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LA COLONIE MARIVAUX

Dissertation : LA COLONIE MARIVAUX. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  28 Janvier 2020  •  Dissertation  •  620 Mots (3 Pages)  •  2 922 Vues

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La colonie est une pièce écrite par Marivaux en 1750 soit bien après « L’île des esclaves » mais les deux pièces présentent des similitudes. Dans « L'île des esclaves » Marivaux amenait le spectateur a envisager un changement de rôle entre maîtres et serviteurs, dans une île lointaine. Ici Marivaux reprend l'idée d'une île mais cette fois ci il oppose les hommes aux femmes

Dans cette seconde scène Arthenice et Mme Sorbin interpellent leurs compagnons qui se rendent à une assemblée. Elles apprennent que cette assemblée a pour objet de rédiger les lois. Elles proposent donc leur aide,  ce qui suscite la réprobation et les moqueries des hommes.

Ce texte est en avance sur son époque dans la mesure où il montre que les femmes veulent être les égales des hommes en participant à l'écriture des lois mais aussi qu'il reflète bien la mentalité de cette même époque car les hommes s'y opposent et veulent que les femmes restent dominées.

Problematique

En quoi ce texte est a la fois avant gardiste mais egalement ancré dans son epoque

I – Les femmes veulent l'égalité des sexes et veulent participer à l'écriture des lois

A – Dans un premier temps les femmes proposent d'aider les hommes

Madame Sorbin répondant à son mari lui dit dans le vers 41 « quoique vous soyez massif et d'un naturel un peu lourd je vous ai toujours connu un très bon gros jugement qui viendra fort bien dans cette affaire ci ; et puis je me persuade que ces messieurs auront le bon esprit de demander des femmes pour les assister, comme de raison ». On constate l'emploi de l'hyperbole. Ce procédé permet d’exagérer les qualités de Monsieur Sorbin. Par cette flatterie elle lui propose subtilement son aide

B – Devant la réaction des hommes les femmes insistent et proposent donc d’écrire elles même les lois

Madame Sorbin répondant encore à son mari lui dit dans le vers 53 « Pardi Monsieur Sorbin vous êtes un petit élu du peuple bien impoli ; mais par bonheur cela se passera avec une ordonnance, je dresserai des lois aussi, moi ». Il faut souligner la présence d'un euphémisme. A travers ce procédé l'auteur attire l'attention sur la petitesse des pouvoirs de cet élu. Malgré cela elle fait preuve de clémence en acceptant d’écrire la loi à sa place. Elle insiste d'autant plus à écrire elle meme ou a se mettre en avant en terminant sa phrase par le pronom personnel « moi »

II – Les hommes s'y opposent et veulent que les femmes restent dans un rôle secondaire

A – Les hommes s'opposent a ce que les femmes participent à l'ecriture des lois

En réaction à la proposition de sa femme, Monsieur Sorbin s’écrit dans le vers 47 « Ah ! Tais toi avec tes femmes, il est bien question de rire ! ». et dans le vers 51 « tu deviens donc folle ». Il rabroue sa femme. A partir du moment ou il s'agit d'un sujet sérieux comme l’élaboration des lois, les femmes doivent se taire selon Monsieur Sorbin. Il faut souligner l'emploi d'exclamation et d'interrogation. Le choix de cette ponctuation permet de renforcer sa colère

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