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Commentaire "A New-York", Léopold Sédar Senghor

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Par   •  30 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  1 149 Mots (5 Pages)  •  1 741 Vues

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Léopold Sédar Senghor est né le 9 octobre 1906 à Joal, au Sénégal, et mort le 20 décembre 2001 à Verson, en France. C’était un poète, écrivain, homme d'État français et premier président de la République du Sénégal de 1960 à 1980. Il est aussi le symbole du néo-colonialisme en initiant le mouvement politique et littéraire de la “négritude” avec le poète martiniquais Aimé Césaire. Il instaure ce mouvement grâce à sa double culture qui lui permet de créer un langage poétique en mêlant le verset et rythmes africains. Le poème “A New York” (v.1) est un extrait de ”Ethiopiques” écrit en 1956 titre qui lui aussi renvoie au mouvement que l’auteur soutient, et comme dans chacun de ces recueils, cet extrait fait référence à la beauté humaine mais dénonce aussi le colonialisme. Senghor souligne que cet extrait doit être lu en musique accompagné par un solo de trompette en orchestre de jazz qui renforce l’idée qu’il combat en faveur de la negritude étant donné les origines de ce style musicale qui est issu de l’esclavage. Nous observerons donc dans un premier temps l’enthousiasme éprouvé par l’auteur envers la ville de New York, que l’on peut aussi voir comme les points positifs de cette ville et dans un second temps la critique de l’auteur qui s'assimile le plus aux points négatifs de cette même ville en question en se demandant si l’auteur est repoussé ou attiré par New York.

On remarque donc que dans la première partie du texte, l’auteur exprime sa fascination envers New York en personnifiant la ville dès le début du texte avec “New York !”(v.1), apostrophe qui souhaite interpeller la ville tel un homme à un autre homme. De plus, l’écrivain instaure une relation proche avec cet endroit en le tutoyant et en utilisant des adjectifs appartenants aux codes des hommes qui appuie notre opinion sur la première personnification, “ta beauté”(v.1), “tes yeux”(v.6), “ton sourire”(v.3), “ta lumière”(v.7). On perçoit notamment l’envie qu’a l’auteur de vouloir faire passer la ville pour un homme en la décrivant tel qu’un humain le ferait tout en mélangeant des adjectifs destinés à d’autres fonction : “sourire de givre”(v.3), “muscles d’acier”(v.9), “peau patinée”(v.10), on a une impression de fascination de l’auteur pour cet endroit “grandes filles d’or”(v.2), il est d’ailleurs difficile de savoir si l’écrivain parle de “beauté”(v.1) envers les femmes ou envers la ville du fait de l’ambiguïté qu’il apporte en mettant en relation au début du vers New York et les femmes vivant là bas à la fin du même vers. Mais il y a aussi de l’intimidation “si timide”(v.5), “yeux de chouette"(v.6), métaphore qui montre que l’écrivain à de grands yeux ouverts face à la curiosité et à l’étonnement que lui procure New York, une ville qui se moque de la puissance de la nature grâce à ces “grattes-ciel qui défient les cyclones”(v.8) “dont les têtes foudroient le ciel”(v.7). “D’abord”(v.1) annonce que le première abord que l’auteur utilise pour nous parler de Manhattan est seulement les côtés positifs de cet endroit, la partie que les gens acceptent de voir, “la face visible de l’iceberg” en quelque sorte. Le lecteur s’attend donc à une suite et c’est ce qui va suivre en voyant que Senghor passe de la fascination à l'angoisse et laisse place à un sentiment négatif “Mais”(v.11).

C’est d’ailleurs ce “Mais”(v.11) qui donne lieu à une antithèse importante du texte car l’auteur nous parle tout au long de la première partie d’un froid glacial, de “givre”(v.4), ‘fraiche”(v.17)

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