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Chapitre 3 « Le chien et le cheval » , Zadig ou La Destinée, Voltaire

Commentaire de texte : Chapitre 3 « Le chien et le cheval » , Zadig ou La Destinée, Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  670 Mots (3 Pages)  •  1 715 Vues

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      Cet oeuvre est un conte philosophique intitulé Zadig et écrit par Voltaire en 1748. Elle trace l’histoire d’un aventurier qui fait face à la nature qui le pousse à apprendre, en affrontant son destin hasardeux.

L’extrait à étudier est tiré du chapitre 3 intitulé « Le chien et le cheval ». Il raconte ce qui s’est déroulé avec Zadig après avoir quitté sa femme Azora et décidé de sortir à la nature et de découvrir la botanique.

La question qui se pose est la suivante: Que Voltaire critique-t-il dans cet extrait?

Nous verrons dans un premier temps, le texte qui s’apparente à un récit amusant et dans un deuxième temps, la satire de la justice faillible.

      D’une part, Voltaire raconte son oeuvre à travers un récit divertissant. Il emploi les caracteristiques du texte narratif. L’auteur met en oeuvre un dialogue qui se déroule entre l’eunuque et Zadig, et cela pour ajouter de la vivacité au recit. Voltaire montre le cadre temporel « Un jour » à la ligne 23, qui présente la formule traditionnelle introduisant un conte merveilleux. Ceci traduit l’imprécision du temps. De plus, il précise le cadre spatial « les petits bois » à la ligne 72, identique à l’espace des actions déroulées dans les contes merveilleux. Voltaire présente plusieurs personnages dans son texte. Zadig est le seul personnage ayant un nom, possédant toutes les bonnes qualités et faisant face aux ennemis, ce qui représente les caractéristiques d’un héros. Il cite la présence d’un roi et d’une reine qui sont des personnages typiques trouvés dans les contes merveilleux. L’auteur met en oeuvre la présence des éléments orientaux. Par exemple: « eunuques » à la ligne 24, qui sont les gardes du harem arabe, et l’origine du nom Zadig qui est arabe. Il fait allusion au monde occidental en employant le mot knout à la ligne 56 qui est un fouet russe, et en citant la Sibérie en Russie. En outre, il emploi la nomination roi et reine au lieu de sultan et sultane, et le mot « épagneule » à la ligne 31-32, qui est un genre de chien européen. Ce décalage et ce mélange entre l’occident et l’orient est voulu par Voltaire pour éveiller l’attention du lecteur. Il montre que l’injustice de la justice est omniprésente, dans chacune des deux civilisations.

D’autre part, Voltaire fait la satire de la justice. Il critique l’arbitraire du jugement et sa rapidité excessive, qui sont exprimés par le jeu du verbe « voir » répété tout au long de l’extrait. Il emploi un connecteur chronologique « À peine que » à la ligne 57 pour mettre en évidence la condamnation qui est trop rapide et irraisonnable et le chaos du roi. Il critique les juges désordonnés « condamnèrent Zadig à payer quatre cents onces d’or pour avoir dit qu’il n’avait pas vu ce qu’il avait vu. » aux lignes 60-62. Voltaire dénonce le matérialisme des juges et leur avidité. Ils sont obligés de changer le jugement après avoir retrouvé les animaux, mais ils condamnent toujours Zadig à payer la grande fortune inimaginable, malgré son innocence. L’auteur critique l’atrocité du jugement. C’est un jugement sans preuve et trop sévère, puisque l’assemblée du « desterham » à la ligne 56 qui représente le roi, a condamné Zadig au « knout » et l’a exilé à vie « en Sibérie » aux lignes 56-57, qui est reconnue pour posséder la plus sévère des prisons de cette époque. Tout cela, seulement pour avoir volé un chien et un cheval. Le crime n’équivaut pas à la punition cruelle. L’auteur critique l’injustice de l’eunuque et du veneur et donc l’injustice du roi. Zadig prend la parole et Voltaire montre l’ironie à travers une accumulation de métaphores et de périphrases de la ligne 65 à la ligne 67, pour flatter les juges corrompus et sous-entendre qu’ils sont injustes, ignorants et non-cultivés à la ligne 65, menteurs et hypocrites, sévères à la ligne 66, avides et qui ont un point faible devant l’or à la ligne 67.

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