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CONDORCET, Essai sur l’admission des femmes aux droits de cité 1790

Dissertation : CONDORCET, Essai sur l’admission des femmes aux droits de cité 1790. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Janvier 2023  •  Dissertation  •  1 081 Mots (5 Pages)  •  305 Vues

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CONDORCET, Essai sur l’admission des femmes aux droits de cité 1790

INTRO

L’essai sur l’admission des femmes aux droits de cité à été publié en 1790, durant la révolution. Il a été écrit par Nicolas de Condorcet, qui était un Mathématicien, philosophe des Lumières et homme politique français. Durant sa vie, Nicolas de Condorcet a activement défendu la cause des femmes, notamment en se prononçant pour leur droit de vote. L’extrait étudié vise à convaincre de la nécessité pour les femmes d’exercer leurs droits politiques.L’argumentation de Condorcet a pour objectif de prouver l’égalité en droit des hommes et des femmes. Pour cela, il confronte son point de vue à diverses thèses existantes qu’il réfute ou nuance.

Comment Condorcet place les révolutionnaires devant leur contradictions?

Premièrement nous étudierons comment est exprimée la constatation des révolutionnaires. Ensuite, nous verrons comment est formulée la thèse pour l’égalité des droits. Enfin, nous verrons comment l’auteur réfute la thèse refusée.

1ère partie:

Premièrement, Condorcet évoque une certaine « habitude » qui exprime en fait une  loi générale au  présent, synonyme de fonctionnement du monde. Cette loi porte sur un raisonnement qui fait référence à un syllogisme.

Ensuite, le verbe «pouvoir» employé suppose la possibilité à réagir. Dans la proposition «Ceux qui les ont perdu, personne ne songe à les réclamer, ne croit avoir éprouvé une injustice...» on peut voir que l’auteur instaure une généralité avec le mot «personne». Mais certains mots forts sont également mis en valeur comme «violation» et «injustice».

Le groupe nominal «la moitié du genre humain..» exprime une périphrase que Condorcet a voulu mettre en avant pour montrer que les femmes sont quand même une grosse partie de l’humanité.Elle insiste donc sur l’identification des femmes et met les révolutionnaires face a leurs «absurdités».

Enfin, les mots « excluant » et «privant» sont des mots accusatifs qui montrent l’importance des droits de cité.

2ème partie:

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Cette deuxième partie commence par un aspect logique, l’analogie des mots « or » et « ainsi » reflète une égalité marquée et montre que l’auteur rappelle un principe.

L’adverbe « uniquement » est essentiel car il prépare la conclusion simple : « ainsi, les femmes ayant ces mêmes qualités, ont nécessairement des droits égaux ». Il fait donc découler l’égalité en droit entre les sexes de qualités communément partagées. Il instaure un rapport de cause à effet entre les qualités morales accordées aux hommes et aux femmes et le plein exercice de leur droit.

Pour renforcer son argumentation, Condorcet propose une alternative radicale mise en valeur par l’antithèse « aucun individu » / « tous ».

Il a donc mit en avant deux solutions «ou/ou» et utilisé un présent de vérité générale sans distinction entre homme et femme en employant des généralités.

En se mettant à la place de « celui qui vote contre les droits d’un autre » il montre qu’il va à l’encontre de ses propres droits au point d’en utiliser un verbe au sens fort: abjurer.

Mais l’auteur va aller au-delà de la différence de sexe, il va également parler de différence de religion et de couleur. Dans la phrase "celui qui vote contre le droit d’un autre, quels que soient sa religion, sa couleur ou son sexe, a dès lors abjuré les siens." il utilise un rythme ternaire dont l'équilibre tue toute contestation.

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