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Commentaire Composé sur le conte philosophique Zadig de Voltaire Chapitre 13

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Par   •  29 Septembre 2014  •  781 Mots (4 Pages)  •  7 040 Vues

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Commentaire composé

Zadig ou la destiné est un conte philosophique du XVIIIe siècle dit « siècle des lumières » écrit par Voltaire dans lequel le personnage principal se voit confronté à diverses épreuves et malheurs malgré sa sagesse. Dans le chapitre XIII intitulé « Les rendez-vous », Zadig est jugé et condamné au bûcher par les prêtres pour avoir remis en cause leur savoir et sauvé la veuve Almona. Sous un décor de conte oriental, cet extrait montre l’aberration de la religion à travers des prêtres malsains et donne ainsi l’image d’une religion pervertie.

Zadig est rédigé sous forme de conte traditionnel contenant des éléments orientaux ; il se caractérise par un temps antique indéterminé. Dans cet épisode on ne retrouve aucune indication temporelle précise mais seulement des éléments vagues comme « le lendemain » ou « la nuit ». On ne sait donc pas exactement quand l’histoire se passe mais on peu imaginer une période très lointaine pour nous lecteurs ainsi que pour Voltaire ; une époque vielle d’au moins deux milles ans. On observe des personnages simplifiés voir stéréotypés qui ne sont que très peu décrits représentant chacun une caractéristique psychologique. Almona (la veuve) et Setoc (le maitre de Zadig) sont des personnages bons qui aident le héros à surmonter les obstacles qu’il rencontre au cours de l’histoire, ici la condamnation au bûcher. Ces prêtres sont décrits comme des êtres mauvais et cruels qui souhaitent voir Zadig « brûler à petit feu ».

Le lieu choisit par l’auteur est Balzora en Egypte, une ville qui n’existe plus de nos jours mais qui a peut être existé autrefois. Ceci renforce l’effet mystérieux et lointain retrouvé dans les contes et apporte un aspect merveilleux et mythique des temps mythologique de l’orient. L’orientalisme au XIIIe siècle est devenu une mode depuis la traduction des Mille et une nuits qui séduit un lecteur dépaysé. C’est aussi une stratégie de l’auteur pour diffuser ses idées car c’est une lecture plaisante qui touche alors un public plus large. Cependant le décor oriental est aussi une façon de contourner la censure tout en critiquant la société française et non orientale de façon implicite. Ici l’auteur cache une satire des prêtres.

Voltaire utilise dans ce texte le registre satirique, le conte et les personnages pour critiquer les prêtres de manière contournée et sous-entendue à l’aide d’un ton ironique. Premièrement il utilise le présupposé « les étoiles ne se couchent pas dans la mer ». Pour le lecteur et l’auteur, il est évident que les étoiles ne se couchent pas dans la mer cela créé donc une complicité lecteur-auteur sur laquelle repose l’ironie car les prêtres disent le contraire. Soit Voltaire les présente comme des ignorants, soit comme des personnes de mauvaise foi ; dans les deux cas ils sont dévalorisés.

Ensuite on peut observer un paradoxe « il se contentèrent de le condamner à être brûlé à petit feu ». On remarque un décalage entre ce qui est présenté comme logique et clément et ce qui s’avère être absurde et cruel. En effet voltaire oppose cruauté et clémence dans le but d’illustrer leur absurdité et leur méchanceté. Ce paradoxe montre le ton ironique qu’emploie l’écrivain pour critiquer l’église. De

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