeunes arbres « fuiront » face à l’Homme ( critique)  

Résumé : Critique de l’Homme et plaint qui détruit tout sur son passage et description de la forêt/du pays qui souffre des activités de l’Homme.

                        STROPHE 6

                    STROPHE 6

                                STROPHE 6

« Mieux que la foudre errant à travers tes fourrés»

Antiphrase, ironie

Désigne les orages qui peuvent s’abattre sur la forêt mais que ce ne sont pas eux qui provoquent les feux mais les HO

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