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Comment Baudelaire transforme-t-il la boue en or ?

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Par   •  2 Novembre 2022  •  Dissertation  •  1 074 Mots (5 Pages)  •  629 Vues

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INTRODUCTION BAUDELAIRE

→ poète français du XIX, critique d’art

→ œuvre maitresse FDM, largement critiquée

→accusé atteinte à la morale civile et des bonnes mœurs

→ procès ou 6 poèmes seront retirés

→ au XIX : croisée de plusieurs mvt litt : symbolisme, romantisme ou encore Parnasse (description)

1)LA LAIDEUR/L’HORRIBLE :

→ Pauvreté/noirceur humaine :

Peindre la pauvreté, la déchéance, la noirceur humaine : des prostitués, des assassins, les débauchés des bohémiens…

Il parle misère sociale :

« A une mendiante rousse » « Tableau parisien » = Dans ce poème, Baudelaire nous décrit une jeune femme rousse, pauvre ( « dont la robe, par ses trous, laisse voir la pauvreté »). On peut citer « Va donc, sans autre ornements, parfums, perles, diamant, que ta maigre nudité, Ô ma beauté ! » qui illustre les propos précédents. Insistance sur des adj péjoratifs.

« maigre nudité » « jeune corps maladif » « haillon »

« Le vin de l’assassin » = « Le Vin » = homme qui se réjouit de la mort de sa femme pour boire du vin, devenir « ivre mort » → noirceur homme, alcool, violence

"L’héautontimorouménos" = « Spleen et Idéal »= signifie en grec "bourreau à soi-même". Dans ce poème, Charles Baudelaire s'adresse à la femme aimée, mais blessé par l'amour qu'il lui porte, il emploie une certaine violence, qu'il finit par retourner contre lui-même.

Omniprésence de la violence « je te frapperais sans colère et sans haine, comme un boucher » qui se retourne contre lui-même à la fin du poème : « je suis les membres et la roue, et la victime et le bourreau »

→ La mort :

Peindre la Mort, la condition humaine. Il recours à un vocabulaire dépréciatif et concret qui

suscite l’horreur: « charogne, carcasse, pourriture, puanteur… »

insiste sur l’odeur soulève le coeur du lecteur autant que la vision des vers.

La dernière section lui est consacrée, comme une issue ultime et victorieuse, comme la fin d’un long voyage, quête du bonheur et de l’idéal, qui se finirait par un échec puis la mort.

« La mort des amants » = arrêt des souffrance, apaisement, libération. Comparaison du cercueil avec divans → la mort semble être un lieu accueillant, il dit « lits pleins d’odeurs légères » ou encore « fleurs sur des étagères ». En forme de paradoxe, la mort devient une chance, la condition humaine n’est plus à craindre.

→la souffrance :

Baudelaire insiste sur sa propre souffrance ainsi que celle du monde, première section « Spleen et Idéal » >mélancolie, le mal être…

« Spleen V » = « Spleen et Idéal » = Baudelaire exprime sa douleur, il décrit son cerveau, qu’il définit de caveau, contenant des morts, « vieux boudoir plein de roses fanées ».

 « La fontaine de sang »=  « Fleurs du Mal »

Dans ce texte, Baudelaire nous décrit la douleur et le malheur de l’homme. En effet, l’évocation du sang est omniprésente dans le texte, on peut citer notamment « mon sang coule à flot » « colorant en rouge la nature ». De fait, il insiste sur cette souffrance, qui n’est pas forcément physique puisqu’il dit « je me tâte en vain pour trouver la blessure », l.4, ainsi que sur les tentatives de l’homme pour y remédier. Il évoque la consommation de vin pour que celui-ci « endorme » cette douleur, ou encore la recherche de l’amour pour oublier ses malheurs. Ce poème se termine sur une tournure pathétique, qui voudrai dire que cette douleur serait indéfiniment présente et qu’elle serait impossible à effacer.

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