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Commentaire de texte Novarina

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Par   •  26 Octobre 2021  •  Commentaire de texte  •  799 Mots (4 Pages)  •  1 328 Vues

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        L’atelier volant est la première pièce de Novarina, crée en 1974 au théâtre Jean Vilar de Suresnes. Valére Novarina est un auteur incontournable dans le paysage littéraire contemporain. C’est un auteur de théâtre, essayiste, metteur en scène et peintre Franco-Suisse. Son œuvre se résume pour l’essentiel a un théâtre de parole. Cet extrait est tiré de « l’atelier volant ». Il y est question d’une rencontre entre un patron et ses employés revendicatifs. Ce texte est a la fois une scène comique et une critique social, et c’est ce que je vais vous expliquer en répondant a la question : « dans quelles mesures cette scène fait-elle la satire des injustices qui touchent le monde du travail contemporain ? ».

        

        Durant cette scène on assiste à un face a face entre l’employé C et le patron, Monsieur.Boucot d’où doivent naître des revendications et des réponses. Or ni l’un ni l’autre ne parle le même langage. L’employé parle une sorte de « patois » tandis que le patron parle avec un langage d’apparence plus soutenu. Ce qui nous amène à un comique de situation, cette incompréhension a pour but de nous faire rire. Ils ne peuvent pas se comprendre alors que c’est le but de leur entrevue.

        L’employé, parlant une langue qui paraît étrangère semblable au patois, utilise des expressions métaphoriques tels que « pour nous filer des clous » l.4 pour parler d’argent. Ou l.3 « qu’on stoppe de nous acheter la peau » qui veut dire d’arrêter de les faire travailler pour peu en y laissant leur santé. Il fait aussi des anaphores avec « et quand » lorsqu’il cherche à enrichir son vocabulaire.

Mais le patron se moque de lui en inventant des mots « franglais » qui font rire mais qui ne sont pas corrects ou mal utilisé. On peut aussi penser qu’il se moque du langage économique.

        Durant le dialogue, on peut se demander qui est la victime, de qui se moque-t-on. Au début, l’employé qui utilisait une sorte d’argot se fait passer pour une personne peu maline et sans vocabulaire. Mais la situation se retourne, et l’on s’appercoit que le patron, voulant paraître cultivé avec beaucoup de vocabulaire va répondre aux questions de C par un vocabulaire faussé et parfois invente, comme « planning » qui va faire partie du champs lexical de l’économie mais va être mal employé ou « prosperiting » qui est un mot inventé. C’est donc a la fin qu’on se rend compte que c’est Monsieur Boucot le personnage le plus ridicule et dont on va se moquer.

        Nous faisons face a une scène d’affrontement lorsque C revendique le travail tyrannique que leur patron leur donne. Monsieur Boucot les fait beaucoup travailler pour peu et ils souffrent même physiquement de tout ce qu’on leur demande. A ce moment là Boucot va se défendre et tenter de se justifier bêtement en se rendant ridicule en utilisant des mots inventés pour passer pour quelqu’un de fort et qu’il faut écouter alors que c’est tout le contraire.

        La communication va donc être impossible a cause de leurs classes sociales qui va rendre leurs langage différents ainsi qu’une manière de parler incompréhensible pour l’un et pour l’autre. C ayant à priori une classe sociale plus basse que Boucot  va parler avec un langage plus « provinciale », d’argot.

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