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Outils explication linéaire New York Leopold Senghor

Commentaire de texte : Outils explication linéaire New York Leopold Senghor. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Mai 2022  •  Commentaire de texte  •  876 Mots (4 Pages)  •  985 Vues

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Quelques éléments  de corrigé pour le commentaire du  poème de Senghor

→ Des pistes pour la problématique :

  •  Nous pourrons nous demander en quoi la ville de New York est montrée comme une ville à deux visages.
  •  Quel regard le poète porte-t-il sur la ville de New York?
  • Nous allons voir que le  poète porte un regard très personnel sur la ville de New York qui passe de la fascination à la répulsion

→ Quelques éléments pour le développement

I New York : une ville fascinante

a) une ode à la ville de New York

- Ambiguité du titre qu'on peut lire comme une adresse   à la ville de New York  

- Le poème débute par une apostrophe lyrique  "New York!" . La ville est la destinataire privilégiée du poète :  la présence des  marques de la 2ème personne (tutoiement) donnent l’impression que le poète  s'adresse à une femme dont il serait tombé amoureux. La ville est personnifiée " ta beauté" " tes yeux de métal bleu" " ton sourire de givre" " peau patinée de pierre" -> on retrouve toutes les parties du visage féminin que la tradition poétique célèbre, comme dans un blason.

- Le poète nous fait part des sentiments que la ville lui inspire. Dans la première partie du poème, il semble ébloui et intimidé par cette ville fascinante. -> anaphore " si timide" + métaphore " levant des yeux de chouette" qui traduit son étonnement et sa stupéfaction.

b)  grandeur et puissance de N.Y

- Le poète célèbre la beauté  de la ville comme en témoigne le premier vers " confondu par ta beauté". Les « grandes filles d’or » font naître d’une part l’image de femmes blondes new-yorkaises sans doute, semblables à des déesses et d’autre part l’image de la lumière du soleil qui illumine les façades des gratte-ciels avec le complément du nom « d’or »

-  Impression de verticalité d’une ville qui côtoie le ciel  « gratte-ciels » « fûts » « jambes ». Les mots à la rime «  gratte-ciels » « soleil » « ciels » soulignent cet effet de verticalité tout comme les  vers libres qui semblent  interminables.

- Le poète semble aussi fasciné par sa puissance comme le montrent les métaphores qui mentionnent la présence des éléments naturels ou surnaturels " les têtes foudroient le ciel" ( gratte-ciels) ou encore "qui défient les cyclones". La ville semble dotée de pouvoirs surnaturels capables de défier la nature. La ville semble être caractérisée par sa force et sa démesure " muscles d'acier" "peau patinée de pierres"

-> la répétition de l'adverbe "d'abord" suggère que cet éblouissement initial a laissé la place à un autre regard beaucoup plus sombre sur la ville comme en témoigne le basculement opéré par la conjonction de coordination " mais"

II New York : une ville inhumaine

Le désenchantement du poète est rapide " mais quinze jours" cette rapidité dans la perception de la ville est marquée par la métaphore du jaguar " vous saisit la fièvre en un bond de jaguar"

a) une ville froide et sans vie

- Cette froideur est perceptible dès les premiers vers : " métal " "acier" "givre" "fûts livides"-> L'architecture  est éblouissante mais froide et presque inhumaine comme l'illustre l'image de l'éclipse du soleil. Les gratte-ciels sont si hauts qu'ils éclipsent le soleil. L’aspect de la « lumière sulfureuse» (au sens littéral « sulfureux » signifie « qui contient du soufre, sens littéraire : qui évoque l’enfer à l’odeur du soufre) de la ville, l’aveugle. La chaleur humaine semble avoir déserté la ville comme le montre l'anaphore de "pas un " ("pas un rire d'enfant" " pas un mot tendre" "pas un sein maternel")

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