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Commentaire La colonie de Marivaux

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Par   •  23 Février 2017  •  Commentaire de texte  •  772 Mots (4 Pages)  •  10 182 Vues

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Christophe Cheng 1S2

Commentaire

        La colonie est une oeuvre écrite par P. Marivaux en 1750. C'est la treizième scène de l'ouvrage qui a pour sujet principale la condition sociale des femmes au XVIIIe siècle. Nousz pouvons voir que dans cet extrait Arthénice une aristocrate et Mme Sorbin, femme d'artisant, veulent l'égalité des sexes et donc les femmes entendent ne plus être soumises mais Timagène et Hermocrate s'y opposent et veulent que les femmes soient toujours soumises a leurs maris. Dans un premier temps noux allons voir comment la scène et le dialogue permettent d'ouvrir un débat sur la condition sociale des femmes, dans un second temps nous verrons les différents comiques présents dans cette scène enfin nous parlerons de ...............

        Tout d'abord nous pouvons remarquer qu'il y'a un niveaux de langue différents lorsque Mme Sorbin dit "C'est que nous n'avons pas langue assez bien pendue" (l-26) ce qui peut paraître plutôt familier comparé a ce que Arthénice dit "... on ne nous disputera pas le don de la parole". Dans cet scène, les femmes sont supérieur aux homme car elles ont plus de réplique qu'eux. On peut parler de débat car l'ambiance de cet scène est parfaite pour cela, nous avons 2 camps qui défendent chacun leurs idées qu'ils pensent être juste et pour cela nous pouvons voir que du côté des femmes, elles sont une arme qu'elles manient très bien, la parole, les hommes sont parfois dans l'incompréhension comme à la ligne 17, Hermocrate dit " D'épée, Madame ?" il sous entend que parce que ce sont des femmes et donc elle n'ont pas le droit d'apprendre le maniement de l'épée comme les hommes ou même pratiquer un métier que la société considère comme masculin. A la fin, on peut même voir que Arthénice donne un ultimatum à Hermocrate et Timagène leurs demandant de choisir leurs camp "...prenez votre parti, nous vous donnons encore une heure, après quoi la séparation est sans retour".

        Le discours amusant et naïf de Mme Sorbin fais parti des aspect comique de la scène par exemple à la ligne 20-21 quand elle dit "je tirai ces jours passés sur un perroquet". Arthénice renverse la situation en donnant cette ultimatum au deux hommes qui étaient déjà un peu perdu après les discours de Mme Sorbin qui voulaient apprendre le pistolet ou encore l'épée. Ici, les femmes sont plus que jamais déterminées à se faire entendre afin d’obtenir les mêmes droits que les hommes. En effet, elles montrent à quel point elles sont autoritaires en utilisant l’impératif lorsque Mme Sorbin dit "Lisez l’affiche" (l-15). De plus, elles ne laissent pas la parole aux hommes ce qui montre leur détermination à revendiquer les mêmes droits que les hommes.

        Dans un second temps, dans cet scène Marivaux utilise des procédés comiques dans les dialogues. Ce comique est crée par la ridiculisation des hommes par les femmes. Tout d'abord on peut retrouver un comique de situation crée notamment par des question rhétoriques et l'inversion des rôles, c'est les femmes qui commadent, le comique de caractère avec des femmes autoritaires (l-27) " Des femmes avocates ? " et (l-17) " D'épée madame ? " ces 2 exemples sont accentués par l'ahurissement des hommes. De plus on retrouve un comique de mot (l-40) " Et ce ne sera pas la seule coiffure que nous tiendrons de vous " avec l'allusion des cornes qui créer un jeu de mot avec "cornette" (l-32) la coiffure des juges pendant une audience, (l-23)" Je tirais ces jours passés sur un perroquet, moi qui vous parle ." Elle se vante d'un fait pas très incroyable.

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