Comment le voyage permet-il à l'écrivain de mieux comprendre l'homme ?

Ce texte est extrait de Tristes Tropique, écrit par Claude Lévi-Strauss en 1955. Dans cette œuvre, à la fois carnet de voyage et traité d'ethnologie l'auteur décrit ses différentes rencontres pour les transformer en objet d'étude et d'analyse. Dans ce texte, il étudie la relation qui se noue entre le voyageur européen et les conducteurs de pousse-pousse ou les mendiants de la ville de Calcutta.

Comment le voyage permet-il à l'écrivain de mieux comprendre l'homme ?

Nous tenterons de répondre à cette question en expliquant que Lévi-Strauss s'appuie d'abord sur des contradictions qu'il a faites lui-même, à Calcutta. Nous montrerons ensuite que l'ethnologue les transforme en matière à réflexion pour analyser la complexité de la relation humaine.

Axe I. Une rencontre avec la misère du monde

A- Triste tropique est un récit de voyage

Lévi-Strauss apparait d'abord dans ce passage comme un voyageur qui constate la misère du monde telle qu'elle apparaît à travers les mendiants de Calcutta.

B- Tristes Tropique est aussi un essai sur la misère.

Cette observation des mendiants à Calcutta est l'occasion pour l'auteur de livrer ses impressions, ses états d'âme devant le fléau de la misère. Cette page se révèle donc comme un essai littéraire sur la pauvreté d'un pays colonisé par les européens pendant une longue période.
Nous le voyons donc ce passage renferme des observations faites par Lévi-Strauss lors d'un voyage en Inde ; ce récit est en plus transformer par l'auteur en une réflexion littéraire sur la misère, la relation entre les indigènes et les européens dans un pays colonisé.

C'est aussi une analyse de la complexité des liens entre les européens et les mendiants de Calcutta, faite par un ethnologue soucieux de dégager des valeurs universelles pour l'égalité entre les hommes.

Axe II. Une analyse éthologique

A) Dégradation de la relation entre les humains

L'éthologue constate que la pauvreté a envahi les couches sociales des pays colonisés jusqu'au point que les liens sociaux ont été modifiés. Les liens se sont détériorés en créant une nouvelle forme de relation sociale : mise en place inégalité -> tllmt présente et forte que c'est devenu inévitable, une fatalité pour tous les citoyens d'un même pays ou du monde.

Lévi-Strauss cite à ce propos les mandants de Calcutta qui au lieu de se révolter contre l'injustice sociale vont accepter leur situation comme ils ont été tellement habitués et conditionnés, à leur situation, par les européen qu'ils ont imposé leur vision de l'organisation des sociétés.

L'ethnologue va même jusqu'à dire que les mendiant de Calcutta refuserons d'être égal avec les autres Indiens ou avec les européens : "voudrait-on même traité ses malheureux comme des égaux, ils protesteraient contre l'injustice ..." . Il choque aussi le lecteur en affirmant que les mendiants "ne se veulent pas égaux".

Que propose l'ethnologue pour atteindre un idéal social d'égalité ?

B) Le retour aux valeur universelles est la solution selon l'auteur 

"La rupture est au commencement ". Origine des inégalités serait à chercher dans les temps lointains, au début de la construction des sociétés civilisées, industrialisées qui ont généré les inégalités et l'injustice.

Pour l'auteur, quoiqu'on fasse, l'inégalité persisterait à moins de revenir à l'idéal universel de justice humaine et d'égalité. Nous le constatons donc, l'ethnologue déplore la dégradation des rapports humains et prône un retour aux valeurs fondamentales de justice social.

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