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Commentaire Alphone Beauregard, la sacrifiée

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Par   •  10 Décembre 2022  •  Commentaire de texte  •  1 376 Mots (6 Pages)  •  189 Vues

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Le poème que nous allons étudier a été écrit par Alphonse Beauregard, ce dernier a vu le jour en 1881 et décède en 1924. Il a écrit deux recueils de poème, « Les forces » en 1912 et « Les alternances » en 1921, le poème « la sacrifiée » fait partie du recueil « Les alternances ». L’étude de ce poème se fera en trois étapes, premièrement nous verrons l’importance de la prise de parole du passé, en seconde temps les conséquences des actes de l’auteur et en dernier temps la liberté de l’auteur. En quoi le fait de laisser cette femme permet à l’auteur de retrouver une liberté ?

Pour commencer on a donc la prise de parole du passé, qui est en effet un évènement important dans ce poème, puisqu’il nous permet de se rendre mieux compte des choses. Dès le premier vers de la première strophe on a la présence de ce fameux passé « Le passé me disait : Laisse là cette femme » (vers 1), on a une personnification sur le mot « passé ». De plus, il y a la présence d’imparfait ce qui veut dire que cette histoire est déjà passée. Effectivement, le passé n’est pas seulement dans un rôle de narrateur, il est surtout dans le rôle du narrateur omniscient puisqu’il connait tout sur Alphonse Beauregard, « Ton âme qui pour croitre a besoin de pensée » (vers 6) dans ce vers, le narrateur parle de l’âme du personnage on peut donc savoir qu’il connait bien leurs personnages. Dans le vers suivant, « Et cherche, en l'appelant du mot bonheur, son pain, » (vers 7) il est dit que le vrai bonheur pour l’auteur est le pain, on peut donc en quelque sorte savoir qu’en réalité il n’a pas besoin de femme pour être heureux dans sa vie. Dans ce poème, le narrateur parle beaucoup de l’âme de l’auteur, « Ton âme qui respire autour de toi, forcée » (vers 8) en effet ici on nous expose le fait que son âme est comme forcée à respirer, il est donc sous-entendu que Beauregard se force pour rester avec cette femme, on peut donc parler de relation toxique. Dans les deux premières strophes du poème le narrateur reste assez en dehors des décisions de l’auteur, cependant dès le premier vers du troisième paragraphe on voit tout de suite qu’il est comme plus impliqué, « Chasse au loin cet amour, ce qu'il en reste encore, » (vers 11) ici, le verbe est conjugué à l’impératif, ce qui signifie que cette fois ci il donne un ordre à l’auteur. Enfin, dans le vers 15, « Pour sustenter ton âme, immole, c'est la loi. », le passé prend encore la parole, afin de dire que le seul moyen qu’il a pour être véritablement heureux est de laisser cette femme, ce qui l’aiderait à nourrir ou comme citer dans le vers « sustenter » son âme. Il est aussi précisé que « c’est la loi », donc c’est comme une évidence.

Dans un second temps voyons quelles pourraient être les conséquences quel que soit les décisions prises, « Sinon tu connaitras le dégout de mentir, » (vers 2) en effet ici il est dit que si jamais l’auteur reste avec cette femme, il sera obligé de lui mentir afin de la satisfaire étant donné qu’il ne souhaite plus rester avec elle. Alors il aurait eu des remords vis-à-vis de cela. Ensuite on énumère toujours les conséquences, comme dans le vers 4, « La lutte entre l’esprit et la chair qui réclame, » ici on nous expose bien le fait que s’il reste ce sera une lutte sans fin puisqu’il se battrait contre son envie de partie et de la laisser. Grâce à ces énumérations de conséquence, « Et jusqu'aux bas calculs pour la faire souffrir. » (vers 5), on peut en déduire que ce n’est peut-être pas la première fois qu’il est dans ce genre de relation, alors il en connait déjà les conséquences, il ne veut donc pas les reproduire. De plus il utilise des mots assez forts afin de décrire la situation dans laquelle il est avec cette femme, « De vivre en cet infect marécage enfoncée, » (vers 9) il décrit la situation comme un « infecte marécage » c’est aussi grâce à ces paroles que l’on peut sous-entendre que ce n’est pas la première que cela lui arrive, il préfère donc ne pas reproduire les mêmes erreurs. Pour conclure, « Se gonflera d'un suc violent et malsain. », (vers 10) les derniers mots de ce vers est « violent et malsain » ce qui reflète encore une fois cette relation qui est toxique et malsaine. Alors, on sait que dans ces deux strophes on nous expose toutes les conséquences de cette relation si Alphonse Beauregard aurait l’idée de rester avec cette fameuse femme.

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